La Belle et La Bête

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1856. Vivant dans un état de pauvreté précaire, la jeune Belle décide d'aider sa famille en partant à la... More

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" Je vois que vous êtes apprêtez Belle, êtes vous sûr qu'il soit très prudent de partir en balade par ce temps ?, m'indiqua Harry qui passait lorsque j'enfilais mon manteau. Il s'agissait d'un cadeau qu'il m'avait fait - comme beaucoup d'autre je le crains - lorsque la neige c'était mise à tomber rude. Il passa près de la fenêtre et me montra le monticule de neige qui tombait sur nous
- Oh je ne sors pas en balade Monsieur Styles, je me rend au village pour une course urgente. Je serais rentré pour le dîner n'ayez crainte. 
- Cette course est-elle si urgente ? Vous tomberez malade si vous sortez à présent. 
- Absolument je ne peux attendre plus longtemps. Lumière a gentiment accepté de m'accompagner, il ne m'arrivera rien n'ayez crainte. 
- Bien, de toutes façons il me semble que rien de ce que je pourrais vous dire ne vous fera rester. Ainsi pourriez vous passer par la poste du village et déposer un courrier pour moi ? 
- Absolument Monsieur. "

Nous étions en Décembre, la première quinzaine était bientôt aboutis et cet hiver allait-être rude. La neige était déjà tombé bien tôt et ne s'arrêtait guère, la végétation avait disparus, mes jardinières et buissons de roses avaient gelées il y a plusieurs jours et les animaux qui avaient commencés à venir par ici sur le domaine s'en était allez à l'hibernation. 
Avec l'accord de Marthe et du Comte nous avions commencer à décorer le château pour les fêtes de noël et avions même convenu que nous réitérions les festivités de l'an dernier, tout les domestiques se réjouissaient de se réunir avec le Comte et moi-même pour un repas et une fête de noël digne de l'an dernier. 
Le château sentait divinement bon, la cannelle et les oranges que Harry avait fait commander pour une petite fortune, ' il me semble que vous adorez ces fruits, j'espère que cela vous fait plaisir Mademoiselle ' m'avait-il dit en m'offrant la première de la cargaison entre mes mains. 

Ses cadeaux étaient si nombreux et si onéreux les uns que les autres, que j'étais fort embarrassé à chaque fois. Depuis le mois dernier j'avais reçu bon nombres de livres et de robes magnifiques de la part du Comte qui passait ses commandes sans avoir à sortir du château, il était malin. 
Mais je me trouvais toujours fort gêné et considérais toujours les présents comme une nouvelle invitation à approuvé sa demande en mariage, qu'il n'avait heureusement jamais réitéré. 

" Voilà, excusez-moi de vous avoir fait attendre, il me sourit et tendit une lettre cacheté. J'ai pris le loisir d'inviter votre famille pour les fêtes de noël. 
- Pardon ? Monsieur non je refuse. 
- S'il vous plait, postez cela pour moi ainsi ils la recevrons avant qu'il soit trop tard. 
- Monsieur vous avez déjà bien trop fait pour eux, Lloyd m'a longuement remercié pour le mariage merveilleux d'Anna et la beauté du repas et des lieux. Or vous ne pouviez croire que je ne serais pas mise au courant Monsieur ? Je sais qu'ils n'avaient pas les moyens de s'offrir un mariage tel que celui-ci. 

- Belle je ne cherchais qu'à rendre ce jour plus supportable pour votre sœur. Répondit-il en me tendant toujours la lettre. Enfin ne soyez pas si difficile, il ne s'agit qu'un repas et puis vous n'avez pas vu votre famille depuis plusieurs mois ce sera très agréable croyez-moi. 
- Monsieur si vous tenez tant à ce que ma famille reçoivent cette lettre ... alors il faudra allez la poster par vos propres moyens. 
- Allons ne vous moquez pas de moi Belle, je ne peux pas sortir.
- Si vous le pouvez, mais vous ne le voulez pas, répondis-je. Il semblerait donc que vous aillez à vous contenter de la présence des domestiques et moi-même pour noël. 
- Si vous réagissez ainsi ... Lumière la postera sous mes ordres. Il se retourna vers le domestique planté devant la porte et cria. Allez me chercher Lumière et sur le champ.
- Êtes vous certain ? Monsieur vous n'êtes pas sans savoir qu'une femme, pour arriver à ses fins ne cessera jamais de redoubler d'effort, de plus Lumière est un ami qui m'est très cher. Je me rapprochais du Comte, menton relevé et sur la pointe des pieds pour pouvoir m'adresser à lui. Qu'elle soit entre ses mains ou les miennes, cette lettre n'arrivera jamais à la poste Monsieur. Et puisque vous êtes résigné à ne pas vouloir sortir d'ici, nous serons seul à noël. "

