Fight-ForThisLove

By FightForThisFic

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« Si tu sautes, je sautes pas vrai ? » More

Fight-ForThisLove
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72

Chapitre 37 BONUS

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By FightForThisFic

Il ne manquait plus que ça, la police qui débarque. Nous n'avions franchement pas besoin de ça maintenant. J'ai été pris de court et je ne savais pas comment j'allais nous sortir de là, il fallait que je trouve rapidement une solution. Mais pour l'instant je restais là planté, à attendre simplement qu'ils enfoncent la porte. De toute façon je ne pouvais rien faire d'autre.

Je m'arrêtais de reculer alors qu'Andréa me poussait à l'arrière, comme si cela allait éviter ce qui allait se passer. Je savais qu'elle redoutait ce moment autant que moi, même encore plus.

J'aurais dû être plus prudent. Le fait qu'Andréa soit à visage découvert aurait put passer, les gens l'auraient simplement confondu, croyant au final qu'elle n'avait rien à voir avec la fille de l'alerte enlèvement. Mais j'avais retiré ma veste après qu'elle soit entrée dans la banque, j'avais chaud et j'étais légèrement irrité par notre dispute.

Et malheureusement pour nous, j'ai oublié de la remettre avant de sortir de la voiture. Maintenant nous en sommes là, la police martelant à la porte. D'ailleurs si par malheur je trouve celui qui nous a dénoncé, je jure que je lui refais le portrait.

Les coups à la porte deviennent de plus en plus insistant et en une fraction de seconde l'un d'entre eux la défonça. J'eus à peine le temps d'attraper les épaules d'Andréa, la retourner pour la serrer contre moi. 

Je vis les policiers entrer un à un dans la chambre, pointant par la même occasion leurs armes sur nous. Automatiquement je fis passer la brune derrière moi pour faire bouclier. Six policiers étaient face à nous leurs armes braquées sur moi.

- Les mains en l'air ! Fit sévèrement le chauve face à moi.

- Ce n'était pas la peine d'enfoncer le porte, elle était ouverte, Répondis-je calmement en levant les mains. Je suis vraiment flatté que vous veniez aussi nombreux. Finis-je en souriant.

Je décidais d'adopter une attitude provocatrice, comme je le faisais à chaque fois que j'étais confronté à ce genre de situation. D'habitude je me serais encore amusé avec eux, les défiant de tirer. J'aurais pris mon air le plus menaçant et j'aurais marché jusqu'à que son putain de flingue touche mon ventre. Comme je le faisais à chaque fois.

Sauf que là c'est différent, elle était là, derrière moi et complètement terrifiée. Je sentais son souffle chaud et rapide taper contre mon bras, ses doigts étaient serrés autour de mon t-shirt, le tirant vers elle comme pour m'empêcher de faire une bêtise.

Le chauve, qui devait sûrement être le chef de la patrouille, se tenait devant moi les mains ferment serrées autour de son flingue. Il le tenait tellement fort que le bout de ses doigts étaient blanc. Il était nerveux ça se voyait.

- Éloigne-toi d'elle je ne le répéterais pas. Hurla-t-il avec un air mauvais.

- Je ne crois pas vous avoir donné le droit de me tutoyer. Pestai-je prenant un air sévère.

- Je ne plaisante pas, éloigne-toi sans faire de gestes brusques.

 Mes poings étaient durement refermés et tous les muscles de mon corps se contractèrent. Mais je ne bougeais pas d'un poil, continuant de lancer un regard noir au chauve. S'il croit que je vais abandonner comme ça, il est plus con qu'il en a l'air.

Seulement je ne pouvais pas me permettre de jouer le mec qui n'a peur de rien, si je ne bougeais pas il risquerait de tirer. Ce n'est pas vraiment grave s'ils me blessaient, je m'en remettrais. Par contre si c'est Andréa qui prend la balle, je crois que je risque de perdre mon contrôle et de tous les tuer un par un.

J'inspirais un grand coup, avant de faire quelques pas sur le côté, gardant mes yeux ancrés sur ceux du connard qui m'avait ordonné de m'éloigner. Mais avant que je ne la libère complètement de derrière moi, je sentis les bras fins de la brune passer autour de ma taille. Elle me sera fortement contre elle, m'empêchant de faire un pas de plus. Je baissais les yeux vers des petites mains, avant de reporter mon regard sur l'homme face à moi.

Ses yeux bruns s'écarquillèrent et je sentais qu'il était de plus en plus nerveux. La sueur commençait à perler sur son crane et son air mauvais ne lui donnait plus aucune crédibilité. Il avait vraiment de la chance d'être entouré et d'avoir une arme, parce que je lui aurais bien fait ravaler son air supérieur.

- Je peux savoir de quoi je suis accusé au juste ? Demandais-je en penchant la tête sur le côté, le provocant un peu plus.

- Je ne le répéterais pas, écarte-toi. Fulmina-t-il les dents serrées.

- Je veux bien, mais on dirait qu'elle ne l'entend pas de cette oreille. Répondis-je en hochant la tête vers la brune derrière moi.

Je vis sa mâchoire se contracter durement, alors qu'il faisait passer ses yeux sur Andréa puis sur moi. Je voyais dans ses yeux que la pression commençait à monter, je fis voyager mes yeux sur les autres policiers qui eux hésitaient à tenter une approche.

Ils avaient intérêt de ne rien tenter, je ne leurs laisserais aucunes chances si jamais il lui arrive quelques choses. Je me suis déjà battu avec plusieurs personnes à la fois, ça ne me fait pas peur de recommencer.

