Je flottais... je ne savais pas si j'étais morte. En tout cas si je l'étais, il n'y avait rien. C'était tout noir, et sacrément chiant.
Pourtant, je me sentis aspirée de cet espèce de trou noir, et je commençai à entendre des sons d'eau. De petite gouttes d'eau qui tombaient lentement dans une flaque. J'avais mal partout, mes muscles étaient endoloris, je n'arrivai pas à bouger mes jambes car elles étaient remplit de fourmis. Mes bras étaient engourdit, ma tête était lourde, ma bouche était sèche comme le désert du Sahara, mon dos était en compote et surtout, mon nez assaillit par une odeur de moisis.
Bordel ça puait, on dirait qu'une armée de mouches venaient de chier partout autour de moi.
Il faisait froid la ou j'étais, j'en déduis que j'étais sans doutes dans une cave.
Mais putain ça fait combien de temps qu'ils n'avaient pas nettoyer leur cave pour que ça chlingue comme ça ?! Merde les mecs quoi ca existe le Febreze!
Je bougeai une main, puis l'autre, et je commençai lentement à reprendre le contrôle des parties de mon corps.
Je papillonnai des yeux, et j'avais bel et bien raison. J'étais dans une cave. De l'eau coulait le long des parois et gouttait du plafond. Il y avait la moitié du sol recouvert d'eau. Tu m'étonne que ça puait le macabé ici. Il a dû en avoir des gens torturé ou des personnes qui sont mortes dans cette pièce.
Rien que de penser que j'allais peut être, être une des causes de la puanteur de la pièce, j'eus un frisson le long de la colonne vertébrale.
J'étais assise sur une chaise en bois bouffée par les mites, et j'avais toujours mes vêtements de la dernière fois. On m'avait attaché les poignets aux barreaux dû dossiers de la chaise, et les chevilles aux pieds de celle-ci.
Combien de temps j'avais dormis ? 1-2-3-4 jours ? Une semaine? Je ne sais pas, je ne sais même pas quel jour on est, si il fait beau ou moche, ou si Cliff est en train de remuer ciel et terre pour me retrouver. Hum, de toute façon je savais qu'en m'engageant la dedans j'allais souffrir. Mais je préférais mourir plutôt que de laisser Seattle partir partir en live total à cause des GreenArms.
Je souffle bruyamment. On allait pas me laisser comme ça indéfiniment. Il devait sûrement y avoir des caméras au plafond pour voir si j'étais réveillée. Ils allaient bientôt venir, je le sais.
Il n'y avait pas un bruit à par celui de l'eau qui allait du plafond au sol indéfiniment. Qui pissait au dessus de moi pour qu'il y ai autant d'eau?! Soit l'endroit était très humide, soit il y avait une baignoire qui coulait au dessus !
Je racontai de la merde, ma chute dans les escaliers à dû me déplacer certaines neurones, et quand elles se sont reconnecter ça a fait tout disjoncter.
Deuxième soupire bruyant. Je m'ennuyais. Et si je comptais le nombre d'insecte qui grouillaient sur les murs ? Ou alors j'imaginais toutes les manières dont allaient faire preuves les gars du gang pour me faire souffrir. Ou bien encore essayer de m'enfuir et de me détacher de cette maudite chaise qui bloquait tout mouvements et qui me donnait des crampes toutes les cinq minutes ?! Non ca y est j'ai trouver je vais...
Je fus interrompu dans mes pensées par la porte à ma gauche qui s'ouvrait dans un grincement sinistre. Deux gros gorilles rentrèrent et s'avancèrent vers moi, la mine dure et impénétrable.
- Oh salut ! Vous vous êtes enfin décidé à venir me parler ? Ou vous avez voulu me faire poiroter ? Nan parce que faut me le dire la prochaine fois que je mette en place ce que je pensais faire pour ne pas me faire chier.
Un des deux s'approcha de moi et me mit une baffe monumentale. Ma tête tourna sous la violence du geste, et j'écarquillai les yeux. Alors celle là, je ne m'y attendais pas.
- T'es calmée ? dit-il.
- Non.
- Ah, c'est dommage.
Il me détacha violemment, et me prit par le cou. Je ne cillai pas, et je le regardai dans le blanc des yeux. Il était assez beau, mais moins qu'Andrei.
Mais pourquoi je pensais à lui dans des moments pareil ?!
- Au fait, faudrait penser à mettre du produit qui sent bon dans cette pièce, ca pu vraiment.
Il ricana, et me plaqua contre un mur. Seigneur mon dos. Le choc se répercuta dans tout mon corps, et je retins un gémissement de douleur.
- Ce n'est pas parce que t'es tombée dans les escaliers et que t'es restée dans le coma presque une semaine que je vais être gentil avec toi.
- Je n'ai rien demander sale ours mal élevé ! Tu t'es levé du pied gauche ce matin ? T'as vu ta sale gueule dans le miroir ? Ou c'est normal que tu sois un aussi gros connard ?!
Il allait me donner une deuxième gifle, mais je le devançai et lui envoyai un coup de genoux dans ses bijoux de famille. Il se plia en deux, et je me décalai sur le côté. Le deuxième ours couru vers moi, et je passai en dessous de lui en glissant entre ses jambes.
Je me relevai, et courus vers la porte. Je refermai derrière moi à clé, et je sprintai dans le couloir pour trouver la sortie.
Je vis un escaliers et une porte ouverte à son sommet au fond du couloir, et je me dépêchai le plus discrètement possible.
L'adrénaline montait vite chez moi.
Malgré mes courbatures je courais, car je voulais m'enfuir. Je grimpai les escaliers en courant, j'ouvris la porte doucement, et passai ma tête à travers. Personne.