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cinq

Les mains tremblantes, j'appuyais doucement sur la poignet puis d'un seul coup sous l'impatience et j'ouvris ma porte d'entrée en haletant. La surprise fut fulgurante en voyant un homme chic habillé d'un costard cravate et non Michael qui m'attendait sur le devant de ma porte.

— Veuillez me suivre mademoiselle s'il vous plait, me demanda l'homme les mains derrière le dos tel un excellent majordome.

Finalement, Michael a fait les choses en grand et en voyant l'imposante limousine blanche qui m'attendait, MOI, devant mon portail, j'ai vite compris que j'allais être traitée telle une V.I.P. L'homme surement employé par Michael lui-même a prit soin de m'ouvrir la portière et d'attendre que je sois confortablement installée à l'intérieur de l'habitacle pour refermer la portière derrière moi. La limousine était si grande que je pouvais m'y perdre mais j'y étais seule, définitivement seule et mon stresse de tout à l'heure avait complétement disparu puisque je ne savais pas encore quand j'aurais le plaisir de rencontrer Monsieur Michael Clifford en personne. Peut-être était-ce une façon de me faire stresser un peu plus ? J'ai croisé mes jambes et la voiture a redémarré .

— Êtes-vous bien installée ? demanda une voix venue de nulle part, celle du conducteur.

— Oui, merci, répondis-je impressionnée.

J'ai regardé une dernière fois dans mon sac, pour m'assurer que je n'avais rien oublié d'important puis j'ai porté attention à la route. Nous avons roulé longtemps, presque une heure mais grâce à cela, j'ai pu profiter d'une immense limousine spécialement pour moi. Tous les sièges étaient faits de cuir blanc et très confortable. Il y avait deux espaces, l'espace avant et le salon situé au fond avec un canapé en rond qui pouvait accueillir une dizaine de personnes, des tables pour poser les verres, un frigo, des toilettes et même un lit, impressionnant.

Lorsque la voiture s'est arrêtée après une heure et demi de route, mes mains se sont remises à trembler mais je ne me suis pas déstabilisée pour autant. Nous venions de nous arrêter devant un immense bâtiment ressemblant fortement à une salle de concert ou de répétition mais je ne connaissais pas cette endroit, pas encore du moins.

— Monsieur Clifford désir vous faire attendre dans la voiture, il arrive, m'informa une nouvelle fois le conducteur étant mon seul accompagnateur.

Monsieur Clifford s'il vous plait. OH MON DIEU. MICHAEL VA SE PRESENTER DEVANT MOI, LA, MAINTENANT ? NOW ? Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Mais non il faut que je me maquille mieux ? Je ne suis pas présentable ! Non mon dieu voilà que je panique.

Respire Aly.
Respire.

Soudain, les portières se deverrouillerent, j'ai doucement glissé ma tête contre la vitre pour voir s'il arrivait et j'ai aperçus un homme sortir par la porte arrière de l'immense bâtiment, il portait une veste en cuir, un skinny Jean trop serré et ses cheveux étaient d'un rouge vif à vous en faire mal aux yeux.

OH MON DIEU

Michael. Clifford Michael. Michael Clifford s'avance vers moi, je répète, Michael Clifford s'avance vers moi, ENFIN JE LE VOIS. I SEE YOU BABE !

Mais je ne sais toujours pas ce que je fais ici et pourquoi ?

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que pensez-vous de cette partie alors ?

bisous.

xx

emma