Je sentis les bras d'Andy se desserraient doucement, avant de complètement relâcher ma taille. Je tournais d'un coup la tête, la voyant se placer devant moi. Mais à quoi elle jouait ? J'espère qu'elle ait au courant que ce n'est pas un jeu.

- Andy écarte-toi, Dis-je les dents serrer et elle secoue la tête, Fais ce que je te dis, écarte-toi. Ordonnais-je plus sévèrement.

- Mademoiselle venez par ici, nous allons vous ramenez chez vous. Intervient l'un d'entre eux près de la porte.

Il fallait que je la sorte de là, qu'elle parte avec eux pour qu'elle puisse s'enfuir par la suite. Mais elle était têtu, jamais elle ne me laisserait si je lui demandais. Il fallait que je trouve une solution, pour qu'elle ait envie de me laisser. Et la seule idée qui me vint et de lui faire peur.

- Vas-y et bouge-toi. Lançai-je froidement.

Je changeai soudainement de comportement, adoptant une attitude dure et désintéressée mais aussi mesquine. Il fallait à tout prix qu'elle croit que je ne ferais rien pour elle, que je serais près à la livrer à Simon sans aucun remord.

Elle baissa la tête et se dirigea vers le policier qui l'avait appelé, elle se stoppa et se retourna pour rencontrer mon regard. Je vis dans ses yeux qu'elle était morte de trouille, j'aurais voulus la rassurer, lui dire que tout allait bien se passer. Mais je ne pouvais pas, il fallait que je joue le jeu jusqu'au bout.

Je la regardais froidement ne laissant paraître aucune émotion, je plissais mes lèvres en un sourire arrogant et je voyais qu'elle commençait à douter lorsqu'elle plissa ses yeux. Elle me regardait avec une totale incompréhension, me prouvant que je jouais mon rôle à la perfection.

Derrière elle, un flic s'approcha doucement avant d'encercler sa petite taille et de la tirer vers l'extérieur. Si je m'écoutais je lui sauterais à la gorge et je lui ferais regretter d'avoir posé ses mains sur elle.

Je l'entendis hurler mon prénom, espérant que j'accoure pour la sauver comme je le fais tout le temps. Mais je restais debout comme un con, la regardant partir avec lui sans rien faire. Je ne pouvais pas. J'allais directement me faire tuer et je ne pourrais vraiment plus rien pour elle après.

- Aller sort et garde les mains bien en évidence. M'ordonna le chauve d'un air supérieur.

Je lui lançais un regard meurtrier, avant d'exécuter ses ordres. Je passais près de lui, gardant mes mains bien en évidence. Je me stoppai devant la porte avant de lui lancer un regard par-dessus mon épaule.

- Tu es conscient que si tu étais venu seul, je t'aurais fais ravaler cet air de fils de pute que tu te trimbale sur la gueule. Fis-je en sortant de la chambre, plaçant mes mains derrière ma tête.

- Ta gueule et sors. Répliqua-t-il.

Je me stoppai à nouveau, alors que je sentis la colère monter en moi. Ça commençait à faire trop à supporter, mes yeux rencontrèrent automatiquement Andréa, qui était près du flic. Ma mâchoire se contracta fermement, me faisant presque mal. Je pris de l'élan et frappa violemment le type à ma gauche le faisant tomber au sol.

Je me retournais pour m'en prendre à la source de ma colère, mais lorsque je fus face à lui, il avait déjà son flingue braqué sur moi près à tirer.

- Les mains sur tête plus vite que ça ! Cria-t-il fermement.

J'étais contrains de lui obéir, je n'avais pas d'autre solution. Si je faisais un geste brusque, ces petits copains se feraient un plaisir de me trouer le corps. Il me poussa violemment contre le mur, je plaçai mes mains sur ma tête en soupirant d'énervement.

- Tu as vraiment de la chance de ne pas être seul. Fulminai-je alors qu'il me passait les menottes.

Il m'attrapa fermement par le bras, avant de me traîner jusqu'à la voiture. Lorsque je relevais les yeux, je vis la voiture où était Andréa, commençait à partir. Je baissais directement la tête, pour ne pas affronter son regard. 

Je sais que je devais être le plus désagréable possible avec elle, mais je ne pouvais affronter son regard triste, alors que ma seule envie était de la prendre dans mes bras pour la rassurer.

Elle était encore si fragile et je conçois que ce n'est pas facile pour elle, mais c'était le seul moyen de lui sauver la vie. J'espérais vraiment qu'elle s'échappe et aille se mettre en sécurité. Il le fallait, même si pour cela je devais lui faire peur et lui faire croire que je me servais d'elle. 

L'idée ne m'enchantait pas vraiment, même pas du tout. Mais c'était la seule solution que j'ai trouvé en si peut de temps. J'espérais juste que ça allait marcher, parce que je la préférais largement seule et complètement perdu, que dans les griffes de Simon.

En parlant de lui, je savais qu'il allait jubiler quand il allait recevoir l'appel, disant qu'on nous avait coincés. Je le vois déjà rappliquer en quatrième vitesse jusqu'ici, il se pointerait au commissariat un sourire victorieux plaqué sur le visage. Et il oserait poser ses putains de mains sur Andréa.

