Mardi 2 avril 2019 - 11h00 - en plein centre ville de Madrid.
C'était déjà notre deuxième journée en Espagne. La journée d'hier est passée à grande vitesse V. Nous sommes arrivés dans la maison, qui était en fait un immense appartement en plein centre de Madrid. Superbe appartement, nous avions deux chambres pour quatre, je partage la mienne avec Marylin. La surprise de cette journée là, c'était les deux fils de notre hôte: Mathéo et Esteban, qui avaient respectivement 17 et 15 ans. Esteban avait donc le même âge de nous, et en plus d'être très sympa tous les deux, c'était littéralement des dieux vivants. Esteban faisait la même taille que moi (j'étais une grande perche de 1,72), blonde, tout juste musclé, des yeux bleus et un sourire à faire tomber toutes les filles, dont Marylin qui tomba sous le charme au premier regard. On connaît toutes sa grande attirance pour les garçons obligations. Personnellement je craque sur Mathéo - j'ai toujours préféré les gars plus que moi - grand, bruns, des magnifiques yeux verts, des muscles visibles au travers de son tee-shirt blanc. Sur le moment le rouge me monta aux joues. Le midi nous avions mangé de délicieuse tomates-mozzarella. Puis l'après-midi Esteban nous avions fait découvrir le quartier, on avait vite toutes repéré un petit bar-restaurant au coin d'une rue qui avait l'air très sympa. D'un point de vue sur ce qui allait devenir notre Quartier Général en Espagne (ils servaient des Virgin mojitos ça a validé notre décision à 100%) ça s'appelait: Angeles. Le soir avant de nous écrouler de fatigue sur un fait un point sur notre sujet de potins préféré: les garçons. Nous étions toutes d ' accord pour dire que Esteban et Mathéo étaient canon. Marylin et moi n'étions pas insensibles:) mais Marine avait eu un coup de cœur pour Tommy, un ami de Gustave, lors du voyage, puis Flora son style de gars c'était asiatique. Enfin depuis qu'elle avait eu un coup de cœur pour un vietnamien, avec qui elle avait une chance, mais malheureusement elle avait ouvert les yeux trop tard. Je pense qu'elle n'arrive pas à l'oublier. La fatigue nous assomma. mais malheureusement elle avait ouvert les yeux trop tard. Je pense qu'elle n'arrive pas à l'oublier. La fatigue nous assomma. mais malheureusement elle avait ouvert les yeux trop tard. Je pense qu'elle n'arrive pas à l'oublier. La fatigue nous assomma.
Revenons à aujourd'hui, nous étions entrain d'aller à notre QG en compagne de nos deux magnifiques hôtes. Le soleil tapait déjà fort et il faisait près de 25 degrés, nos pas claquaient sur le pavé brûlant du centre de Madrid. Pour parler sur se débrouillait de mieux en mieux, des rires fusèrent entre nous.
Nous avions pris place dans le bar - restaurant dans le but d'y manger ce midi, ce mardi était une journée libre également. Une table de six personnes nous attendait, il n'y avait pas de voiture car il était relativement tôt et que les espagnols mangent plus tard que nous. Nous commençons par prendre tous un mojito (sans alcool bien sur) pour trinquer à notre rencontre.
- à votre santé!
- santé!
- à notre rencontre et ce voyage scolaire, ajouta Marylin tout en faisant un clin d'oeil dans ma direction, assise à côté d'Esteban, tandis que j'étais en face de Mathéo. Le contact passait bien entre nous deux. J'étais contente, voiture je me suis fixée un défi pour cette année: prends des risques, amusez toi, vis une vraie adolescence, tente de nouvelles choses, expérimente. Le fait de moi rapprocher de Mathéo m'a demandé de rassembler toute ma confiance en moi (ou ce qu'il en reste) et de mettre de côté ma timidité et ma confiance. Mon côté bon public m'a fait marqué des points, il me semble. Mais il faut que je profite sans m'attacher, dans moins d'une semaine nous repartons.
