Falling for you : Through you...

By Alex_Hg

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Sous contrat d'édition - à paraître en 2025 ⏳️ Lauréat des Wattys 2020, catégorie Young Adult ✨ Anciennement... More

AVANT-PROPOS
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SOUS CONTRAT D'EDITION

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By Alex_Hg

A L L I S O N

La semaine de rentrée est déjà presque écoulée. Ce soir, c'est le weekend et je suis contente d'enfin en finir avec les discours faussement motivants des professeurs qui nous répètent inlassablement que toutes les matières qu'on étudie sont importantes – surtout la leur. Mais cette journée risque de s'annoncer longue : j'ai deux heures de soutien avec Lucas.

Et je n'en ai aucune envie.

Malheureusement, j'ai besoin de cette option dans mon dossier... donc de Lucas. Je n'aime pas savoir qu'une partie de ma réussite va ainsi dépendre d'une personne à l'image peu sérieuse, sur laquelle je ne suis pas sûre de pouvoir compter. Pour prouver mes capacités, les siennes devront être affirmées, affinées, augmentées ! Et de ce que j'ai vu de lui ou entendu, il excelle seulement dans le sport et cette course infernale à la popularité. Un don certain pour les sciences humaines – se mettre les gens dans sa poche, charmer les filles –, mais aucune affinité avec tout ce qui a trait aux sciences appliquées.

Être en présence du sportif risque d'être vraiment plus compliqué que prévu, alors même que ce n'est rien. Rien du tout. Seulement deux petites heures insignifiantes durant lesquelles nous allons étudier. Je peux survivre à ça.

Je prends une profonde inspiration, puis expire avec force pour me débarrasser de cette angoisse étouffante qui pèse sur ma poitrine depuis des jours. C'est si stupide de stresser pour une chose aussi banale, à laquelle je me suis inscrite de moi-même. Si ça ne se passe pas bien avec Lucas, j'irai simplement voir le prof. Pas besoin de tergiverser autant.

Mais mon cerveau d'angoissée ne me laisse aucun répit. Il s'imagine déjà que si ça se passe mal, en plus d'une humiliation que le beau brun pourrait m'infliger pour « x » raisons, je pourrais ne pas certifier ma dernière année de soutien scolaire et ainsi sous-évaluer mon dossier et ainsi ne pas entrer dans la faculté de mes rêves, voire même dans celles de mon top cinq, car les recruteurs penseront que je me suis relâchée sur la dernière année, que je me suis reposée sur...

OK, on se calme.

Rien de tout ça ne va arriver. Ce n'est que du soutien scolaire, pas une épreuve de mon diplôme de fin d'études, encore moins un entretien d'entrée.

Mais en même temps, c'est si important.

Si je rate ça, si je ne suis pas admise dans l'université que je vise, alors mon plus grand rêve prend feu, n'abandonnant derrière lui que les cendres d'objectifs médiocres, loin de valoir tout le travail que j'aurais fourni toutes ces années.

Le soutien doit fonctionner ; mon dossier ne peut être entaché par ça. Du moins, pas par une tierce personne. C'est un paramètre gérable, dont je refuse la moindre influence.

Bon sang, pourquoi le bus n'est pas encore arrivé au lycée ?

J'ai bien trop de temps pour tourner en boucle mes problèmes irrationnels, mes peurs profondes et les scénarios dignes d'Hollywood que confectionne mon anxiété. Si je ne parviens pas à entrer à la fac en médecine, peut-être pourrais-je me tourner vers le cinéma ou l'écriture avec une telle imagination !

En attendant, je dois essayer de ne pas penser au pire.

Les freins du bus crissent et je suis soulagée de retrouver le lycée. Même si je ne suis toujours pas enchantée par la perspective que m'offre cette journée, je tente de me rassurer en me rappelant qu'après mon cours avec Lucas, je serai chez moi, au chaud, pour terminer la dernière saison de Lucifer, sans plus songer à quoi que ce soit, ou qui que ce soit...

Sans perdre de temps, après m'être rafraichi les idées grâce à l'air frais, je rentre dans l'enceinte de l'établissement pour attendre mes amies. Je m'avance sur l'une des grandes pelouses verdoyantes, puis m'installe à une petite table ronde, en pierre, dont le banc du même matériau me gèle instantanément les fesses.