Je soupirais lourdement, essayant de chasser ces idées de ma tête pour ne pas exploser. Il me mettait complètement hors de moi et je ne sais pas si j'arriverais à me contrôler en sa présence. Surtout s'il ose la toucher, je ne sais pas comment je réagirais.

Mais je le connais il ne viendra jamais seul, il est bien trop peureux pour ça. Il a toujours besoin de quelqu'un pour surveiller ses arrières. Donc aucunes chances pour moi de lui mettre la main dessus, s'il est accompagné. Je me prendrais une balle directement entre les deux yeux, je ne pouvais pas prendre le risque, il fallait que je garde un œil sur Andréa.

**

Cela faisait presque deux bonnes heures que nous attendions, moi dans ma cellule et Andréa sur une chaise avec un chocolat chaud entre les mains.

Les agents de police nous avaient fait passer un interrogatoire interminable à chacun. J'avais eu droit à des questions les plus bizarres, comme celles où ils me demandaient s'il m'arrivait d'espionner les femmes dans leurs moments intimes. Ils me prenaient vraiment pour un pervers psychopathe, qui assouvit ses désirs en épiant les femmes sous la douche où autres.

J'aurais bien voulu leurs répondre que la plus part du temps, je suis l'acteur principal de ces moments intimes avec les femmes. Que je n'avais pas besoin de les espionner pour assouvir mes pulsions. Mais ils auraient put me traiter de violeur, donc j'ai préféré ne rien répondre.

Je restais silencieux et les regardais d'un mauvais œil, parfois je souriais à leurs accusations, les trouvant plus ridicule les unes que les autres. Si seulement il savait qui était le vrai coupable de cette histoire, mais bien sûr comme à leurs habitues, ces cons de flics soupçonnaient la mauvaise personne.

En même temps ça les arrangeaient, j'étais le méchant de service, ayant déjà eu des différents avec les forces de l'ordre. Mais jamais il ne m'avait coincé pour des choses graves, comme pour les meurtres que j'avais commis. Mon casier ne comportait que des histoires de bagarres violentes et de parties de poker jouaient illégalement et quelques petits vols anodin. Rien de plus.

Je soupirais fortement commençant à trouver le temps long et j'avais beau essayer de trouver un moyen de la faire fuir, je n'en avais aucun. Je ne savais vraiment plus ce que je pouvais faire pour la sauver.

Alors je restais là, assis sur ce putain de bas inconfortable, les bras croisés derrière la tête et les yeux clos à réfléchir. Je ne pouvais faire que ça de toute façon, étant donné que j'étais enfermé dans une cage, comme un vulgaire délinquant qui venait de se faire prendre entrain de voler l'épicerie du coin.

Je finis par rouvrir mes yeux et je rencontrais directement une paires d'yeux gris qui me fixaient. Je gardais un visage impassible et un regard complètement neutre, comme si rien de tout ça ne m'atteignait. En temps normal c'est ce que j'aurais ressenti, de l'indifférence, mais pas cette fois. J'étais loin d'être indifférent à la situation, étant donné que cette fois elle était là.

Je la vis déglutir nerveusement et poser sa tasse sur la petite table à sa gauche, elle se leva doucement laissant tomber la couverture posée sur ses épaules, dévoilant ainsi ses magnifiques courbes.

Elle scanna du regard les alentours, sûrement pour vérifier que personne ne l'empêchera de s'approcher de moi. Elle s'avança doucement vers moi, je fis mine de soupirer agacé et me levai nonchalamment du banc. Je me positionnais face à elle, alors que les barreaux en fer nous séparaient. Elle baissa la tête visiblement intimidé par moi.

Je n'aimais pas vraiment le fait qu'elle soit mal-à-l'aise face à moi, mais encore une fois je luttais de toutes mes forces pour ne pas la réconforter.

- Qu'est-ce que tu fais encore ici ? Demandais-je sévèrement, brisant le silence.

- Pourquoi tu... Pourquoi ce changement ? Bafouilla-t-elle en relevant la tête pour croiser mon regard.

- De quoi tu parles ? Demandai-je à nouveau, comme si je ne savais pas de quoi elle parlait

- De ça, j'ai l'impression que tu n'es plus le même. Répondit-elle tristement.

Je détestais le fait qu'elle soit dans cet état à cause de moi, elle s'attendait à ce que je fasse quelques choses pour elle, comme je le fais toujours. Elle voulait que je la réconforte, mais maintenant il fallait qu'elle arrête de jouer les petites filles fragiles.

Je l'avais beaucoup trop couvé depuis que nous sommes partis, il fallait maintenant qu'elle apprenne à être forte et arrêter de jouer les faibles. Elle devait apprendre à gérer ce genre de situation seule, au cas où il m'arriverait quelques choses. Et c'était le bon moyen d'y parvenir, elle allait devoir se débrouiller seule à partir de maintenant.

Je posais mon coude sur les barreaux froids et m'abaissais légèrement à son niveau, j'observais chaque centimètres de son visage, la trouvant plus belle à chaque fois. Je la sentais inconfortable face à mon regard, mais cela m'importais peu. Je posais mes yeux sur ses lèvres roses et l'envie d'y goûter devenait difficile de résister.

- Embrasse-moi. Commandais-je.

- Qu-quoi ?

- Tu m'as entendu, je t'ai demandé de m'embrasser. Fis-je sur un ton plus ferme.

J'avais vraiment envie de l'embrasser, espérant que ce ne soit pas la dernière fois. Elle approcha doucement son visage vers les barreaux et la trouvant trop longue, je franchis les derniers centimètres qui me séparèrent de ses lèvres.