Marylin et Esteban étai ent tranquillement entrain de se charrier sur leurs goûts musicaux respectifs, Marine et Flora parlaient du dernier Marvel, lorsque tout à coup la porte en verre du restaurant s'ouvrit c'était le trio de Louann, Ma ë lle et Thais accompagnées de la fille de leurs hôtes, Anna, qui avait notre âge (c'est à dire 1 5/16 ans) Marylin avait dit à Louann où nous nous trouvions, alors qu'elles nous avions rejointes. On fit les présentations entre nos accompagnateurs, ça n'échappa à personne, et surtout pas à Marylin, qui est très observatrice, que entre Anna et Esteban des égards enf l ammés s'échangèrent. Je sentais son agacement et même peut-être le regret de leur avoir communiqué notre localisation. L'atmosphère légère et ensoleillée avait tout à coup assombrie. Elles commandèrent des mojitos également et nous trinquâmes. Quelques minutes après que les premières blagues aient été dites, que les premiers rires aient éclatés, la porte en verre du bar se rouvrit. Je ne m'en préoccupa pas, trop obnubilée par notre débat sur les céréales avant ou après le lait
- Owen! Cria soudain Thais, Owen était son copain depuis deux ans, c'était le plus long couple des troisièmes et aussi l'unique. Surprise par ce cri je me retourna dans la direction vers laquelle elle agitait nerveusement sa main, avec des ongles parfaits, tel une vraie peste. Thais à l'air très hautaine mais c'est en vrai une fille brisée qui a besoin d'attention. J'ai déjà eu l'occasion d'en parler avec elle - en tant que psychologue de mes amies / amies et des amies d'amies - et elle prend son rôle de peste hautaine qui est sûre d'elle comme protection. Étant plus jeune elle a été brisée amicalement et elle ne veut plus revivre ça. Après cette conversation j'ai su l'apprécier à sa juste valeur,
Donc, quand je vis qui est entré, et qui s'approchait de notre table - qui devenait maintenant une table digne d'un mariage- je recracha ce que j'avais en bouche dans mon verre (sur repassera pour le sexy de cette situation mais c'était ça ou mon court recouvert de mojito). Owen, Ulysse, Hugo, Gustave, Tommy, Ethan et Mathis (le groupe des garçons avec qui nous avions sympathisant dans la voiture pour résumer) se rajoutèrent à notre groupe, nous occupons maintenant 2 deux tiers des chaises et tables du bar. Un grand moment de gène s'installa entre notre quatuor, à contrario le trio était ravi: Thais retrouvais son copain, pour Louann l'occasion de se rapprocher d'Ulysse et pour Maêlle l'occasion de se rapprocher d'Hugo. Je voyais d'un mauvais œil la relation Maëlle-Hugo, malgré que je ne l'aimais plus, les voir si proches, entraîneur de se draguer devant mes yeux effaça mon sourire quelques instants. J ' avais un tic de rire de stress, d'angoisse ou de gène (en général dans les situations où rigoler n'est pas la réaction attendue) donc furtivement je commence à rigoler, un peu seule mais vite rejointe par Mathéo, qui me demande de prendre pour une folle. Si le fait que je rigole le fait rire aussi, alors j'ai tout gagné. Je vis ensuite Gustave qui me regardais, nos regards se croisèrent et il détourna son regard pour aller s'asseoir à côté d'Anna. Je vis son regard se poser sur les formes d'Anna puis détourna le regard. nos regards se croisèrent et il détourna son regard pour aller s'asseoir à côté d'Anna. Je vis son regard se poser sur les formes d'Anna puis détourna le regard. nos regards se croisèrent et il détourna son regard pour aller s'asseoir à côté d'Anna.Ils ont quoi à tous se draguer là! Ça pue l'amour à plein nez.Flora qui avait très vite comprend la situation malaisante dans laquelle