Je jure dans ma barbe, avant de m'évader sur les réseaux sociaux pour patienter.

Depuis vendredi dernier, j'ai bien entendu eu le temps d'éplucher l'Instagram de Lucas et je suis presque déçue de ne pas avoir grappillé plus d'informations à son sujet. Hormis qu'il est un très – très – beau garçon et est aussi photogénique qu'un mannequin, qu'il a un grand frère, sans doute une tonne d'amis et, qu'en plus d'être un sportif, c'est un musicien, je n'ai rien découvert de vraiment nouveau. À chaque post, il complétait inlassablement la liste des indispensables pour être un « populaire ». Comme un CV, il démontre toutes les capacités et l'expérience nécessaires pour avoir une place au sein de ce groupe. Et je me demande son niveau de ressemblance avec ses congénères pour être si bien intégré ? De combien de vices a-t-il dû affirmer la possession pour rester parmi eux ? Est-il comme lui ?

Lucas apparaît sur le chemin menant vers l'entrée principale du bâtiment. Il foule le gravier avec assurance, le menton haut ; son allure exulte la confiance en soi. Je l'observe, sans pouvoir retirer mon regard de sa silhouette élancée, couverte par l'uniforme de l'école qui lui va un peu trop bien pour me laisser croire qu'il fait partie du commun des mortels. La chemise blanche forme un joli contraste avec son teint légèrement halé ; le pantalon beige, droit, lui offre un grande silhouette ; et le rouge de la cravate se marie bien avec le brun de ses cheveux.

Une pointe d'envie pique mon cœur devant le spectacle qu'il offre. Il marche sans se soucier de qui que ce soit, de quelconques jugements. J'aimerais savoir ce que ça fait de croire que les gens vous complimentent en vous jetant un coup d'œil, ce que ça fait de ne pas frôler la crise d'angoisse lorsque trop de personnes se tournent vers vous. J'aimerais vraiment, car je n'ai jamais connu le goût fort et enivrant de la confiance en soi. Toutes ces années, je n'ai expérimenté que l'âpre saveur de la honte.

Lucas finit par disparaître derrière les portes d'entrée et je secoue la tête pour effacer son image de mon esprit. Je me focalise à nouveau sur mon téléphone, découvrant un message de Melissa. Je lève les yeux et remarque mon amie, accompagnée de Noreen, m'attendant au bord de la pelouse. Sans perdre de temps, je les rejoins.

— À qui pensais-tu pour ne pas nous avoir vues ? me taquine Melissa dès que je suis à leur niveau.

Elle arbore un sourire en coin tandis qu'on s'avance vers l'entrée du bâtiment.

— Rien, je stresse pour le soutien.

— Ça va bien se passer. Y'a aucune raison pour que ce... Lucas soit pire qu'un autre, m'assure-t-elle.

— Ce n'est pas ça, soupiré-je. Il faisait du foot, Mel', il doit forcément le connaître. Je n'arrête pas de penser que...

— Alli', Voldemort n'est plus là.

Je ricane face à la comparaison, mais je suis la première à éviter de prononcer son prénom, comme s'il était maudit.

— Et même si Lucas le connaît, reprend-elle, y'a peu de chance qu'il soit comme lui.

Mais ce n'est pas impossible. Et avec le super karma merdique que j'ai récolté je ne sais où, Lucas pourrait être son meilleur ami !

— Je sais, mais je n'arrive pas à me sortir cette idée de la tête.

— Laisse-lui le bénéfice du doute, intervient Noreen, la voix de la raison. Perso, je n'ai jamais rien entendu d'horrible le concernant.

— Pas faux.

Pour un populaire, Lucas est... discret. En plus de son compte Instagram privé, je dois bien admettre que moi non plus, je n'ai jamais eu vent d'un fait consternant à son sujet. Mais même si je ne souhaite pas le condamner avant d'avoir eu l'occasion de parler plus de cinq minutes avec lui, je ne peux empêcher mon cœur de se barricader, comme s'il se préparait à la bataille de sa vie.