Son regard était noir et perçant, sa mâchoire tendu au possible. Si Marthe était près de moi, elle me recommanderait encore une fois de ne pas tourmenter le Comte, mais les occasions de le taquiner était si nombreuses et délectables que je ne pouvais jamais m'y résoudre. 
Le Maître avait récemment fait recouper ses cheveux, pour autant ses mèches de cheveux n'étaient pas plus ordonnés. De plus l'absence de soleil de la saison et son cloisonnement dans ses parties les avaient forcés à brunir encore plus. Il ressemblerait facilement à un maître des ténèbres. Si seulement il n'avait pas aussi bon cœur ... 

Lumière arriva dans le hall, les joues rougies et le souffle saccadé, il salua son Maître et se soumis à lui. 

" Mes salutations Monsieur, vous m'avez fait appeler Monsieur, répéta-t-il simultanément
- Oui ... mh et bien ... je tenais simplement à vous faire savoir par moi-même que vous n'aviez plus besoin de sortir, j'accompagnerais personnellement Mademoiselle au village pour son affaire urgente. 
- M-mais ... Monsieur êtes vous certain ? Cela ne me dérange guère je vous assure ! 
- Je crois que prendre l'air frais ne me fera que beaucoup de bien, allons ne me regardez donc pas de la sorte et s'il vous plait faites apporter mon manteau. 
- B-bien Monsieur ... tout de suite Monsieur ! " 

Lumière déguerpis aussi rapidement qu'il était arrivé, racontant certainement à chaque domestiques sur le passage de sa course que le Maître allait sortir. Le valet planté devant la porte avait les yeux aussi exorbités que les miens et Harry lui lança un regard mauvais ' et bien que faites donc vous encore là ? Je ne vois toujours pas la voiture ' lui ordonna-t-il. 
Et lui aussi disparu, un domestique arriva aussitôt et habilla le Maître pour sa sortis en ne faisant que l'éloge de la tenu de son Maître, de l'attitude de son Maître, de la sortie de son Maître, des bienfaits sur son Maître et sur tant d'autres choses. 

Harry le congédia rapidement et saisis son chapeau, on fit ouvrir la porte et il avança jusqu'au seuil, se retourna vers moi. 

" Et bien ? Nous y allons Belle je ne veux pas que ma lettre loupe le prochain départ de poste ! 
- Il semblerait que nous ayons des inviter pour noël ... 
- En effet ! Je m'en réjouis d'avance, ce sera une fête fabuleuse. 
- Qu'avez vous donc fait de mon Maître monsieur, celui-ci déteste les fêtes et sortir n'est pas envisageable, dis-je en montant dans la voiture
- Il semblerait qu'il est été libéré des ronces, répondit-il avec un sourire démoniaque et s'assit en face de moi dans la voiture. "

En vérité son sourire ne dura point longtemps, la voiture démarra, les premières secousses avec et il se cramponna au siège derechef. Pire encore lorsque nous passâmes la barrière du bois, le Comte était aux aguets, il tournait sans cesse la tête de gauche à droit et guettait notre avancé. 

" Nous sommes sortis maintenant, n'est ce pas ? demanda-t-il anxieusement
- En effet nous le sommes. Si vous voulez nous pouvons demander à faire ... 
- Non, non ! me coupait-il. J'ai dis que je vous accompagnais au village, c'est ce que nous ferrons. " 

Ses mots étaient très sûr et spontanés mais sa voix comme sa gestuelle d'ailleurs révélait de lui qu'il était terrifié. Mais comment ne pas l'être quand vous vous êtes juré de ne pas sortir de votre maison, et de n'en être jamais sortis.
Je réalisais au fur et à mesure que nous avancions jusqu'au village que le Comte avait du faire un énorme effort sur lui-même pour venir jusqu'à moi en octobre, le voyage avait été bien plus long qu'une simple balade au village et il y était aussi resté bien plus longtemps. Dans un territoire inconnu, auprès d'une famille hostile ... Je n'avais sincèrement pas mesuré le poids de son acte en le voyant arriver chez moi la première fois. 
C'était aussi certainement pour cela que Marthe était seule la première fois que je l'avais vu chez moi, pour cela aussi qu'il était caché dans un bois lorsque je l'avais aperçu et qu'il avait insisté pour danser. Il devait être terrifié, inquiet et mourant d'angoisse d'être aussi loin de chez lui pour la toute première fois en vingt ans. 

