La douce lumière de la lune éclairait l'affreuse tâche de sang qui se propageait sur le banc immaculé de sa robe. Le vent glacial caressait ses joues enveloppées de gouttes salés. Appuyant fortement sur sa blessure pour essayer d'arrêter le flux abondant de sang qui s'échappait de sa poitrine, elle retint à peine un haut le cœur avant de s'effondrer sur le sol glacé. Soudain des flocons de neige commencèrent à tomber du ciel tel un déluge, l'enveloppant sans qu'elle ne puisse rien faire. Ses pensées se brouillaient, ses membres devenaient lourd, elle ne pouvait plus les bouger sans ressentir une profonde douleur. Elle se vidait littéralement de son sang et la neige, reposé sur terre, absorbait déjà cette couleur rouge si vif. Peu à peu elle se laissait prendre par la fatigue, par le désespoir....par la mort. «La vie humaine est une rosée passagère»