Je scellai nos lèvres et lui donnait un doux baiser. J'appréciais le gout sucré qu'avait ses lippes, gravant la douceur qu'elles avaient dans mon esprit. J'attrapais ensuite sa lèvre inférieure entre mes dents et la suçotais, faisant paraître le baiser plus dur et froid.

Je me reculais légèrement pour pouvoir voir son visage, ses sourcils étaient froncés, ne comprenant pas pourquoi je voulais soudainement l'embrasser.

- Tu devrais fuir avant qu'il ne soit trop tard pour ta petite frimousse. Souriais-je mesquinement.

Elle recula de quelques pas et fronça encore plus ses sourcils, je lui souris encore avant de repartir m'asseoir sur mon banc. Elle avait l'air terriblement confuse par tout ça, elle ne devait pas comprendre mon changement de comportement et d'un côté c'était mieux comme ça.

Elle s'éloigna doucement et je fus soulagé lorsque je la vis se diriger vers la sortie. Mais elle stoppa brusquement dans son élan, je fronçais les sourcils avant de me replacer devant les barreaux. Mes muscles se raidirent à la vue de Simon qui s'avançait vers elle.

J'attrapai les barreaux en fer entre mes doigts et les resserrèrent durement laissant mes doigts devenir de plus en plus blanc. À ce moment j'avais envie de tout casser, j'avais envie d'avoir assez de force pour tordre les barreaux et sortir le tuer de mes propres mains.

Je voulais lui faire payer tout ce qu'il nous faisait vivre, mais aussi lui faire payer pour la mort de Jacob. Ce salaud ne méritait pas de vivre, il avait beau être mon cousin, cela ne m'empêcher pas de le haïr.

Je sentis la colère monter en moi lorsqu'il attrapa le visage de la brune entre ses mains, mais je fus incroyablement fier lorsqu'elle le repoussa. Je jubilais dans mon coin lorsqu'elle commença à le frapper avec ses petits poings durement fermés. Je savais qu'elle ne lui faisait pas vraiment mal. Mais le fait qu'elle le fasse me fit intérieurement rire.

Le policer essaya de la calmer mais c'était peine perdu, il fallait qu'elle évacue toute la haine qu'elle avait envers lui. Je ne pus empêcher un petit rire discret sortir de mes lippes, lorsqu'elle lui flaqua une bonne gifle, qui avait résonné au moins dans tout le pays.

J'étais incroyablement fier d'elle, celle là au moins il ne l'avait pas volé. Même si j'estimais qu'il méritait plus qu'une simple gifle, mais ce n'était qu'un avant goût de ce que je lui réservais.

Je me raidis et perdis très vite mon sourire lorsqu'il osa l'appeler « Bébé ». Ma colère recommençait à monter en flèche et je sentais que si je sortais maintenant, j'allais le tuer. Il n'y avait que moi qui avais le droit de l'appeler comme ça, elle était mienne et les surnoms de ce genre m'étaient réservés.

- Nous embarquons aussi l'autre connard en taule, nous lui avons réservé l'une des plus belles cellules de Londres. Fit-il en m'envoyant un regard triomphant.

J'avais espéré qu'il partirait avec elle et me laisserais ici, de se fait j'aurais pus m'échapper d'ici et aller le retrouver et récupérer Andréa. Mais on dirait que ce cher Simon Thomson me réservait autre chose.

Logan et Conor ses deux toutous s'avancèrent vers moi, après que Simon leur en avait donné l'ordre. Ils portaient tous les deux un habit de flic et je dus me battre intérieurement pour réprimer un sourire. Je devais garder mon air menaçant que j'avais toujours avant.

- Vous êtes ridicule. Fis-je froidement en haussant les sourcils.

Ils ne répondirent pas essayant de paraître professionnel, je ne pus empêcher un sourire provocateur. Le chauve ouvrit la cellule et entra en compagnie des deux zigotos, il m'ordonna de me retourner ce que je fis sans broncher.

Il me passa les menottes aux poignets et me retourna vers les deux autres avant de me pousser légèrement vers eux. Ils se positionnèrent tous les deux autour de moi et m'attrapèrent chacun un bras. Je tournais la tête pour apercevoir le chauve et lui lançais un sourire en coin.

- On se retrouvera. Lui dis-je méchamment.

Les deux autres me tirèrent par le bras et me sortirent de la cellule. Nous traversâmes le commissariat sous les yeux des officiers, mais malgré tout je gardais la tête haute. Je n'ai rien à me reprocher, je n'ai kidnappé personne et je ne suis pas un putain de détraqué.

Encore une fois Simon avait réussi à me faire passer pour le méchant de l'histoire, je n'arrivais jamais à savoir comme il se débrouillait. À croire que j'avais le profil du parfait salaud de service. Il avait toujours eu le don pour tout me refaire tomber dessus, jusqu'au jour où j'en ai eu marre et que j'étais près à lui mettre une balle entre les deux yeux. D'ailleurs maintenant je regrettais de ne pas l'avoir fait.

Les portes battantes s'ouvrirent et directement les cris d'Andréa attirèrent mon attention, je la regardais -impuissant- se débattre contre Simon. Il essaya tant bien que mal de la faire taire, mais elle continuait de gigoter. Simon poussa un hurlement de douleur et rapidement il lui mit un grand coup de tête dans le nez.

