Recueil d'os miraculous

By NikoKura

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Un recueil d'os miraculous à trois quart triste! Ce recueil est juste pour m'amuser alors je posterais peux ê... More

Vivant ou mort ?
Fuyons
Succession de Ladybug et Chat Noir
Mari-age purrfect
(Partie1) L'enfance de Chloé
(Partie 2) L'enfance de Chloé
🐞🐱Commande d'Os🐱🐞
Huit ans vite écoulés
Écoute Nino
Devenus dieux
La noyade
Tikki et Plagg: Toute une histoire
Une vie à deux
Bon retour cher journal
Un Papillon pas si noir
Une merveilleuse femme
Anecdotes de nos deux héros!
Légèreté d'une coccinelle
<<On apprends tous de notre passé>> - Marinette
Petit montage
Unlucky Charm
Question, question. Aucune réponse.
Qu'un vulgaire rêve.
Renouveau
🔞Histoire de Jalousie🔞
1)Une vie contre une vie, telle est le voeu
2)Une vie contre une vie, telle est le voeu
Et si.
Flashback
Trop de surprises et d'étonations
Ironie du sort
Musique, n'est plus le seul bien
Court. Une suite ? À vous.
Court. La suite.
Espoir
Dans de beaux draps
Imagination après l'épisode Loveater
Une âme, une aura
Sombres nuits
Épilogue Une âme, une aura
Ange Gardien. Une suite ? À vous
Chat Blanc, Chat Noir, Adrien Agreste
L'alcool est à boire avec modération.
Si il n'y avait pas eu Chat Blanc...
Douce chanson
Jolie folie
#Ninocoup-de-gueule
Instinct
Un autre monde #1
Réveillon décadant 🔞🔞🔞
Un loup sous l'emprise de Cupidon
Ange Gardien, la suite !
Un parallèle de Chat Blanc
Du mental lié au physique
Désastre
Création de la Fin
Traumatisme d'akuma
Révélation à la con
Pourquoi tu souris ?
Adrien, Dieu de la mort à temps partiel
Marinette ? Une girouette. Adrien ? Un Idiot. Un hôtel ? Trivago.
Retrouvé dans la corbeille
La mort c'est con, la vie aussi. On mélange, et ça donne survivre.
Les murs ont des oreilles. 🔞
Vol à l'arrache
Jalousie maladive
Mafieux, démon et domination
C'est si bon de faire un caprice. Caprice adopta, Caprice de Chat.
Secret bien gardé 🔞
Une fête, deux couples, et du cul 🔞🔞🔞
Reflet d'une insuffisance
Pour toujours et à jamais.
Nouvelle gardienne
Danse et Jazz
La rencontre #AUroyalty
Rêvasser

À nos souvenirs

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By NikoKura

Elle coiffait ces cheveux gris, plus un seul n'était brun, sa brosse passait et repassait sur une même poignée de cheveux. La propriétaire des fils d'argents se coiffait mécaniquement, suivant les mêmes gestes chaque matins. Le regard vide, elle se souvenait d'il y a quelques semaines, son mari l'avait quitté en souriant dans son sommeil. 

Il l'avait enlacé tendrement le soir, et dès l'aurore elle s'était réveillée avec surprise. Son époux grincheux lui servait de réveil, jugeant que la journée ne pouvait que bien commencer pour les lève tôt. Elle ria doucement à ce souvenir, lui qui dormait jusqu'à midi lorsqu'ils étaient jeunes.

La vieille dame bailla, déjà fatiguée en début de matinée. Un homme blond dans la quarantaine entrait, s'avançant en se déhanchant de droite à gauche comme les serpents, ou bien les chats. Il embrassait le cuir de sa chevelure argentée en guise de salutation. Elle lui souria tendrement, ces yeux ressemblants à un lac paisible rencontra un bleu océan tout aussi serein. Elle lui caressa affectueusement sa touffe blonde avec un air enfantin. Il pesta malicieusement et posa un baiser sur la paume de main qu'il avait arrêter avant que sa coupe ne soit totalement détruite.

_ Maman tu va me décoiffer !

La mère observa son fils avec fierté, il lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. Cheveux blonds soyeux, quelques cheveux d'argent entremêlés, un vert bien dissimuler dans ces prunelles, une carrure fine et pourtant si musclé. La quarantaine et encore tout aussi séduisant et charmeur.

_ Maman ils nous attendent. Tu es prête ?

