Héautontimorouménos

i see you

Je revis ce moment
Cette heure
Ces minutes
Mon souffle rapide, la perte de contrôle, le battement irrégulier, les larmes refoulées
La puissance de cette musique, elle m'a suivie des jours entiers
Je le revis encore
Pourtant, tout semble avoir repris son cours
Portent-ils tous des masques ? Font-ils tous semblants ?
Comment faites vous, vous, personnages si mystérieux, comment se débarrasser de ces chaînes ? Chaines qui me lient aux histoires diverses de ceux qui m'entourent
I see you.. Oui, après toutes ces années, je te vois, et j'imagine ta douleur
Je ressens ce mal-être qui a tout fait basculer. Celui qui te fait perdre la raison, au point d'imaginer..
C'est drôle à chaque bouchées j'ai envie de vomir
Ces moments restent gravés en moi
Musique en boucle, vide, assise sur le sol, tel un pantin, j'attend. Je n'attend rien, mais je le fais.
De toute manière peu importe, une minute de plus ou de moins, tant que la folie reste loin de moi. Observe, vas-y, observe moi, mais tu ne m'atteindras pas ma chère, car d'autres ont déjà pris la place. Et désormais la lutte se poursuis. D'après leurs dires, j'évolue.
Mais l'évolution ne vous paraît-elle pas floue ? Veulent-ils se leurrer ? Ils désirent rester aveugles, ils voient ce qui leur plaît. Puis ils se plaindront, car ils auront ratés quelque chose.
Voilà le cycle, tout revient toujours. Tout ça n'est qu'un triste boomerang, et j'ai l'impression que peu de personnes le comprennent.
Comment leur expliquer que la façade qu'ils voient n'est que superficielle ? Elle cache cette fameuse boîte que personne n'a sû déceler. 8. C'est le numéro. Celui qui règlera l'horloge avec des heures et des heures en moins.
00:43, pourquoi je m'obstine à coucher ces mots ? Désormais c'est certain, 1/4 de ma note sera réduit à néant.
Pourquoi n'étais tu pas prete ? Pourquoi es tu restée sur ton téléphone ?
Mes chers amis, c'est inexplicable, car tout ça n'est qu'un mécanisme à rouage qui, embourbé dans la vitesse, ne cesse de tourner, sans réussir à se stopper de lui-même.
Pourtant, il me semble vous avoir prevenu des fragilités qui m'insécurisaient, qui m'effrayaient.
Mais vous avez joué la carte de la confiance, et vous aviez tort.