Fils de pute, pensais-je alors que j'arrivais bientôt à sa hauteur. Je sentais la rage monter en moi, lorsqu'elle commença à vaciller. Une coulée de sang s'échappait de son nez, alors qu'elle peinait à tenir sur ses jambes. Si je n'avais pas ces putains de menottes accrocher aux poignets, je lui sauterais à le gorge et je ne le lâcherais que lorsqu'il serait mort.

Il la souleva sans difficulté et la mit dans la voiture, il se retourna ensuite vers moi, qui venait d'arriver près de lui. Sans prévenir il m'envoya d'un coup sec son poing dans l'estomac. Je suffoquais au choc et me pliais en deux, lançant quelques jurons en serrant les dents. J'inspirais un bon coup avant de me redresser le regard noir.

- Ça va pas qu'est-ce qui te prend ? Demandais-je.

- Ce n'est qu'un avant goût de ce qui t'attends, tu vas payer pour ta trahison. Répondit-il en colère.

- Quelle trahison ? Fis-je essayant de paraître crédible.

- Ne joue pas à ça avec moi.

- Mais t'es con ou quoi ? D'après toi qui a appelé les flics ? Il fronça les sourcils et je savais que je pouvais lui faire croire ce que je voulais.

- Tu vas me faire avaler que c'est toi peut-être. Fit-il confus.

- Ben oui gros con, depuis le début je me sers d'elle pour avoir des renseignements sur le carnet, Mentis-je le plus crédible possible. Tu crois qu'on serait arrivé à quelques choses avec ce putain de carnet sans info ? Non, alors il fallait que je m'en procure. Je suis vexé que tu n'aies pas plus confiance en moi Simon, je suis ton partenaire de toujours non ? Souriais-je malicieusement.

- Comment savoir si je peux avoir confiance en toi ? Demanda-t-il sur la défensive.

- Oh je t'en pris Simon, on est de la même famille. Nous avons été élevés ensemble, tu crois sérieusement que je vais foutre en l'air tous nos plans pour une paire de seins ? Répondis-je faussement vexé, ce qui le fit légèrement sourire. 

Imbécile, pensais-je.

- J'avais oublié à quel point tu pouvais être fourbe parfois. C'est bon détachait-le. J'espère que je ne le regretterais pas Fit-il à ses gars et je souris. Contente de te revoir parmi nous.

- Tu peux pas savoir à quel point je suis content aussi. Fis-je ironiquement, ce qui n'avait apparemment pas remarqué.

Les menottes me furent retirés, je massais doucement mes poignets avant de monter dans la voiture, après que mon cher cousin y soit entré. Je pris place dans la grande voiture, face à Andréa complètement dans les vapes et gémissant légèrement.

J'essayais de paraître le plus indifférent possible, mais la voir allongé avec le sang qui coulait légèrement de son nez, me donnait juste envie de la prendre dans mes bras. Mais je me retiens car je me devais de jouer le jeu pour elle, en me rangeant du côté de Simon je pouvais en quelques sortes la protéger.

Je n'avais pas vraiment le choix de toute façon, c'était ça ou alors je me faisais tuer par ce fils de pute et elle serait perdu. J'espérais qu'elle aurait assez confiance en moi, malgré mon rôle de salaud, pour comprendre que ce n'était qu'une image que j'essayais de donner. Il fallait qu'elle ait confiance en moi.

**

Après être arrivé devant ce qui me semble être un ancien garage automobile, Simon avait prit Andréa qui était inconsciente sur son épaule, pour la rentrer à l'intérieur. Je le suivais sans rien dire, il l'installa sur une chaise et nouait des cordes autour de ses poignets et de ses chevilles.

La laissant comme ça, comme un vulgaire pantin, sa tête retombait à l'avant, cachant son doux visage derrière ses longs cheveux bruns. Je dus faire preuve d'une grande force pour ne pas la détacher et lui trouvait un endroit plus confortable. Je sais que je suis beaucoup trop protecteur avec elle et qu'il faut qu'elle s'endurcissement un peu, mais je ne pouvais pas m'en empêcher.

Simon m'attrapa par les épaules et me guida vers une autre pièce, qui semblait être un ancien bureau. Je m'adossais contre le mur, les bras croisés sur ma poitrine et les regardais durement. Ça ne les étonnait pas plus que ça, étant donné que j'avais toujours se regard avant.

Je les écoutais à peine parler, trop occupé à penser à la brune et à comment j'allais la sortir de là. Je n'avais aucun plan pour le moment, mais je devais faire vite pour en trouver un.

- Hey Harry, Fit Logan me sortant de mes pensées. Une cigarette ?

- Non pas maintenant merci. Je vais pisser je reviens.

Je sortis de la petite salle et resta quelques secondes derrière la porte pour les écouter parler.

- Tu crois vraiment qu'on peut lui faire confiance ? Demanda Conor.

- J'en sais rien, mais c'est tout à fait le genre de méthode qu'il utilise, je suppose que je ne m'en suis pas rendu compte parce que c'est Andréa. Fit Simon. Sérieusement s'il s'était rangé de son côté, ça ferait bien longtemps que je serais mort ou le contraire. Rit-il. Mais gardez un oeil sur lui au cas où.

Si tu savais comment tu as de la chance d'avoir tes hommes avec toi, pensais-je avant de m'éloigner doucement. J'arpentais les lieux cherchant des toilettes, lorsque je trouvais enfin les sanitaires, je jetais un coup d'œil rapide à l'intérieur avant d'entrer. J'attrapais vite quelques morceaux de papiers, encore bien rangé dans un distributeur.