Pressé, il l'aida à se lever, l'arthrose fragilisant les genoux de la veuve, ils quittèrent rapidement le manoir et montèrent dans une crossover noire. La vieille dame grommela dans sa barbe, elle haissait être ainsi pressée, cela l'angoissait, et le stress s'était lié assez à sa vie pendant des dizaines et des dizaines d'années pour qu'elle l'importune dans son vieil âge.

_ Mon petit chat je sais que tu es impatient mais pour l'amour de dieu je n'ai pas oublié l'heure et on y sera à temps. Alors calme toi où je demanderai à ce que ce soit tes frères et soeurs qui viennent me chercher la prochaine fois !

_ Désolé 'man

L'homme soupirait, une lueur de tristesse tapis au fond de ces yeux lorsqu'il regardait sa tendre mère. Cette dernière passa vite l'éponge s'extasiant sur de vieux souvenirs qu'elle radotait en apercevant des rues ou des monuments. Arrivé à destination, étant un gentleman le fils ouvra la portière et l'amena à l'intérieur d'un grand jardin. L'ancienne travailleuse s'était tut, elle n'était jamais venu ici, ces sourcils se froncèrent, une impression de déjà-vu la traversant. Un homme brun en costume accompagné d'un autre homme plus mince et plus petit, et semble-t-il plus timide, allèrent à leur rencontre, il salua le blond et enlaca la petite dame avec douceur.

_ Mère, on a failli s'inquiéter !

Elle lui tapota la tête et lui embrassa la joue, rieuse.

_ Voyons mon ange je ne vais pas disparaître d'un claquement de doigt ne te fais pas de telle frayeur !

Elle se moqua gentiment de son deuxième fils, vieille elle l'était, snob elle l'était de loin, pour une mamie elle était bien conservée et très maline. Entourés de ces trois hommes, ils s'en foncèrent plus loin entre l'allée de dalles de pierres. Une magnifique jeune femme les attendait au bout, près d'une énorme cabane de fer et de verre. Deux enfants lui courraient autour, et un autre était niché dans son cou, ces longs cheveux bleutés cachant la petite. Une femme rousse discutait avec elle, alors que son, potentiel, mari jouait avec les enfants.

Même si en vérité la grand mère savait qu'il les poursuivait pour calmer ces chenapans. Ils se saluerent tous, la dame était comblée, tout son petit paradis était autour d'elle, il manquait plus que son époux qui était toujours en retard. Elle se tourna vers l'ainé qui s'accrochait à son bras.

_ Tes enfants ne sont pas là mon chaton ?

Elle était peinée, elle qui avait hâte de tous les retrouver, il lui manquait deux à l'appel. Le blond soupira tristement, lançant un regard plus que coupable à sa femme, la rousse au regard orageux, et à son frère et sa soeur.

_ Maman c'est des ados tu sais, ils étaient occupés dans leur devoir, ils ont récupérés nos gènes du retard !

Il ria se grattant la nuque gêné. La matriarche hocha la tête complètement d'accord, elle rigola même, toussant par moment, ces petits enfants avaient gagné un mauvais trait de sa personnalité.

_ Ils grandissent si vite.

Elle savait qu'elle prenait de l'age, mais ce n'était pas plus mal, il y avait un âge pour tout. Elle était même heureuse d'être encore là près de ces enfants et petits enfants, les admirer grandir et faire leur vie. Les discussions reprirent, un moment pour tout, un instant pas pour rien, la jolie famille déposèrent des fleurs sur une immense plaque de marbre, gravé d'or. C'est là qu'elle se rappela sa venue ici, l'ancienne tisseuse reprit une mine mélancolique, son coeur à qui il manquait deux pièces, son époux et sa fille à l'intérieur de ce caniveau.

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Elle se leva en plein milieu de la nuit, le froid à ces côtés sonnant comme une alerte. Elle courrut aussitôt vers une vieille boite de couture, à son contact la boîte se transformait, la nuit cachant ces changements. Un coffre rouge à pois noir lui faisait face. La vieille femme l'ouvrit avec précaution et compta les bijoux et les compta de nouveau pour s'assurer de la réalité. Ils étaient tous là, il n'en manquait aucun, elle la referma, un dernier regard nostalgique vers une paire de boucle d'oreilles et une chevalière au centre.

Elle parti de nouveau se coucher, un peu plus soulagée. Une telle inquiétude lui perforait le crâne, une migraine la prit de court, tel un énorme incendie. Elle s'est alors fait aspirée dans les ténèbres, la fumée du feu ravageur avait emporté sa conscience. Le carrelage froid fut le seul à la rattraper.

