La Belle et La Bête

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1856. Vivant dans un état de pauvreté précaire, la jeune Belle décide d'aider sa famille en partant à la... More

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La pluie n'avait pas cessé de tomber de la semaine, Mère poussait des cris de temps à autres et accusait le temps d'être la source de ses douleurs déchirantes. Mais la vérité, aussi infâme soit-elle, est que les médecins avaient cessés de venir, qu'ils ne discutent plus vraiment et ne prescrivent plus de remède miraculeux.

Anna est devenue très aigris, j'ai beaucoup de mal à retrouver la petite sœur qui me caressait les cheveux un soir de tempête ou cueillais de jolies fleurs en sautant pieds nus dans les herbes hautes. J'ai souvent l'affreuse impression que le temps s'est écoulé bien plus vite ici que je ne l'aurai imaginé, Anna semble être devenu la noble femme de l'aristocratie que la société lui faisait tant exécrer que cela, auparavant.

Comme si la joie s'était éteinte.

« Belle, tu as du courrier ! cria Lloyd en arrivant dans la matinée, j'ai déposé ça dans ta chambre. »

L'étrangeté de la situation était plus que perturbante, en fait Lloyd ramenait des missives assez régulièrement, toutefois je n'étais jamais concerné.

L'enveloppe posé précieusement sur mon lit était particulièrement délicate, d'une blancheur précieuse et seulement taché par les gros doigts de mon frère. L'écriture délicate provenait de Madame Lansbury, que je reconnaîtrais entre mille pour l'avoir vu de nombreuses fois écrire sous mes yeux lorsque j'avais si peur de mon tortionnaire et de ses lieux.

*

16 Avril, 1857. 

Demeure du Comte Styles.

Très Chère Belle,

     J'ai attendu de nombreuses semaines une lettre de votre part, je me suis durement mise en colère lorsque j'ai compris que rien n'arriverait. Mais rassurez-vous, j'ai par la suite compris que vous deviez ne plus avoir de temps pour vous accablez par l'amour des retrouvailles avec vos proches ! De plus je me suis demandé si vous disposiez de papiers et d'un encrier chez les vôtres. Pardonnez-moi ma maladresse si ce n'est pas le cas.
     Sachez, chère Belle, que vous nous manquez énormément au château. Votre absence se fait remarquer à chaque instant, les murs ont arrêtés de raisonner de vos rires et tout est revenu en ordre, ce qui déplais à bon nombres d'entre nous – il était fort plaisant d'observer le changement que vous aviez amené avec vous.
     Je ne devrais peut-être pas vous le dire, mais il ne le fera certainement jamais à ma place, mais le Maître se languis énormément de votre absence. Chaque jour il descend à neuf heure dans le hall, détruisant les tapis de ses pas répétés. Il reste ici, chaque matin, tourné en rond devant la porte et retourne à ses appartements lorsqu'il comprend que rien n'arrivera. Je pense qu'il attend votre retour, ou peut-être des nouvelles. Il ne parle jamais.

      Chère Belle, j'arrêterai ma lettre sur ces derniers mots. Je suis infiniment heureuse de vous savoir de retour chez vous, auprès de votre famille, de vos amis et vos voisins. J'espère vous revoir un jour, mais par-dessus tout je vous souhaite toute la félicité du monde et la joie, intense, de trouver un parti qui vous comblera de bonheur, comme vous ne cessiez de me le décrire lors de nos discutions.

Votre amie dévouée,
Marthe Lansbury.

*

28 Avril, 1857.

Madame,

     Premièrement, je vous dois des excuses pour mon silence prolongé, ainsi que quelques explications. Je dois avouer que j'ai par le passé écris une lettre à votre intention, et quelques autres aussi, que je n'ai jamais eu le courage de poster. Je doutais des répercutions que cela aurait pu avoir.
     Deuxièmement, je me dois d'être totalement honnête avec vous Marthe. Je vis un enfer. J'exagère peut-être énormément, notons-le. Mais je ne m'attendais absolument pas à retrouver, ou plutôt à rencontrer cette vie-là, elle n'est pas la mienne, je pourrais le jurer.
     Je suis fort malheureuse Marthe, je ne sais à qui parler, Mère est très malade sans que les médecins n'aient à la dire je sais qu'il n'y a plus aucunes chances. À présent elle souffre d'hallucination. Ma petite sœur a perdu tout ce qu'il restait de vie en elle, mes frères ne sont plus qu'esclave d'une vie qu'ils n'ont pas choisi.
     Marthe je ne reconnais plus les miens, ils ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes. Notre maison est habitée par la mort et nous nous consumons.
     Quelque part entre la raison et mes sentiments, je regrette amèrement mon départ. Je regrette la vie auprès de vous, la chance que vous m'aviez donné de lire, de découvrir un nouveau mode de vie, une toute autre facette de la vie et de la douleur que je ne connaissais guère.
     À présent je rumine comme une âme en peine, je prends soin de Mère, comme je le peux, je cuisine avec les quelques pousses que nous trouvons puis je reste assise devant une fenêtre à regarder les astres obtempérer.
Mes amis me manquent. Ma vie me manque.

Amicalement vôtre.
Belle.