J'ouvris les robinets d'eau et les humidifiais légèrement, je refermais ensuite les robinets avant de sortir de cet endroit infecte. Je me pressais de rejoindre l'endroit où était attaché Andréa, faisant tout mon possible pour être discret.

J'accourus vers elle et lui releva doucement la tête, je commençais à doucement nettoyer le sang séché qui logeait son visage. Soudain je vis Ethan, le chauffeur de Simon, apparaître près de moi. Il me regarda confus, je me redressais doucement le surplombant de ma hauteur.

- Tu parles de ça à quelqu'un et je te tue. Avertis-je sévèrement.

- Je ne dirais rien ne t'inquiète pas. Je dirais que c'est moi qui l'ai nettoyé. Sourit-il légèrement.

- Bien.

Je me baissais à nouveau vers elle et continuais de nettoyer le sang, une fois son visage net je donnais les morceaux de papier à Ethan, pour qu'il aille les jeter. Je déposais doucement mes lèvres sur le front d'Andréa avant de caresser doucement ses cheveux.

- Je vais te sortir de là mon ange, fais-moi confiance. Murmurai-je à son oreille, espérant qu'elle m'entende.

Je reposais doucement sa tête à la potion initiale et me pressais pour rejoindre les autres.

**

- Tu es vraiment une petite vermine. Fit Simon en m'attrapant par le cou et frottant durement son poing dans mes cheveux.

Je feins un rire qui résonnait plus amer qu'autre chose, mais ça ne semble pas le surprendre plus que ça.Après être revenu avec eux, Ethan était venu nous dire qu'Andréa venait de se réveiller. J'appréhendais sa réaction, elle allait être terriblement déçu lorsqu'elle aller me voir faire ami-ami avec Simon.

Je continuais de rire avec Simon, alors que nous nous arrêtions devant la brune. Je dus effacer mon sourire, laissant place à une expression froide lorsque je posais mes yeux sur elle. Son visage était blanc et presque sans vie lorsqu'elle posa les yeux sur moi, je m'attendais à ce genre de réaction.

- Tiens regardez qui est enfin réveillé, Dit Simon apparemment amusé. Alors que penses-tu de mon nouveau partenaire, Demanda-t-il en passant son bras autour mes épaules. Enfin nouveau, il l'a toujours été. Sourit-il.

Je fis un sourire en coin à la brune, qui me regardait avec les yeux rond et noirs de colère. Sérieusement ? Elle croyait vraiment que je pourrais lui faire une chose pareille, après tout ce que je lui ai confié sur moi ? Et surtout après qu'il ait tué Jacob ?

Ce ne fut pas difficile de la regarder avec colère, je lui en voulais vraiment de croire que je pourrais me ranger du côté de ce pourri.

- Tu t'es bien foutu de ma gueule. Cracha-t-elle durement.

- J'avoue que c'était assez facile, tu es tellement naïve. Répondis-je avec un sourire en coin.

- Moi qui croyais que tu n'étais pas si mauvais que ça, putain mais que j'ai été conne. Fit-elle en secouant la tête.

- C'est vrai, tu vois moi aussi pendant un moment j'ai cru avoir un bon fond. Dis-je en mimant les guillemets, Mais je suis un Styles ma belle.

- Et un Styles revient toujours aux sources, Simon en se baissa vers elle pour être à sa hauteur, Tu vois les liens du sang son beaucoup plus important qu'une paire de seins. Conclut-il en posant une main sur sa poitrine.

Je sentais très vite une vague de colère m'envahir et je dus faire preuve d'une putain de grande force, pour ne pas me jeter sur lui et lui écraser la tête contre le béton. Il allait me le payer, un jour il fera un faux pas à mon avantage et ce jour là je ne raterais pas.

Je la regardais se débattre contre lui et je lui parlais mentalement, lui disant de se défendre, de répliquer un truc. Je lui envoyais toute la force que j'avais en moi, il fallait qu'elle apprenne à se rebeller et arrêter d'être la petite fille sage et innocente qu'elle faisait paraître. Il fallait qu'elle laisse sortir toute la force et la haine qu'elle avait en elle.

Vas-y bébé fais-le, envoie le balader. N'aie pas peur de lui, je suis là. pensais-je comme si elle pouvait m'entendre. Je vis les pupilles de ses yeux se dilataient complètement et je souris, sachant qu'elle y était. Et je ne m'étais pas trompé, elle regarda durement Simon avant de lui cracher au visage.

Mon cousin se stoppa directement et je vis les muscles de son dos se contracter. Elle venait de l'énerver. Il se redressa et essuya la salive de la brune et sans que je ne puisse réagir, il venait d'écraser violemment le dos de sa main sur le visage d'Andy. Je soupirais silencieusement, me retenant encore pour le pas le tuer.

La tête d'Andréa était penchée sur le côté et ses cheveux retombaient sur son visage. Je vis sa poitrine remonter et descendre à une allure folle, je ne savais pas si elle pleurait ou pas. Elle secoua sa tête dégageant son visage, elle se redressa et souriait. 

Mes sourcils se froncèrent, c'était la première fois que je la voyais dans cet état et je dois dire que c'est surprenant.

- Tu tapes aussi fort qu'une fillette de 4 ans. Dit-elle d'une voix basse et grave.

Mes sourcils se froncèrent un peu plus, j'étais vraiment étonné de l'entendre parler de cette façon. C'était comme si tout d'un coup toute l'innocence qu'elle avait en elle avait disparu, faisant place à une personne froide et sans sentiment.