— D'ailleurs, reprend Noreen, j'ai pensé que Charly et moi pourrions vous accompagner pour cette séance ? Au moins, tu stresseras moins.

— Très bonne idée !

Mes épaules se détendent et le nœud dans mon estomac me paraît moins serré.

Elle m'enlève une épine du pied. Ce sera bien moins gênant si je suis avec mes amis !

— Mais s'il est vraiment très gentil, ajoute Melissa quand on arrive à notre salle de cours, fuis.

Je ricane et secoue la tête. Parfois, elle est pire que moi. Heureusement que Noreen est là pour contrebalancer nos excès.

— Les beaux garçons gentils, populaires en primes, c'est forcément louche.

— N'importe quoi, râle Noreen. Il est peut-être naturellement sympa.

— J'aimerais sincèrement y croire, affirme Melissa d'un ton peiné.

Mais je la comprends, parce que je perds de plus en plus foi en l'être humain et ses capacités à la bonté. Noreen, qui a pourtant affronté la méchanceté gratuite, dans son état le plus brut, ose toujours se persuader que les gens face à elle ne lui veulent aucun mal. Parfois, je me surprends aussi à y croire... avant d'être déçue, encore.

— Bref, vous me raconterez comment s'est passé votre soutien ! Et je veux tout savoir, sourit Melissa, comme si j'allais à mon premier rencard.

***

Arrivée à la bibliothèque, je m'installe avec Charly et Noreen à une table près d'une des grandes fenêtres. Le lieu est terriblement silencieux, tout juste perturbé par les quelques élèves qui toussent ou le battement de leurs chaussures contre le parquet qui grince. J'informe Lucas de ma position par message, puis sors mes affaires pour commencer à bosser en attendant.

Les minutes défilent, mais aucun signe de mon binôme. Ni sur Instagram ni en vrai. Je n'ose pas envoyer un autre message, par crainte de trop insister. Après tout, s'il décide de ne pas venir, le harceler n'est clairement pas ce qui changera quoi que ce soit à son choix.

— Il a oublié ? me demande Charly en chuchotant.

— J'en sais rien.

Je regarde mon téléphone puis à travers la vitre, pour voir s'il arrive. Mais à la place, je remarque sa silhouette immanquable qui se dirige vers la sortie de l'établissement à la suite de la plupart des élèves, accompagné d'une fille dans mon option sport.

Dans le doute, je renvoie un message sur Instagram, sans plus la moindre gêne. Mais pas un seul vu, pas de réponse. Au lieu de ça, Lucas sourit à la blonde à ses côtés, discute avant elle, avant de disparaître hors du lycée.

— Je crois plutôt qu'il n'en a rien à faire, informé-je mes amis.

Et le manque de réponse de sa part durant toute la séance me le confirme.

Quand j'ai terminé, je pars prendre le bus avec Charly, qui n'habite pas loin de chez moi.

— Il a peut-être eu un empêchement ? suggère le brun.

— Ou la flemme.

Il hausse les épaules, peu certain, puis me demande :

— T'es déçue ?

Je fronce les sourcils. Déçue de quoi ? Que Lucas ne soit pas parvenu à me prouver qu'il n'est pas comme j'ai pu l'imaginer ? Non.

— Plutôt agacée.

— Pourquoi ? C'est lui que ça pénalise, non ?

— Si le prof ne veut pas que je change de binôme ou ne me trouve personne d'autre, je serai celle pénalisée, car je ne pourrais plus faire de soutien. Et lui, il s'en sortira sans rien.

Charly grimace et lorsque le bus arrive, nous montons ensemble et nous installons au fond. Je décide de changer de sujet, ne souhaitant pas m'attarder plus longtemps sur l'absence de Lucas. Mon ami semble vouloir me parler de quelque chose, mais à chaque tentative, il abandonne et continue à blaguer pour camoufler le malaise incompréhensible qui le saisit.

Je suis décontenancée de le voir ainsi ; il n'est pas du genre à y aller par quatre chemins. Mais de toute évidence, le sujet est sensible et il ne sait pas comment débuter la discussion. Et lorsque je me décide à lui tendre une perche, il s'arme d'un grand sourire et m'assure qu'il m'en parlera une autre fois, quand on aura plus de temps.