j'étais, proposition à Maëlle de l'accompagner commandant des boissons au bar, elle a réussi même à prendre Anna avec elle. Ces quelques minutes de répit laissèrent le temps à Marylin et moi de souffler. On s'échangea un regard plein de désespoir que Marine comprend et nous fit son sourire compatissant. Marylin changea de place pour se remettre à coté d'Esteban et moi je regardais Gustave qui n'avait toujours pas répondu à mon message. Soudain je senti le besoin de moi faire remarquer aux yeux de Mathéo, mais surtout aux yeux de Gustave qui regardais Anna au loin. J'attendis donc le retour des trois filles avec nos mojitos. Je rapprocha donc mon verre du bord de la table (vers moi) pour faire en sorte que le coude d ' Anna touche le verre puis le renverse sur moi. Elle passait pour la méchante qui à renversé mon mojito et moi pour la victime. Pendant que je mettais au point mon plan Marine me regardait avec un regard interrogateur eet septique. Une fois le verre en bonne position s'interpella Anna pour qu'elle se retourne et que son fils coude cogne contre mon verre. Rien ne se passe comme prévu, au lieu que soit soit son coude qui reversa le verre ce fit le mien, je fis moi-même tomber mon verre plein de délicieux mojito sur mon short. Le verre atterrit sur le sol dans un bruit assourdissant. Mon plan avait totalement échoué. Tout le monde avait le regard sur moi, je rougis, honteuse. Puis des éclats de rire fusèrent, je passais vraiment pour la conne de service, j'esquissais un sourire pour ne pas paraître en colère contre moi même. Anna me propose une serviette en papier avec un sourire moqueur au lèvres. J'accepteeai et lui rend un faux sourire plein de haine. Gustave me regardais en rigolant, son sourire me fis sourire, tout comme celui d'Hugo et celui de Mathéo. Ces putain de sourires ne me suffirent pas à retrouver ma bonne humeur, je demande à Mathéo si on pouvait pouvoir retourner à l'appartement pour que je puisse me changer. Il accepte, dans ma tête c'était ma seule victoire du jour: passer un peu de temps seule avec lui. je demande à Mathéo si on pouvait pouvoir retourner à l'appartement pour que je puisse me changer. Il accepte, dans ma tête c'était ma seule victoire du jour: passer un peu de temps seule avec lui. je demande à Mathéo si on pouvait pouvoir retourner à l'appartement pour que je puisse me changer. Il accepte, dans ma tête c'était ma seule victoire du jour: passer un peu de temps seule avec lui.
Sur le trajet sur un peu, tout en dégustant une glace au citron.
- tu l'aimes bien Gustave? J'ai vu comment tu le regardais
- quoi? Non .. Cette question m'avais déstabilisée, Gustave c'était juste un ami, rien de plus.
- ah, tant mieux. Je t'apprécie beaucoup tu sais, je voudrais pas que tu souffres pour quelqu'un qui vaut pas la peine, j'ai vu qu'il louchait sur les formes d'Anna.
Je rougis, premièrement il est venu de dire qu'il tenait à moi, je pétillait intérieurement, Gustave pourrait bien se rincer l'œil sur Anna sa m'importait peu. Deuxièmement cela signifie qu'il m'a aimé pendant ce repas.
- moi aussi je t'aime bien haha, ça fait pas longtemps - uniquement deux jours je sais - mais tu a l'air de quelqu'un de bien, répondis-je avec un sourire timide, en fixant mes pieds.
C'était rare que je dévoile ce que je ressens, alors faites avec autant de facilité - dans une autre langue en plus - m'étonna moi même. Lui semblait contenu, il me regarde avec ses beaux yeux et je fondis une fois de plus. Il fallait avoir tellement de succès avec les filles, peut-être même qu'il avait une copine, à cette pensée que je regrettais mes paroles précédentes et pressa le pas.