Un passé accroché [ EN REECRI...

By Lectura-en-musica

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Timide, secrète et discrète, avec un passé difficile, Ana est une jeune fille arrivant dans un nouveau lycée... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Explications de l'histoire !

Chapitre 30

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By Lectura-en-musica

Une voix familière me réveille.

"- Oh! Bonjour Chloé ! Comment vas-tu ?

- Bonjour Mme.RENARD ! Bien et vous ?

- Bien merci. Ana n'est pas là ? 

- Si, elle est dans la salle de bain."

Ces mots et le carrelage froid sur lequel je suis allongée, me glacent le sang.

J'ouvre la porte de la salle de bain et m'efforce de sourire.

"- Viens maman! Sortons nous aérer, suggérai-je 

- Pourquoi ? On est bien là non ?

- Mais je voudrais te parler, dis-je d'un air plus grave.

- Bien", fit-elle

Nous commençons à sortir de la chambre quand Chloé m'attrape et chuchote :

"- Elle ne te croira pas si tu lui rapporte mes paroles de la veille.

- Oh que si elle va y croire! C'est ma mère tout de même. Et je lui demanderai même de me faire sortir de cet hôpital ! Grognai-je

-Mais enfin Ana, es-tu aveugle ? N'as-tu donc pas remarqué qu'elle est ... comme avant ?

-C'est-à-dire ?

-Tu le sais très bien !"

Je m'arrache de son emprise et rejoint ma mère dans le couloir.

Nous descendons dans le calme. Je l'amène dans le jardin, la fais asseoir sur un banc et me tiens assise près d'elle. Je lui saisis les mains, la regarde fixement et lance :

"-Maman, Chloé a essayé de me tuer en engageant quelqu'un pour m'étrangler !

-Et puis quoi encore ma chérie ?!

-Je te le jure maman ! Elle me l'a dit hier !

-  Et elle ne t'a pas donné son nom ? 

- Non...

- Tu t'inventes trop d'histoires ! 

-Mais maman ! u'est-ce qui t'arrive ? Quand Chloé s'est présentée sur le seuil de notre appartement, tu lui as dit de vite partir et là tu la défends ?! 

-Je ne la défends pas ma chérie, mais il faut savoir pardonner.

- A l'hôpital elle a continuer de me faire souffrir ! 

-Ana, écoutes, tu connais ses problèmes...

-Je n'y vois pas de rapport ! la coupai-je en me levant. Tu me dégouttes, elle a raison, tu es ... comme avant!"concluai-je d'un ton de dégoût et de haine. 

Je retourne dans ma chambre, écœurée.

Je trouve Chloé, la télécommande à la main, qui zappe. 

Son regard est vide. C'est à peine si elle m'a vu entrer.

***

La nuit est tombée, le couvre-feu est atteint. Chloé me regarde éteindre ma lampe avant de m'imiter.

***

Des hurlements me secouent et me sortent de mon sommeil. Je sursaute et me redresse. La lumière aveuglante de la chambre éclaire Chloé.

Elle est très pâle, suante, les yeux plissés de douleur, les dents serrées. Elle souffre.

Elodie et trois infirmiers s'occupent d'elle.

Quand Elodie me voit réveillée, elle s'approche et me dit :
"- Désolée du dérangement... Mais si tu savais ce que ta camarade de chambre...
- Je le sais !" La coupais-je

Elle me regarde, surprise, puis elle retourne au chevet de Chloé.

Chloé me fait beaucoup de peine. Je culpabilise de l'avoir laissée. La voir dans cet état ramène tellement de souvenirs... J'ai envie de l'aider.

Je secoue vivement la tête, chassant ces idées.

"Pourquoi moi ? Sors moi de là ... je t'en supplie !"

Un mal de crâne me prend. J'ouvre le tiroir de la table à chevet et en sort un cachet pour me soulager.

***

Le soleil me réveille. Cette nuit fut mouvementée et je m'en sort avec des séquelles psychologiques que je connais bien.

Malgré cela, je souris bêtement, seule sous ma couette, puisque je pars enfin ! 

Je me lève d'un bond, ouvre d'un fracas les portes du placard, en sort toutes mes affaires et les fourres en boules dans mon sac posé sur le lit. Je vérifie n'avoir rien oublié et m'assois en tailleur sur mon lit défait, fixant le mur, attendant.

Chloé immerge doucement, se frotte les yeux soulignés de cernes violettes, et tente de se redresser. Mais elle souffre et n'y parvient pas. Je la vois se tordre de douleur. Elle reste donc allongée et me regarde.

Elle est blafarde, ses cheveux collent son front encore suant et elle a de petits yeux.

"- Bonjour me dit-elle, tu as passé une bonne nuit ?

- Euh ... je ... oui oui, et toi ? répondis-je sous le choc

-Pas vraiment ...

-Ah oui, pardon.

- Ce n'est pas ta faute. Je veux juste que tu m'écoutes Ana.

-Pourquoi ? Pour encore me faire des reproches ? Pour me dire que je suis égoïste d'être partie ? Que je suis une mauvaise amie alors que je voulais juste ton bien ?

-Non, Ana, s'il-te-plaît.

-Vas-y alors, je t'écoute.

-Tu ..."

Chloé fut coupée par l'entrée de ma mère dans la chambre.

"-Allez Ana, on y va!

-J'arrive, attends moi dehors !

-Pas de soucis."

Ma mère sort, je me tourne vers Chloé.

"-Tu me manques beaucoup et je suis désolée pour tout ce que j'ai pu te faire. Tu es la meilleure des amies, tu es la seule a qui je me suis toujours confiée et la seule en qui j'ai placé toute ma confiance et en qui je l'ai laissé même après ton départ.

-Très drôle ! dis-je. Je connais ces paroles ! Tu as quelque chose à me demander peut être ?! Tu me fais vivre un enfer depuis que tu es revenue dans ma vie, tu as voulu ma mort et maintenant, une nuit t'aurait changée ? 

- Crois-moi. J'ai besoin de toi..."

Je prends mon sac et sors de la chambre, "Non mais attends Ana ! Je t'en supplie !".

Chloé pleure.

Je peux paraître méchante et égoïste, mais si il y a bien un truc que j'ai compris grâce à Chloé, c'est qu'on ne pardonne pas si vite, avant il faut faire souffrir... Et encore aujourd'hui elle me l'a bien montré. 

Dans le couloir, je croise Morgan. Il me fixe longuement et sobrement. Je remarque sous son T-shirt un gros pansement sur la plaie. 

Le vent de son passage dégage une odeur particulière d'un déodorant que je connais bien...

Je crois tomber du sommet d'une falaise. Il avance tête baissée, la main sur son ventre, il s'effondre d'un seul coup sur le sol et deux infirmières qui passaient se sont précipitées sur lui. Elles le mettent sur un brancard avec un masque à gaz. Elles le poussent très rapidement et semblent paniquées. 

Je me tourne et continue mon chemin sans accorder plus grande importance à cet incident. Tout ce que je ressens à ce moment précis, c'est une haine inexplicable, une trahison,qui jasent en moi.

"Ana !" appelle ma mère.

***

Nous montons dans la voiture. Je préfère ne rien lui dire au sujet de Morgan.

"-Ana, tu sais, je t'avais dit que nous avions des problèmes d'argent. Alors, est-ce que ça te dérange de ...

-Non, je travaillerai en tant que serveuse dans le même restaurant que toi, après les cours, continuai-je sur un ton neutre et fatigué.

-Merci.

-Il n'y a pas de quoi."


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Salam Lisez ma chro swipez pas 👹👹