Enfin l'heure du repas ! J'ai trop hâte ! Il avait dit qu'il avait une surprise pour moi. Je me demande ce que cela peut bien être. En attendant midi, j'ai eu le temps de faire tout les cahiers de bourses et même de préparer la réunion de cet après-midi. J'ai décidé de prendre les cahiers avec moi et de leurs donnée en mains propre mais je crois que c'était une mauvaise idée. Maintenant, je me trimbale avec un sac en tissus lourd de 27 cahiers format A5 de 180 pages chacun pesant 90 grammes soit 2,43 kilogrammes sur mon épaule droite. Sachant qu'il y a deux étages à 24 marches chacun pour descendre afin d'aller dans la cour et rejoindre Fabien et qu'il faudra descendre par la suite descendre 24 autres marches pour atteindre la cantine. Tout ça ajouté au fait que la réunion est au troisièmes étages du lycée soit un totale de 96 marche à remonter avec 2,43 kilogramme sur l'épaule droite. Ça commence à faire beaucoup pour une erreur idiote. Bon sincèrement, ce n'est pas le fait de porter 2,43 kilo de malheur qui m'énerve mais plus le fait que j'ai réussi à faire une idiotie pareil. Si je commence à commettre des erreurs pareil, je donne pas cher de leurs peaux ! Ma pauvre meute mais comment puis-je devenir une bonne Alpha si je fais des erreurs comme cela.
« Air, calmes. Ce n'est rien, en plus tu n'es même pas encore descendu. Tu te trouve devant la porte de la salle des délégués ! Tes clés sont même encore dans la serrure... »
Je n'ai pas répondu à Eolie mais je suis rentrer dans la salle de repos... J'ai mis les cahiers dans les boîtes aux lettres comme j'aurai dû le faire depuis le début. Sans une autre réflexion, je ressors de la salle et la ferme à clé. Après avoir descendu les deux étages, j'avance dans le couloir qui mène vers la cour. Ce couloir est d'un côté remplis de baie vitré menant vers la cour et d'un autre côté des bureaux les plus utilisé par les élèves. D'abord, nous avons à l'entrée, le bureau des surveillants qui est vitré de partout, même la porte est une porte fenêtre. Seul les adultes peuvent y entrer, si nous avons besoin de quelque chose c'est ici qu'il faut demander. On se sentirai presque à un guichet, trappe pour faire passer des objets, petit trou pour interagir avec l'autre. Ouais, ça peut paraître un peu effrayant vue comme ça mais il y a une raison. Cette pièce donne aussi vers l'extérieur avec le même système pour communiquer avec eux. De plus, il y a une fenêtre pour parler à ceux qui demande de sortir ou d'entrer dans le bâtiment donc cette pièce n'est pas très bien isolé face au froid. Si les fenêtres sont l'un des meilleurs isolants que l'on peut trouver ici, le plexiglasse lui, est peut-être l'un des pires. Juste à la gauche du bureau des surveillants, un mur les séparant d'un des conseillers principaux d'éducations. Un bureau plus petit mais avec une porte élève et une porte secrétaire. Le bureau du premier conseiller principal d'éducation ou du premier CPE est celui de Monsieur BERNARD. Avec une décoration des plus minimaliste son bureau fait très sombre face à celui de Madame DUVAL notre seconde CPE. Elle se trouve deux pièces plus loin, à côté du secrétariat. Le bureau est rose bonbon seules les portes en bois et son bureau sont d'une autre couleur que blanc ou rose. En passant, je vous est pas parler du secrétariat . Entre les bureaux deux se trouve une secrétaire pour prendre rendez vous avec les CPE, sa pièce ressemble plus à un bar qu'à un bureau. Elle dit que debout, c'est meilleur pour le dos et que bien sûr que c'est meilleure pour la ligne. Elle est juste adorable Madame MARIE. Elle, elle adore le bleu et le vert mais bizarrement son bureau ressemble plus à celui de M.BERNARD ou peut-être que les tas de feuilles toujours éparpiller partout donné assez de guetter pour ne pas ajouter d'autres décorations ? À côté du bureau de Mme DUVAL nous avons l'infirmier enfin le médecin de la meute qui vient la moitié de la semaine, "question de sécurité" disais mon père... On va pas s'en plaindre, c'est ce qu'il pouvait arriver de mieux pour le lycée même si c'est peut-être encore pour une année pas sûr qu'il revienne après l'obtention de mon baccalauréat...
« – Tu sais, tu peux très bien lui en donné l'ordre de continuer.
– Mais forcé quelqu'un n'est pas ce que je souhaite faire en qu'Alpha.
– Demande lui ! Peut-être qu'il aime ça de pouvoir être un soutien pour des centaines de lycéens.
– Est-ce ironique ou tu dis ça sérieusement ?
– Bien sûr que je suis sérieuse ! M. Julien n'a rien à faire la plupart du temps dans la meute. À la rigueur, quelques blessures qui se refermeront, nous ne somme pas en guerre et personne n'est extrêmement malade à ce que je sache...
– Je lui demanderai mais son prénom c'est Julien, son nom c'est CASTEL à ne pas confondre avec son fils Castiel. Rétorquai-je à ma louve.
