Par un soir d'automne monotone et pluvieux, les attiques d'un hôtel particulier nous offrent leurs secrets. Parmi leurs fragrances usées de poussières, de cire d'abeille lointaine se mêlant aux fleurs séchées s'accrochant péniblement au mobilier entreposé, de parfums musqués dépassés, l'on découvre un trésor d'amitié inestimé. Simple correspondance emplie de dévouement au premier coup d'œil, se révélant ensuite le reflet d'un pan de l'Histoire. La plume nous laisse entendre une dernière fois les mots, non pas d'une reine, mais d'une mère et femme désenchantée. J'ai nommé sa Majesté Marie-Antoinette.
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