Je préférais largement la Andréa innocente, mais au moins je sais qu'elle ne se laissera pas faire, si un jour il m'arrive un truc. Du moins je l'espérais fortement.

Andréa regardait toujours Simon avec ce sourire arrogant, ce qui devait fortement l'agacer. Il leva encore en fois cette main, mais cette fois je m'interposais en lui attrapant le poignet. Je ne pouvais plus supporter qu'il la frappe comme ça devant moi.

- Laisse-la tu ne vois pas qu'elle cherche à t'énerver, Fis-je en le repoussant, Ne gaspille pas ton énergie pour ça, elle n'en vaut pas la peine.

- Ouais écoute le, je n'en vaux pas la peine. Rit-elle. Vous êtes vraiment une bande d'enculer.

Cette fois je me devais d'intervenir, je préférais le faire moi et lui dire des choses blessantes, plutôt que Simon la frappe encore une fois. Je repoussais Simon un peu plus loin, je m'abaissais face à elle avec un regard mauvais et un sourire en coin. Je fis glisser mes lèvres sur la peau de son cou, remontant doucement vers son oreille et mordillais durement son lobe.

- Ce n'est pas ce que tu disais, quand j'avais la tête entre tes cuisses. Chuchotai-je à son oreille.

Je ne pus m'empêcher de sourire à cette pensée, même si cela était censé la blesser, j'avais franchement adoré avoir la tête entre ses cuisses et lui faire du bien. J'humidifiais mes lèvres essayant de me souvenir du gout qu'elle avait. Je me reculais pour faire face à son visage et je lui souris mesquinement. J'avais tellement envie de l'embrasser sauvagement.

Elle fixa longuement mes lèvres et ses joues venaient de prendre une teinte rose. Elle baissa la tête timidement, ce qui me fit légèrement rire. Elle releva doucement la tête et planta un regard plein de colère sur moi, je fronçais les sourcils essayant de deviner ce qui lui passait par la tête, mais je le compris beaucoup trop tard.

Elle frappa violemment sa tête contre ma bouche, me faisant faire quelques pas à l'arrière. Mes dents se serrèrent retenant la douleur, je portais ma main à ma lèvre endolori et le goût du sang commençait à apparaître. Je lâchais quelques jurons et sans réfléchir je me jetais sur elle et l'attrapai par la gorge.

Je ne supportais pas d'être frappé et surtout de saigner. J'ai été pris d'une colère soudaine contre elle et je ne remarquais pas la forte pression que je faisais sur sa gorge, jusqu'à que je vis quelques larmes rouler sur ses joues. Je me ressaisis rapidement et desserrais mes doigts, je regardais droit dans ses beaux yeux gris espérant qu'elle allait bien.

Comment avais-je pus lui faire mal comme ça ? Ce n'était pas moi, jamais je ne lui avais fais du mal comme ça et je m'en voulais. J'étais censé prendre soin d'elle, pas la tuer.

- Tu n'aurais jamais dû faire ça. Grognai-je essayant de paraître en colère.

Je relâchais rapidement son cou, avant de me redresser et de faire quelques pas à l'arrière, pendant qu'elle laissa retomber sa tête à l'avant. Je déglutis avant de me replacer près de Simon, essayant de garder un visage impassible face à sa douleur pour ne pas me trahir.

Je détestais le fait qu'elle m'en veuille, mais elle devait savoir que ce n'était pas moi. Je lui avais pourtant répété que je ne lui ferais jamais du mal intentionnellement. N'avait-elle pas confiance en moi pour comprendre ça ?

Je suis terriblement déçu de voir qu'elle peut croire que je suis un monstre, après tout ce qu'elle m'a dit et prouvé chez ma tante. Je croyais qu'elle était la seule à ne pas me voir de la sorte, faut croire qu'elle m'a mentit.

Au final peut-être qu'ils avaient tous raison, j'étais peut-être bien le monstre sans pitié que tout le monde croyait.

**

Nous étions dans l'autre pièce depuis maintenant une bonne dizaine de minutes, Simon donnait des ordres à tous ses hommes et il commençait vraiment à m'agacer. Je n'avais pas décroché un seul mot depuis que nous avions laissé Andréa avec Ethan.

J'étais bien trop remonté contre eux et contre elle. Si je commençais à me lancer dans les discussions, je risquais de péter un plomb et tout casser. Toute cette colère que j'avais retenue depuis que Simon était face à moi, devait être évacuée ou j'allais devenir fou.

- Bon alors, Fit le blond en tapant dans ses mains, ce qui me sortit de mes songes. Il est où ce fameux carnet ?

- Toujours au motel, il faut que j'aille le chercher.

- Bien, Logan te conduira là bas. Ordonna-t-il. Je me redressais près à partir.

- Bouge-toi je n'ai pas que ça à faire. Pestais-je à Logan, qui se pressa face à mon ton sévère.

Je sortis le premier et d'un pas déterminé je rejoignis la voiture. Je me plaçai du côté conducteur et attendis Logan. Je lui demandais ou plutôt lui ordonnais de me donner les clés, il me les lança par-dessus le toit de la voiture puis nous montâmes.

Je fis grondais le moteur et partis en trombe du vieux garage, roulant à une vitesse folle pour rejoindre le motel. La vitesse apaisa quelques peu ma colère, mais ce n'était pas assez. Il fallait que je tape sur quelques choses, mais je ne savais pas quoi encore. 