– C'est pas de ma faute si tout cela est compliqué !
– Pourtant tu as accès à ma mémoire et tu fais encore des fautes sur notre entourage...
– Te moque pas ! »
Mon corps traverse la fin du couloir des surveillants. Je souris et fait signe à Monica l'une d'entre eux. C'est aussi la seule surveillante faisant partie de la meute. Mon corps passe enfin la porte donnant sur la cour. Fabien est là entouré de ses quatres potes à qui je n'ai jamais vraiment parler. Que font-il là à part Christopher qui est délégué en terminale scientifique tous les autres n'ont rien à faire au lycée cet après-midi. Je m'avance vers eux neutre d'émotion après tout, ils lui tenaient compagnie avant mon arriver.
– C'est bon ont est tous là, nous allons pouvoir aller manger. M'annonce tranquillement Fabien.
Mais, attend deux secondes... Je croyais que ce midi c'était rien que nous deux ? J'ai même demandé à Anaïs de reporter notre repas traditionnel de rentrée... Je ne bouge pas et attend des explications de la part de Fabien...
– Mais qu'est ce que tu fais ? Tu viens pas avec nous ? Me demande le seul garçon blond.
Mon corps ne bouge pas d'un pouce. Mais Fabien vient à moi en courant. Et bien, il en faut du temps pour remarquer que quelque chose ne va pas.
– Quelque chose ne va pas ?
– À ton avis Fab ?
– Euh, je sens de la haine émaner de toi... Dit-il avec un sourire crispé.
– Et pourquoi donc selon toi ? Lui rétorquai-je avec mon plus beau sourire hypocrite.
– J'ai fait quelque chose de mal ?
– Oh, bravo, je te félicite d'avoir l'esprit si vif. Non franchement, je vais éclairer ta lanterne. Tu m'as dit, rendez-vous midi pour manger tout les deux. Et là, tu te ramène avec ta bande de potes ! Tu crois ça correcte peut-être ? J'ai même demandé à Anaïs de reporter notre repas traditionnel de rentrée... J'ai reporté le seul moment fille que j'allais m'accorder durant les cinq prochaines semaines pour toi, tu te rend compte n'est pas ? Ajoutai-je avec un regard de haine et un profond sourire.
– Euh, je suis certain de n'avoir jamais mentionner un tête à tête...
– Mais c'est pas ça le problème ! M'exaspérai-je avant que mon ventre coupe court à notre discussion.
– On en parle plus tard, le plus important maintenant c'est d'aller manger.
C'est ainsi que nous sommes parti en direction de la cantine. J'ai pas placé un mot du repas. Pas faute d'avoir essayé mais ils ne parlaient que de sport. Après tout, cela semble normal, à quoi j'aurai dû m'attendre avec Derek et Julien, le premier est capitaine de l'équipe de foot du lycée et le second est le gardien de but. Franchement, ils pourraient faire un effort, une idée peut-être, essayer de m'intégrer dans la conversation. Je comprend que l'on ne peut pas parler de la meute avec tous ces humains qui nous entourent. Mais en même temps, ont aurai pue discuté de tellement de sujet, la famille; le bac; le lycée; les profs. Bon, d'accord les clubs font partis du lycée, ok, je suis une sciences économiques et sociales et eux des scientifiques mais un peu d'indulgence je mange avec eux quand même et c'est la pause pour moi aussi. Malgré tout, chacuns semblaient passionné par le sujet et ajoutait sa petite touche à la discussion alors je n'allais pas en rajouter en me plaignant pour un rien. Lorsqu'il fut temps de débarrasser nos plateaux pour repartir à nos occupations, Derek prit sans explication mon plateau.
– Qu'est ce que tu fabrique ? Dis-je dans la direction de Derek.
– Tu es aveugle ? Demande-t-il en arquant d'un sourcil. Je prends ton plateau.
– Ça j'avais remarqué mais pourquoi tu fais ça ? Tu n'as pas à le faire, je suis pas une assisté.
Derek poussa mon plateau contre ma poitrine et je le pris laissant sortir un soupir d'exaspération. Comment suis-je arrivé là ? Franchement, j'y comprends plus rien.
– Ça vas aller ? Me demanda l'un des garçons.
– Hum ? Fis-je perturbé dans ma rêverie.
– Cela fait bientôt un quart d'heure que nous sommes sortie de la cantine et tu n'as toujours pas dit mot. Ajouta Kévin.
– Ce n'est rien rassure toi.
– S'inquiéter c'est notre job maintenant. Dit Derek d'une voix qui transcende mon esprit.
– Comment ça ? Les interrogeais-je en me retournant vers eux.
– C'est simple nous sommes tes prétendants ! Lance Justin.
– Prétend... quoi ?
– Prétendants, P;R;É;T;E;N;D;A;N;T;S. Continue-t-il.
– Fab ne t'a rien dit ? Demande son cousin.
Non, fis-je de la tête alors que je me mise à chercher ce cabot des yeux.
– Il est où d'ailleur ?
– Il a dit qu'il partait aux toilettes, il y a même pas trois minutes. Tu es sûr que tu vas bien ? Me demanda Kévin.
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