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La voilà entourée de blanc, une peinture jaune pâle couvrant les murs, rendant son gout pour la mode amer. Curieuse, elle observait la pièce, pourquoi était-elle là ? Après de nombreuses constations, elle grogna dans sa barbe, des souvenirs d'hôpitaux lui créait une boule pesant sur sa poitrine alors que son estomac s'était vrillé et retourné dans tout les sens. Des perfusions étaient apparus sur son bars et sa main à son réveil, la faisant de nouveau grogner et jurer tel un routier. Comme d'habitude, elle devait avoir une mauvaise chute, elle soupira d'exaspération contre elle-même, son mari allait la rouspéter c'était sûr ! Ne parlons même pas de ces deux fils qui allaient lui faire la morale et sa fille qui allaient simplement s'inquiéter étant une âme pleine de bonté.

Ça n'avait pas loupé, ces fils lui rendirent aussitôt visite, jurant sur la maladresse légendaire de leur mère. Sa fille, qu'en à elle, s'était assise près de sa maman et s'était accroché à sa main comme une boué de sauvetage, s'assurant qu'elle allait véritablement bien. Les trois avaient commencé à se disputer, la rapidité des médecins ne leur convenant pas.

Boudeuse d'être soudainement ignorée, la femme aux cheveux d'argents croisa les bras en attendant que sa progéniture daigne lui apporter de l'attention.

_ Allez donc chercher votre père au lieu de vous disputer ! Il est sûrement entrain de virer ou de frapper un pauvre médecin !

Attention qu'elle obtenu après avoir parler d'une voix forte et amusée. Sa fille observa ces frères silencieusement, se fut le brun qui osa parler pour ces deux autres lâches.

_ Ne t'inquiètes pas Mère, Père est déjà passé quand vous dormiez, il est aller voir Emma.

Un long soupir de chagrin traversa les lèvres de la maladroite. Elle connaissait par coeur son âme soeur, dès qu'il se passait un accroc ou un obstacle dans la vie sans qu'il puisse intervenir, il se recueillait au près de leur troisième petit ange. Il culpabilisait lors du moindre écart et s'inquiétait pour un rien. L'incapacité de pouvoir agir pouvait rendre fou son mari. Son coeur se ressera dans l'étau d'une main géante et glaciale. Son regard lagon se perdit sur le ciel gris. Un temps à rentrer le linge.

_ Mère ?

Elle se tourna de nouveau vers ces enfants en souriant. Ces trois amours l'appelaient maman, mais son deuxième fils l'avait toujours vouvoyé, une mauvaise habitude qu'il avait emprunté à son père. Elle s'y était faite avec le temps quand son fils lui avait expliqué en larmes, la vieille de son anniversaire. Son petit corbeau avait toujours culpabiliser d'avoir rendu sa mère fragile à sa naissance en même temps que lui par la même occasion, par respect et amour, il lui rendait l'effort qu'avait donner sa génitrice pour le mettre au monde avec un vouvoiement et un regard bleu ténébreux rempli de gratitude.

_ Oui Hugo ? Tu ne trouves pas que le temps est pluvieux pour un mois d'août ?

Peiné, le dit Hugo vint embrasser le front de sa mère, un vieux rituel de famille. Il lui souria, sourire qu'elle lui rendit.

_ C'est normal, nous sommes en Octobre.

_ Oh ! Ah oui !

Dans un élan de lucidité, l'alitée éclata de rire face à sa stupidité, les mois semblaient en désordre dans sa tête et voilà qu'elle confondait les temps et les mois ! Ces enfants se rejoignirent au rire maladif mais harmonieux de leur mère.

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Après quelques semaines, cloué à ce lit d'hopital, la senior était rentrée de nouveau dans son manoir. Un manoir ancien qui appartenait à la famille de son époux. Elle fronça les sourcils, en parlant de ce dernier, mais où était-il enfin ?! Elle l'avait cherché quelques jours, mais avait cessé du jour au lendemain, elle ne savait plus pourquoi. Tête en l'air, elle ria de sa vieille mémoire et de son air rêveur qui l'emmenait loin dans des souvenirs.

_ Oh Tikki regarde moi, je suis bien idiote à ressasser le passé !

Personne au nom de Tikki lui répondit. Et elle ne s'en formalisa pas, s'occupant de nouveau sur son tricot pour ces petits enfants. 

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Elle ne savait plus pourquoi elle était devant cette boulangerie. Mais elle savait une seule chose, elle avait bien vécue là. 