Lorsque nous sommes arrivés au village, à peine une demi heure après notre départ du château - qui devait crouler sous les bavardages incessant des domestiques - Harry tremblait fortement et suintait de sueur. Il avait ordonner au cocher d'attendre un moment avant d'ouvrir la porte et de ne plus bouger. 
Il ne regardait plus par la fenêtre, il ne se tenait plus au siège à présent il triturait ses gants dans tout les sens et les malmenaient. 

" Monsieur je suis admirative devant l'effort que vous avez fait jusqu'ici, mais je pense qu'il serait plus sage que j'aille poster votre lettre moi-même, dis-je en m'asseyant à ses côtés sur le siège

- Je n'ai pas fais tout ce chemin pour me cacher dans mon véhicule et attendre votre retour, après tout je suis un homme. Je devrais être capable de sortir c'est ridicule. 
- Mais peut-être faut-il faire cela un pas à la fois, aujourd'hui vous vous êtes promené en voiture et un jour vous pourrez en sortir sans trembler, répondis-je sagement en posant mes mains sur les siennes, laissez ses pauvres gants il va vous en falloir de nouveaux. 
- Je veux le faire Belle, je sais que je le peux il me faut seulement un peu de temps. 

- Très bien, dans ce cas je vais attendre ici avec vous. 
- Votre course n'était-elle pas urgente ?, s'enquit-il.
- Elle peut attendre, lui répondis-je en collant mon épaule à la sienne il tremblait réellement comme une feuille et respirait trop rapidement. Le cocher est garé devant le bureau de poste, un aller retour ne devrait vous prendre plus de trois minutes.
- Vous pensez ? 
- Peut-être cinq si quelqu'un est occupé avant vous, mais toutefois, lorsqu'ils verrons le Comte arriver il vous laisserons volontiers leurs places. 
- Oh, bien, très bien. Et si ils ne me reconnaissent pas ? 
- Oh Monsieur croyez moi, ils sont certainement déjà tous plantés devant la porte depuis notre arrivé. Car on ne voit pas une voiture comme la votre tout les jours dans ces petits villages et les armoiries sur la portière on déjà du les mettre au courant. Vous êtes bouillant Monsieur êtes vous sûr que tout va bien ? 

- Oui, oui ne vous en faites pas. Nous devrions sortir alors, où ces pauvres gens vont attendre toute l'après-midi. "

Il toqua sur le toit et le cocher ouvrit aussitôt la porte, en effet une horde de petites bonnes femmes étaient déjà agglutinées autour de la voiture et murmuraient de nouveaux commérages. Lorsque Harry descendit le premier en tâtant sa poche pour vérifier que la lettre y était toujours, elles redoublèrent d'entrain.  Il les salua et elles pouffèrent de rires niaient en rougissant. 

Nous nous mîmes d'accord sur le fait qu'il irait -rapidement- au bureau de poste avant de rentrer en voiture pendant que je me hâterais à ma course urgente, honnêtement je n'avais plus réellement goût aux emplettes maintenant que je le savais malade de peur. 
Mais maintenant que nous y étions ... 

J'avais facilement trouvé mon bonheur dans une boutique de ce village charmant, emballé et lassé pour une somme maudite je pourrais donc aisément le cacher. Sur le chemin du retour j'avais croisé énormément de jeunes femmes gloussantes, de mari racontant comment il avait été ' salué avec beaucoup de courtoisie par monsieur le comte ' à leur femme admirative devant tant de respect et de remue-ménage. 
A la poste il n'y avait plus personne, qu'un petit monsieur bien portant qui parlait au responsable encore tout étourdis. 

" Il à déposé sa lettre pour une affaire urgente -et croyez moi elle devait l'être car ce Monsieur ne se déplace jamais pour ce genre de chose- et m'a serré la main, le croyez vous ça ? Il m'a serré la main vous dis-je et je jure mes grands dieux qu'il avait la poignet de main la plus ferme du royaume ! Je n'ai jamais rencontré un homme avec autant de courtoisie et de politesse dans la bouche et dans le regard.
- Mon dieu mais vous êtes béni par les saints ! 
- Oui, oui je dois bien le reconnaître, répondit le responsable impétueusement. Oh et il m'a laissé une pièce pour mes bons services a t-il dit, c'est une magnifique pièce ne trouvez vous pas ? se ventait-il en brandissant un sous devant le nez de son pauvre interlocuteur
- Ma foi ... elle ressemble a toutes les pièces cette pièce. 
- Mon pauvre monsieur vous devez être fou, c'est la pièce du Comte et pour cela elle n'est pas comme toutes les autres. Non je pense définitivement la mouler dans le mur au dessus de la porte, en ce cas tout les passant saurons que le Comte Styles a foulé ses lieux et m'a laissé une pièce. " 