Ma curiosité est piquée à vif, mais le bus atteint son arrêt et mon ami me quitte avant que je ne puisse lui tirer les vers du nez.

Peu de temps après, j'arrive enfin chez moi. Je salue ma mère qui s'affaire dans la cuisine, puis monte à l'étage. Je redescends les marches et demande où est ma sœur après avoir remarqué la porte ouverte de sa chambre. Si Lucy n'est pas enfermée dans cette pièce, c'est soit qu'elle est partie sur une autre planète, soit qu'elle est malade et je l'ai raté en train de mourir sur le canapé du salon.

— Elle ne va pas tarder et je te conseille de rester dans ta chambre, car elle va prendre un savon. Ça fait qu'une semaine que les cours ont débuté et elle a déjà séché quatre heures !

— OK, je réapparaîtrai quand tu sortiras le drapeau blanc.

Ma sœur et moi n'allons pas dans le même lycée. J'ai réussi à obtenir une bourse pour intégrer l'établissement privé de notre ville grâce à mes résultats scolaires exemplaires, tandis que ma sœur a toujours voulu continuer son cycle en public, auprès de ses amies. N'ayant pas les mêmes objectifs, ma mère a accepté et pensait que garder un environnement connu lui permettrait peut-être de mieux s'épanouir. Mais ce début d'année semble prouver le contraire...

Je file m'enfermer à l'étage pour continuer la saison finale de Lucifer, mettant le son assez fort pour ne pas entendre quand ma sœur rentrera et que la dispute éclatera. Je déteste cette tension étrange qui rôde au-dessus de nos têtes depuis une semaine. Depuis que Lucy a retrouvé ses « amies », aussi dignes de confiance que l'était Rachel pour moi au début du lycée. Je n'aime pas voir la différence de comportement de ma benjamine pendant les vacances d'été et lorsqu'elle revoit ses amis qui l'ont ignoré les mois précédents. À chaque rentrée, c'est toujours la même rengaine, mais cette année, elle a débuté plus tôt et plus fort.

Alors que je me concentre sur ma série, mon téléphone vibre sur le matelas. Mes sourcils se froncent devant la réponse de Lucas sur Instagram.

[lucaspaxton_ :] Hey ! Je viens de voir ton message ^^' Je suis vraiment désolé de pas être venu, comme j'avais un autre truc d'important qui à la base n'était pas prévu, j'ai totalement zappé ! J'espère que tu m'as pas attendue trop longtemps avant de rentrer chez toi. Et y'a moyen qu'on remette la séance à dimanche ?

Il est sérieux ?

Qui ne regarde pas son téléphone pendant plus de trois heures ?

OK, non, mauvaise question !

Comment peut-il avoir l'audace de me demander de rattraper la séance un dimanche ? J'ai mieux à faire de mes journées que me déplacer je ne sais où pour que LUI puisse avoir de bonnes notes alors que c'est LUI qui a raté notre rendez-vous !

Je prends quelques minutes avant de répondre, agacée qu'il ait le culot de croire qu'on va remettre ça un maudit dimanche. Il n'a pas pensé que je pourrais voir mes amis, ma famille ou tout simplement aller à l'église ? Ou alors il s'est dit que j'étais une pauvre fille pathétique qui n'attendait que ça, passer du temps avec un bel athlète dans son genre ?

Cette pensée m'arrache un haut-le-cœur.

Parce que c'est trop plausible. Et c'est affreusement douloureux de croire que, comme trop de personnes, il a sans doute bâti cette vérité me concernant. Celle d'une fille qui n'a pas mieux à faire qu'accepter.

Mais comme la plupart, il se plante.

[moi :] T'avais l'air occupé en sortant du lycée, effectivement. Dimanche c'est pas possible. C'est soit vendredi, soit jamais. À toi de voir.

J'efface la première partie du message, qui n'est pas appropriée, même si je le pense. Il me prend vraiment pour une idiote. Il croit que j'ai pas compris ce qu'il avait de mieux à faire ? Mais il pourrait draguer en dehors de ses heures de travail, surtout quand on est censés se voir.

