On disait que l'amour c'était le secret de la vie. On disait que l'amour procure le plaisir, la joie. On disait que c'était un pont magique qui pouvait lié deux âmes inconnues et libres pour former un corps unique dans un univers de sensations divers. On disait, on disait et on disait... Toutes ces absurdités s'enflamment lorsque les couteaux de la réalité percent la beauté de cette illusion et dévoilent une vérité assez dure que cruelle.
J'étais fils unique dans ma famille, un être humain partant à la découverte du monde. Et tant que tel, mes parents étaient très protecteurs, de manière que je ne sortait pas trop, et j'avais que deux amis; moi et moi-même. Le monde paraissait beau et serein, pas de soucis ni de problème. Je vivais seul dans mon monde à moi même où les superhéros existaient et les adversaires étaient des créatures venant de mars. Et oui, vive la créativité. Pendant mon temps libre, qui était toute la journée, j'espionnais de loin les gamins du cartier qui jouaient, criaient, et se battaient. Pour être franc, ça ne m'a jamais intéressé.
Pour un garçon ça devrait m'intéresser comme eux, mais... Non, pas du tout. Les séries télévisés, les magazines et les peluches formaient mon centre d'intérêt. Ces centres d'intérêts étaient toujours un mystère pour moi. Pourquoi je n'étais pas comme les autres? Suis-je un garçon comme eux ou pas ? Toutes ces questions me poursuivaient jour et nuit, mais pas de réponses. Le soupçon ne me lâche jamais, il était comme une ombre obscure attaché à moi. Enfin, bref.
Un jour, et en ce jeudi pluvieux, ma mère a oublié sa casserole chez la voisine qui habitait dans un coin du cartier. Elle en avait très besoin qu'elle a eu le courage de venir et demander à son fils de quitter la maison sous la pluie pour chercher cette casserole. Je pris mon parapluie et sortit de la maison. Je me sentais comme un oiseau qui vient de sortir de sa cage. Je me baladais doucement et tranquillement, le paysage monotone que je contemplais chaque jour de ma fenêtre étais si différent. J'étais pris par la splendeur du couché du soleil que le temps est passé très vite. Je m'approchais, petit à petit, de la maison de Brigitte. Je sonnais à la porte, mais personne ne répondait. Et après quelques minutes une grosse silhouette apparu en criant d'une manière chaleureuse:
- Brigitte: Te voilà petit Lucas. Désolé de t'avoir fait attendre mais Bouba c'est enfuit et fallait que je cours après elle.
-Lucas (tout timide): Euh... C'est qui Bouba ?
-Brigitte: Mon Dieu ! Qui ne sait pas Bouba ? Cria-t-elle.
Tout en gardant mon air hésitant, je me demandais qui était cette fameuse "Bouba".
-Brigitte: Mais Lucky, t'inquiète c'est ma caniche. Cette folle est bien sûr partie faire son truc avec le chien du boulanger. Murmura-t-elle.
Elle continua: Si elle ne revient pas avant minuit je jetterais ces croquettes par la fenêtre.
À ce moment là, je me demandais qui était vraiment la folle entre les deux.
Elle couru dans sa cuisine et chercha la casserole, puis me remercia en me donnant un gros bisous sur mes joues. Quelle plaisir ! Je pris la casserole et je me mis à courir pour revenir en vitesse à ma maison. Il faisait déjà nuit, et il pleuvait toujours. Et soudainement, une main étrange me tira vers l'arrière.
- Lucas: Qu'est-ce que tu me veux ?
-Inconnu (d'une voie grave): Viens et ferme la !
Je le suivais sans savoir à quoi il jouait. Il m'emmena dans une maison a la fin du cartier où il faisait aussi noir que je ne pouvais rien distinguer des meubles. Il alluma la lampe et s'assit, son visage me disais quelque chose mais je ne réussissais toujours pas a m'en rappeler de son prénom.
- Inconnu: Théo c'est le nom. Et toi ?
-Lucas (ma voie s'entrecoupait autant que j'avais peur): Lu... Lucas.
-Théo: Pourquoi tu as peur ? Approche et arrête de faire les gamins.
Il était musclé, robuste et saoulé; donc j'avais pas d'autres solutions que de me soumettre à ses ordres. Je m'assis près de lui sur son long fauteuil qui était au beau milieu de la salle. Il me renifla comme un chien, il me caressa les joues et m'enlaça soudainement. Il me pris dans ses bras et me déchira mon pul, et s'approcha de plus en plus vers moi. Oh, toutes ses sensations qui m'ont survenu tous au même moment. Je sentis un courant traverser mon corps à chaque fois qu'il s'approchait de moi. Sensation indescriptible ! Le temps passa aussi vite que je me trouvais sous les draps, avec ma tête sur ses mains avec le levé du soleil. Mille et une question me prirent la tête. Je ne réussis pas à expliquer tout ce mystère qui a emballé cette nuit étrange. Il se réveilla aussi tôt, tout surpris de me voir avec lui. Il essaya de me présenter ces excuses, mais rien ne m'intéressait à ce moment. Je pensais à mon avenir, je m'imagine pas continuer ma vie avec une meuf, c'était un mec que je veux. Je me tournais vers lui et lui demanda: "Théo ? Tu me promets de rester avec moi à jamais ?"
À suivre...