Curieuse, elle ouvrit et se dirigea vers le comptoir en reniflant l'odeur délicieuse et familière de pain. Une gentille brune renversa la farine et s'en mit plein les cheveux, son rire était par la suite cristallin. L'ancienne s'amusait à voir la jeune adolescente en difficulté par sa maladresse, elle lui rappellait sa jeunesse. Ces grands yeux marrons se posèrent sur la dame aux yeux bleus. Elle s'exclama heureuse mais interloquée, une baguette en main.

_ Mamie ? Tu souhaites voir Louis ?

La dites Mamie rigola gentiment.

_ Je reconnais ma vieillesse et mes rides mais pas d'avoir des petits enfants ! Je ne savais pas que Louis avait enfin reprit la boulangerie, il a réalisé ce rêve quand ?

Curieuse, elle attendit une réponse mais ce fut une femme svelte aux longs cheveux bruns qui lui répondit.

_ Marinette ! Tu nous avais pas rendu visite depuis deux semaines ! On s'était inquiétés ! Des cookies comme d'habitude ?

Marinette perdit son sourire, depuis quand elle prenait des cookies ? Elle préférait largement les croissants ! Elle se remémora le visage de sa belle-fille avec mal, étant sûre de l'avoir déjà vu avant hier. La vieille femme hocha de la tête poliment, elle perdait déjà la boule étant jeune, mais alors là, elle devenait sénile ! 

__________________________________

Elle attendait en plein milieu du couloir. Désorientée et complètement perdue. Où était-elle, que faisait-elle, comment était-elle arrivée ici, qui sont ces gens qui la fixaient au bout de ce couloir ?

Elle ne savait plus, aucun souvenir de lui revenait. Elle avait juste une boite dans les mains et une phrase qui résonnait en boucle. Protéger et la donner au nouveau gardien. Qui était ce gardien ? Que contenait la boîte ? Qu'était un gardien ? Pourquoi le faisait-elle ?

Une femme s'avançait vers elle, inquiète.

_ Maman ?

En colère, la dite mère se revolta, elle n'avait aucun enfant, comment cette femme osait-elle l'amadouer avec ce genre de futilité ? Un homme blond à ces côtés s'approcha, souriant chaleureusement, les bras devant lui pour la calmer. 

Il avait l'air si doux et si gentil, comme si il ne lui voulait aucun mal. Même au contraire la protéger.

_ Chaton ? Tu es revenue ?

La femme donna un coup de coude à l'interlocuteur, le fixant avec une certaine complicité.

_ Euh oui Marinette, je suis revenu.... de mission !

La vieille dame pleura sans se rendre compte, elle sanglotait, tremblante par moment. Jamais il n'avait utilisé son prénom, à part lors des grandes conversations, voir même encore moins. Était-il fâché ? Elle fixa le blondinet, chagrinée mais surtout déçue.

_ Tu n'es pas Adrien. Tu n'es pas digne de confiance, tu n'es pas le héros.

Touché en plein cœur par sa propre mère, il se reprit vivement, son physique lui faisait ressembler à son père. C'était leur dernière solution pour aider leur maman, blessée et souffrante.

_ Bien sûr que si, My Lady. Je reviens toujours, aies confiance en moi princesse.

Convaincue, elle s'approcha rapidement, pour heuryer finalement le jeune homme et l'enlacer avec toute la force qui lui restait. Elle reniflait douloureusement, plus rien allait, elle ne reconnaissait plus le vrai du faux, mais son petit ami avait toujours été a ces côtés, toujours à la soutenir, c'était le seul en qui elle avait confiance désormais. Il était son âme soeur.

Son fils l'enlaça à son tour tendrement, la boîte que tenait sa mère était entre eux. Ces parents leur avaient tout raconté sur les miraculous à leur adolescence, leur devise était aucun secret en famille et il le suivait à la lettre près. Mais voilà que leur mère souffrait et qu'il lui mentait impunément en se faisant passé par un autre. Il avait même amadoué et user de l'amour de ces parents pour ranger sa tendre mère à ces côtés.

Les enfants empatissaient de l'état de leur parents. Du moins les trois enfants restants.

__________________________________________

Elle se souvenait vaguement avoir déjà été dans une pièce aussi blanche par leur passé. Sous morphine, elle ne ressentait plus rien, elle parlait dans le vide de tout et de rien. Trois aduotes entrèrent le coeur en peine. Peur de ne pas être reconnu, ce fut celui du milieu, brun aux yeux bleus qui commença à parler.

_ Marinette ? Madame Agreste ?