Finalement, je retape toute ma réponse pour ne pas paraître trop en colère.

[moi :] C'était si difficile de me prévenir que tu avais autre chose d'important ? Et désolée, c'est pas possible dimanche. Je peux vendredi après les cours, à toi de voir.

Et j'envoie. C'est moins agressif que le précédent, moins ultimatum.

[lucaspaxton_ :] Je ne pouvais pas : j'avais oublié, tout court. Vendredi, je ne peux pas. S'il te plait, je suis vraiment désolé, y'a pas moyen pour dimanche, lundi ou même mercredi ?

Je soupire. Mes pouces dansent au-dessus de mon clavier, hésitants.

Est-ce qu'il ment ? Oublier un truc aussi important, il se moque forcément de moi.

— Alli', on va passer à table ! Alliiiiiiiii !

— J'arrive ! réponds-je en sortant de la chambre pour rejoindre la cuisine.

Tout en m'installant, j'hésite à accepter pour lundi. Ce jour-là, j'ai sport en dernière heure et j'aime rentrer chez moi tout de suite après. Je déteste l'idée de rester au lycée après avoir autant sué.

Je me mordille la lèvre inférieure, soupire, et finis par envoyer :

[moi :] OK ! À lundi et préviens-moi si jamais tu as autre chose de plus important à faire.

Je dépose mon téléphone loin de la table, ma mère détestant ça, et dans une ambiance encore tendue par la dispute que Lucy et elle viennent d'avoir, nous débutons le repas. Je tente de faire la discussion ; ma mère se laisse facilement entraîner tandis que ma sœur reste fermée comme une huitre.

Quand le dîner est fini, ma cadette débarrasse son assiette puis file dans sa chambre, comme le cliché d'une ado qu'elle incarne à merveille depuis l'année dernière.

— Il faudrait que tu essaies de lui parler, ma chérie. Elle t'écoute plus toi. Moi, elle ne veut rien entendre, car elle croit que je suis là seulement pour l'emmerder, soupire-t-elle.

Ses yeux verts, si différents des miens, renferment une certaine tristesse qui me serre le cœur. J'opine du chef, sans réelle conviction. Car ma sœur s'est éloignée de moi ces derniers mois et est toujours sur la défensive dès que je lui parle. Impossible de caser un mot sur ses amis, sur leurs comportements tout sauf sains envers elle, sans que ça ne parte dans des cris.

Après avoir aidé pour la vaisselle, je rejoins ma chambre. Je ferme la porte, retrouvant ma bulle, celle infranchissable par quiconque, même par ma famille. Le besoin d'être seule m'assaille, celui où uniquement mes pensées me parasitent. Pas de place pour les émotions voguant tout autour de moi, mais seulement pour celles animant mon cœur.

Je reprends ma série, puis jette un œil à la réponse de Lucas.

[lucaspaxton_ :] okayyy, parfait. Et encore désolé. Bonne soirée ^^

Mon estomac se serre. Parce que je ne sais pas à qui j'ai affaire, ce que je peux croire de lui, ce que je dois attendre de nos échanges. J'ai honte, mais j'ai peur qu'il soit comme lui. Cette idée me hante, me consume. Mon cœur n'est pas encore guéri et mon âme porte toujours les stigmates de cette histoire. 

__________________________

Hello ! Comment allez-vous ? J'espère que vous passez une bonne semaine ✨

Bon, ça commence doucement, mais j'espère que ça vous plaît ! 

A votre avis, qu'à pu vivre Allison pour être aussi méfiante envers Lucas ? Pas de spoil svp pour ceux qui ont lu l'ancienne version, merciii !

Quelle impression vous laisse Lucas pour le moment, même si on l'a quasiment pas vu ahah ?

Pour les anciens lecteurs, j'espère que cette nouvelle version de leur rencontre etc vous plaît ! Perso, j'en suis contente dans le sens où je retrouve ce que je souhaitais vraiment comme ambiance et surtout, Allison colle plus à l'image que j'ai d'elle 🤗

Voilà, en tout cas, n'hésitez toujours pas à laisser des commentaires et me faire des retours 🙏🏻

Je vous souhaite une très bonne fin de journée 💋

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