Ainsi je ne doutais guère que le passage d'Harry se soit bien passé, je redoutais simplement les mouvements de foules et d'euphorie comme celui du responsable de poste, car cela ne pourrait qu'attiser d'avantage le stresse qu'éprouvait le Comte en ce moment même. 
Je n'avais point besoin de vérifier dans la voiture pour savoir que le Maître n'y était pas, une masse de jeune femme était agglutiné devant une vitrine et gloussaient bruyamment. Peu de temps après le cocher sortit et fit de la place pour le passage du Comte qui souriait à chacun des villageois en écoutant toujours les mots qu'ils avaient pour lui et les remerciant. 

Il m'aperçu lorsque je lui fis signe au loin et hâta le pas jusque moi. 

" Je croyez que nous avions dit pas de balade ? lui demandais-je en riant à mon tour et saisissant sa main
- Tout ces gens étaient si aimable que je me suis facilement laissé entraîner, vous saviez un instant je déposais mon courrier et tout à coup une dame très sympathique me faisait l'apologie de sa boutique et me priait de venir voir sa marchandise. 

- Et vous n'avez pas su dire non ? 
- Mais le pourrais-je un jour Belle ? Tout ces gens, ces commerçants étaient si souriant et gentils à mon égards. Et vous aviez raison, ils m'avaient reconnu. 
- Oh Monsieur, je ne doutais point de cela. Vos gants à eux seuls valent le loyer annuel de cette poste et ces gens fort polies certainement ... savent très bien remarquer ce genre de chose. 
- Je crois qu'ils étaient content de me rencontrer, beaucoup mon remercier pour le calme et la prospérité financière de la région. Je n'ai cessé de les remercier, toutefois je n'ai jamais rien fais pour cela. 
- C'est peut-être cela la réponse. 
- Peut-être, enfin avez vous faire vos courses ? 

- Oui merci, tout c'est passé à merveilles. Quoique j'aurais peut-être eu l'occasion de me faire quelques connaissances si vous ne m'aviez pas volé la vedette en ville, répondis-je en souriant. 
- Oh ne dîtes pas cela je vous en prie, s'exclama-t-il en riant aux éclats, et croyez-moi, si vous vous trouviez dans la même pièce que la reine Victoria, je n'aurais toujours d'yeux que pour vous. 
- Harry ... ne trouvais-je d'autre à dire, en rougissant et baissant la tête sur mon paquet. Il ne perdit pas le sourire non plus et le reste du voyage se passa en silence. "

Toute fois même si la sortie en ville n'avait pas été si calamiteuse - il en avait même éprouvé du plaisir mais il ne l'avouerait jamais - le Comte descendit en grande vitesse de la voiture lorsqu'elle fut arrivé. Il m'aida à descendre avec galanterie mais rentra avec rapidité au château.

" Et bien Monsieur je crois que les félicitations sont de rigueur ! déclara Marthe dans le hall à notre arrivé.
- Oh Marthe j'aurais voulu que vous eussiez été là, les villageois sont si gentil et bon avec nous. Tous sont venues me saluer et me remercier à tour de rôle, ce sont des gens fort agréable !
- Dans ce cas il faudra y retourner, dit-elle au Comte.

- Oh ... non je ne pense pas que cela soit nécéssaire, après tout je les ai tous remercié de leur accueil et je n'ai nullement besoin de retourner au village, répondit-il aussitôt. "  

Elle se tourna vers moi en haussant les épaules et je ne pouvais que sourire devant se tableau. Le Comte disparue petit à petit accompagné d'un valet qu'il avait trouvé en vol, nous l'entendions encore après sa disparition raconter à qui voulait bien l'entendre que les villageois étaient " bon ", " gentil " et qu'il l'avait " maintes fois remercié ". 
Marthe semblait aux anges et resplendissait. 

" Il semblerait que nous recevions votre famille pour les fêtes de noël alors !, vînt elle me dire en me débarrassant de mon manteau.
- Il semblerait oui ..., soupirais-je. " 




= Voila le 24 ème chapitre ( je n'arrive pas à croire qu'on en soit déjà ici ... ) plus tôt que prévu, mais je crois qu'il me fallait me rattraper :) 
Nous arrivons bientôt à la fin ! 

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