Ils sont rentrés de la chasse qui d'ailleurs a été bonne; six lapins mandes et 1 élan.
Ils se servent et mange d'abord entre eux. J'aurais les restes plus tard.
Petit à petit les membres du clans qui sont repus se retirent et vont se coucher au fond de la grotte, ils n'en reste plus qu'un autour du butin. Je me risque à approcher et voyant qu'il ne montre aucuns signes d'hostilité j'empoigne les reste d'un lapin et mord à pleine dent dedans. La viande est ferme, témoignant de la bonne santé et de la bonne musculature du lapin.
D'habitude je la préfère chaude. Je me souviens d'une fois, l'animal devait être infecté et j'ai été malade pendant trois jours, j'avais du essayer de les convaincre de ne pas se débarrasser de moi tout de suite.
Enfin puisqu'ils détestaient quand je faisais ce que j'appelais du "feu", j'étais bien obligée de faire comme eux.
Eux.
On ne se ressemblait pas du tout, s'ils étaient la nuit, j'étais le jour. Comment les décrire ? Comme je l'ai déjà dit, ils se déplacent à quatres pattes et sont intégralement recouvert de poils. En fait ils ressemble à un croisement entre le loup et la hyène .. mais en 3 fois plus imposant, leur musculature suffit à vous décourager de vous battre contre eux.
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été avec eux, je n'étais pas une proie.. mais je n'étais pas non plus leur égal.
Mes journées étaient simples, je devais monter la garde pendant qu'ils dormaient et partir explorer les environs pour leur indiquer l'emplacement de terriers ou de nids. Quand tombais la nuit, les rôles s'inversaient.
De ce que j'avais compris, la troupe fonctionnaient sur un régime matriarcal. La plus vieille louve était toujours l'alpha, quand elle mourrait, la deuxième plus âgée prenait sa place. Les louves étaient celle qui choisissaient leur compagnon. Tout était bien réglementé.
A l'inverse (à part moi) le rang le plus bas était celui du plus vieux des mâles. D'ailleurs il restait souvent à la grotte. Peut-être était-ce pour veiller sur moi ou bien juste qu'il était fatigué.
J'avais baptisé ce mâle : Ulräk. Il a toujours été mon protecteur et j'avais noué un lien fort avec lui. D'ailleurs il était un des seul à accepter de me laisse dormir près de lui pour ne pas mourir de froid. Ulräk avait déjà vécu un grands nombre de guerres, je le savait ou plutôt je le comprenais. Toutes ses cicatrices en étayent des témoins, dans chacune d'elles, un récit , une histoire.
Il me les avaient compté par le regard. Toute nos conversation étaient très silencieuse, Ulräk ne pouvais pas parler, tous comme le reste de la meute. Encore une différence avec moi que je ne comprenait pas.. d'ailleurs aucun autre animal que j'avais rencontré ne me ressemblait. Un jour Ulräk me parla de l'aube du monde. Je plongeais dans ses yeux de fauve et rentrais dans un tourbillon d'émotions, d'images, de sons et d'odeurs.
Au début était le chaos, le monde était divisé en deux clans bien distinct : d'un coté un peuple maléfique qui s'appelaient eux-même les Dieux et qui détruisait le monde et ses habitants et de l'autre : les peuples anciens "Les Ombres" qui ne pouvaient rien faire pour lutter contre cette menace envahissante. Puis il y eu une guerre, une grande et interminable guerre qui durât 1000 ans au cours de laquelle les pertes dans les deux camps furent horriblement lourdes.
On ne sût exactement les détails sur la fin de la Grande guerre mais le camps des Tralls qui étaient jusqu'alors restés en retrait et n'avaient participé ni pour les dieux ni pour les ombres à raconté qu'ils avaient vu une gigantesque explosion qui as fait trembler la terre pendant une lune et qu'a la suite de l'explosion, plus aucuns bruits ne se fît entendre, le monde était comme devenu silencieux.
La légende raconte que les Dieux ont été décimés et enfin vaincus à ce moment la et que seuls quelques membres du clan des Ombres ont survécu et que la meute et tous les autres habitants de la forêt en serait les descendant direct : Les Ombrans
Aujourd'hui, 800 ans plus tard, plus personne ne se souvenais des dieux.
Leur existence avait été complètement effacé par la nature si bien que les Ombrans ont commencé a ne plus y croire et à parler de légendes.