Je ne pouvais pas m'en prendre à Logan, du moins pas maintenant. Il irait le répéter à Simon et il se serait douté de quelques choses. Pourtant ce n'est pas l'envie qui manquait. J'avais besoin de me défouler.

Heureusement pour moi, le motel n'était pas très loin et en une dizaine voir une quinzaine de minutes, nous étions arrivé.

- Toi tu m'attends là. Grognais-je avant de descendre de la voiture.

Je claquai fortement la portière, avant de m'avancer vers le bungalow douze. Je poussais la porte qui tenait à peine, et allumais la lumière. Je fus surpris de voir que nos affaires avaient disparu, il me semblait pourtant que la police ne les a pas embarqués avec nous.

Je sortis furieux et partis en courant jusqu'à l'accueil, j'ouvris violemment la porte et fis sursauter l'homme qui était derrière son comptoir. Ses yeux s'écarquillèrent en me voyant devant lui, alors que je devais normalement être derrière les barreaux.

- Mes affaires ? Demandais-je méchamment.

Il déglutit nerveusement avant de marcher doucement vers la porte par laquelle il est sortit, quand Andréa et moi sommes arrivés quelques heures plus tôt. Ne me lâchant pas des yeux, il ouvrit cette même porte et entra à l'intérieur. Je ne lui laissais pas le temps de la refermer, que j'étais déjà posté dans l'encadrement de celle-ci.

En regardant par-dessus lui, j'aperçus nos sacs rangés dans un coin de la pièce, je le poussais pour passer et récupérer nos affaires. Une fois les sacs posés sur mon épaule, je me retournais et m'avançais vers la porte où l'homme attendait.

Avant de sortir je m'arrêtais devant lui, en le regardant méchamment.

- Dans ton intérêt, je te conseille de ne pas prévenir la police. Avertis-je avant de sortir.

Je poussais la porte et me retrouvais à nouveau dehors, j'avançais d'un pas déterminé et passais près de la voiture blanche que j'avais volé et je mis les sacs à l'intérieur. Je montais face au volant et la démarra, avec les fils.

Je reculais vite et avançais jusqu'à la voiture où Logan attendait. Je lui ordonnais de me suivre et je partis une fois de plus à toute vitesse. Très vite Logan me rattrapa avec sa voiture et nous fîmes le chemin inverse pour retourner vers le garage.

Je donnais un coup d'œil dans mon rétroviseur, puis j'attrapai le sac d'Andréa et fouillai d'une main à la recherche du carnet. Quand je mis enfin la main dessus, je le sortis et le cacha rapidement dans la boîte à gang, le mettant sous les papiers qu'il y avait à l'intérieur.

Je refermais la boîte à gang, avant d'attraper mon sac d'affaire et d'y sortir un autre carnet, qui était la copie conforme de celui d'Andréa. J'avais anticipé les choses, donc une fois revenu de Londres, j'avais été dans une presse et par chance j'avais trouvé le même genre de carnet que celui qu'avait Andréa.

Alors pendant qu'elle dormait, j'avais travaillé sur mon propre carnet, écrivant une suite de chiffre au hasard et qui ne voulait sûrement rien dire. Je donnerais tout pour voir la tête de Simon quand il découvrira que ce carnet n'est qu'une simple copie de l'original.

Je me garais devant le garage et Logan se gara près de moi. Je sortis de la voiture, le faux carnet en main et Logan lui souriait comme un con, croyant bien sûr que c'était le vrai. Je lançais un sourire en coin, puis nous rentrâmes tous les deux dans le bâtiment, mais lui resta devant la porte à surveiller le coin.

J'avançais jusqu'au bureau mais personne n'était à l'intérieur, je fis donc le chemin vers la grande salle où était Andréa. J'entrais dans celle-ci et ils étaient tous là, ils tournèrent tous la tête vers moi dont Andréa, quand ils m'entendirent arriver.

Le visage de la brune se décomposa et ses yeux tristes ne quittèrent pas ma main qui tenait le carnet. Je brandis le carnet victorieusement et le visage de mon cousin s'illumina instantanément.

- Enfin. Fit-il en prenant le carnet dans ses mains.

- Tu sais ce que ça veut dire ? Demandai-je en souriant.

- On a notre revanche.

- Et on est riche.

 Simon se retourna et attrapa directement Andréa, il posa ses lèvres sur les siennes et je me mordis l'intérieur de la joue retenant ma colère. J'inspirais profondément et croisais les bras sur ma poitrine, regardant ses enfants de salaud se réjouir. Il n'y avait qu'Ethan qui restait neutre, après tout ce n'était qu'un chauffeur, il n'avait pas vécu dans le même monde que nous.

Me sentant observé mes yeux chutèrent sur Andréa, qui me foudroyait du regard. Elle avait cette profonde haine, la même qu'elle avait en regardant Simon. Je mentirais en disant que je n'avais rien ressenti face à ça, j'étais en colère mais aussi blessé qu'elle me regardait comme si j'étais le diable en personne.

- Je te déteste. Articula-t-elle faisant bien en sorte que je comprenne ses mots.

Mes sourcils se froncèrent et j'eue un léger pincement au cœur à ses mots. Jamais je n'aurais cru qu'ils auraient un tel impacte sur moi. J'étais profondément blessé, déçu mais aussi en colère.

En colère parce qu'elle n'avait jamais vraiment eu confiance en moi.

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