Elle ne bougeait pas, attendant que cette Marinette parle, sûrement ils devaient lui dire quelque chose ? Étaient-ils médecins ?

_ Maman ?

D'un regard las, complètement droguée, elle souria dans le vide, sa vue ne permettant que de voir une silhouette en noir.

_ Tu ne m'as jamais appeler maman, c'est bien la première fois Hugo, quelque chose ne va pas mon corbeau ?

Étonnés, ils s'approchèrent tous du lit, leur joie non dissimulé faisant rire la matriarche de la famille.

_ Tu te souviens de nous maman ?

_ Bien sûr Louis ! Une mère n'oublie jamais ces enfants voyons.

Les larmes aux yeux, Émilie pleura silencieusement, Marinette lui caressa affectueusement la tête.

_ Émi' tu n'avais plus pleuré depuis l'accident d'Emma, quelque chose ne va pas mes chatons ? Votre père vous manque ? Il me manque aussi ce vieux paresseux, il fait encore la sieste dans le canapé je paris ?

Elle ria gentiment, une certaine déception flotta dans l'air. La joie que possédait ces enfants fanaient sur leur visage précédemment enthousiaste. Louis prit la main de sa mère avec douceur.

_ Maman... Papa n'est plus là, il est mort y a trois ans déjà, tu te souviens ?

Elle soupira désespérée. Bien sûr qu'elle se souvenait de cet enterrement. Elle avait assisté à tout les enterrements de ces proches, elle était plus que la dernière. Enfin, elle oublia presque Nino, mais ce dernier était Alzheimer et avait un souffle au coeur. Il ne comptait donc plus. Elle s'étonnait de l'avoir retirer de sa mémoire, depuis quand l'avait-elle oubliée ?

_ Mère, pas de secret dans la famille, tu t'en rappelles ? 

Elle hocha simplement de la tête ailleurs.

_ Nous te l'avons dit déjà de nombreuses fois mais... Maman tu perds la mémoire, ils t'ont déclarés Alzheimer à la mort de Papa, ce n'est pas grave si tu ne t'en souviens pas... nous t'aimons et-

_ Je sais. Ne te fatigues pas mon fils.

En un instant tout semblait de nouveau clair. Dans l'incompréhension de sa descendance, son sourire se fit sage et son visage serein.

_ Je connais mes noms. Marinette DupainCheng, Marinette Agreste. Ladybug. Je me rappelles mon mariage, je me rapelles vos naissances, je me rapelles du jour où vous aviez piegez votre père tous ensembles, Louis, Hugo, Emma et Émilie. Je me souviens qu'Adrien m'avait offert un hamster nommé Lila qui est mort en deux jours. Je me souviens de la noyade d'Emma.

Emilie étouffa un sanglot, une douleur du passé revenant a la charge. La voix de sa mère était plate, monotone, et d'un coup, elle vrilla vers la tristesse. Une tristesse sans nom.

_ Je me souviens de mon kwami. Je me souviens de Maître Fu. Je me souviens de rendre mon miraculous et celui d'Adrien. Je me souviens de votre grand père, l'ancien Papillon. Je me souviens du chagrin. Je me souviens du cercueil en bois rare où reposes mon mari et ma fille. Je me souviens de ma maladie. Mais ne vous tracassez pas de ma douleur les enfants. C'est le contraire.

Louis baissa les yeux vers le sol, ne pouvant pas s'imaginer le contraire. Hugo, fier et droit, retenait ces larmes et fixait sa mère avec peine.

_ Ce n'est pas moi qui souffre. Mais vous. C'est moi qui oublie et vous qui vous souvenez. Je m'inquiète pour vous mes chats.

 La porte toqua, le personnel attendait sûrement pour donner la toilette à l'ancienne gardienne. Cette dernière souria à pleine dents, chaleureuse et compréhensive.

_ Louis. Ta fille Sabine, fera une bonne gardienne de Miraculous, avec de l'entraînement. Émilie, Hugo, garder Tikki et Plagg avec vous, Paris aura toujours besoin de héros. Je saluerais Emma pour vous.

Un infirmier entra, par obligation, il fut contraint de mettre à la porte la famille de cette charmante dame. Confiant, il s'exclama joyeusement à la sénior.

_ Vos enfants vous rends souvent visite ! Ils vous aimes énormément ! 

Sa tête pencha sur la droite, curieuse, ces cheveux argentés se plièrent et se replacèrent sur sa poitrine.

_ Quels enfants monsieur Couffaine ?


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