*

9 Mai, 1857.
Demeure du Comte Styles.

Chère Belle,

     Il est heureux que vous n'ayez pas écrit votre nom sur l'enveloppe mais seulement notre adresse, car mon Maître a sauté sur la missive lorsque la porte s'est ouverte, à cette même heure où il attend chaque matin ruinant le même tapis.
     Il était fort déçu, par pitié écrivez lui quelque chose. Mettez fin à ses souffrances.
     Je suis affolé par toute votre description, je crains pour vous et votre santé mon amie. Vous savez, parfaitement, que vous êtes la bien venu au château, nous vous regrettons énormément. Partagez mes bons rétablissements à votre mère et je vous en prie, divulguez votre bonheur, votre joie de vivre, vos rires et votre bonne foie à votre entourage. Si vous avez réussi à venir à bout de notre Maître, vous saurez redonner goût à votre famille !

Mes salutations,
Marthe.

*

18 Mai, 1857.

Marthe,

     Mon amie. Je ne crains qu'il ne me reste plus rien.

Au plaisir,
Belle.

*

2 Juin, 1857.

Marthe,

     Puisque je suis sans vos nouvelles depuis quelques semaines je me permets de rédiger à nouveau en votre attention. J'imagine que vous êtes fort occupée au domaine Styles, mais j'ai beaucoup à vous dire.
     Ma première rose est sortie, elle est frêle et sans passion, mais du moins elle aura résisté aux tempêtes que nous avons rencontrés ces derniers temps. Je ne vous ai peut-être pas dit que j'avais entrepris de faire pousser des roses, ou bien l'ais-je déjà mentionné dans une précédente lettre. En effet, j'ai pour espoir de faire pousser quelques pieds de roses, les jardins me manquaient beaucoup et vos roses surtout. Leurs odeurs, leurs fraîcheurs et la gaieté qu'elle m'apportais me devenait désirable.
     De plus cela m'occupe l'esprit, je passe à présent l'entièreté de mes journées dans notre humble jardin à la lisière du petit bois, où je veille mon petit rosier et la pousse de quelques feuilles.
     Une fleur a éclos et voyez-vous j'espère y voir un signe de bonheur, même si cela me paraît bien peu probable.

Anna est fiancé depuis quelques temps, je ne sais plus exactement. Seulement qu'un après-midi que je rentrais me débarbouiller de la terre, j'ai vu un homme sortir du bureau de Père. Il était bien portant et d'une stature forte impressionnante. Le soir alors, ma sœur a confirmé la nouvelle.
     J'ai tellement de peine Marthe, si vous saviez, je l'ai supplié des nuits entières de renoncer à ses fiançailles et de s'offrir une chance d'être heureuse. Mais je pense qu'Anna a depuis longtemps oublié ces plaisirs, de faite elle s'apprête donc à épouser une marchant, veuf depuis peu et qui désire prendre une épouse jeune qui saura lui offrir une descendance convenable.
     Je l'ai entendu dire à Père que notre lignée était « respectable », je jure Marthe que je ne me suis jamais sentis à ce point humilié de ma vie.
     J'ai tenté de faire entendre raison à Père, mes frères aussi qui n'approuvent guère le choix du futur époux. Mais il ne nous a point écouter, en ajoutant qu'à cause de mes « mésaventures » il ne pouvait espérer mieux pour elle.

Marthe je me demande alors, pensez-vous que par ma faute Anna ne connaîtra jamais le bonheur ? Suis-je responsable de cette descente fulgurante en enfer ? Seigneur elle n'a que dix-sept ans, évidemment je conçois que ce soit un âge respectable pour se marier. Mais tout de même.

Votre amie à jamais,
Belle.

*

26 Juin, 1857.
Demeure du Comte Styles.

Chère Belle,

Je ne crains que votre lettre ne se soit perdu dans ces vastes lieux, elle ne met jamais parvenu. Toutefois je suis bien heureuse de lire de vos nouvelles et vous remercie de continuer à m'écrire!
     Je suis bien attristé des nouvelles que vous avez transmise et j'espère de tout cœur que cette enfant trouvera la paix et la sérénité dans les liens de ce mariage. Nous avons connu mariage plus heureux évidemment, cependant bon nombre de femmes se complaisent en alliance arrangés ou financés. Peut-être votre sœur mesure d'avantage ces choses que vous.
     Le décroissement social que vous avez connu votre famille et vous pèse énormément sur votre avenir, malheureusement il faut songer que peut-être cette pauvre petite n'aurait jamais plus connu une occasion comme celle-ci.
     Ne soyons pas si pessimiste et réjouissons-nous pour votre famille, un mariage est toujours une bonne nouvelle ! Espérons que cela améliore l'état de votre chère Mère.

De mon côté les nouvelles seront assez brèves je dois dire, il ne se passe pas grand-chose.
     Pour dire vrai, rien du tout ne se passe. Le Maître descend à chaque repas, puis disparaît comme à son habitude, je dépoussière la bibliothèque chaque semaine dans l'espoir de l'y revoir s'y déplacer mais rien n'y fait. Je lui propose la lecture, des balades à cheval ou bien à pied, de petits pique-niques ou bien l'organisation d'une escapade. Mais rien ne fonctionne je le crains.
     Je pense qu'il souffre énormément de votre départ, peut-être plus que lors de la tragique disparition de ses proches. Il est affreux de parler de sa douleur en ces termes, encore plus de les comparer à votre cas, toutefois je remarque de larges différences. Il était fort jeune lorsqu'il eut perdu les siens, de plus il les voyait déjà assez peu. Mais après avoir porté le deuil quelques temps il jouait de ses jeux d'enfants, mangeait et suivait son valet -que vous avez à présent surnommé Big Ben-, si bien que le traumatisme était vite passé. Je suis certaine, même s'il dirait le contraire pour ne pas outragé, qu'il n'a aucun souvenir de sa famille.
     Tandis qu'il se souvient parfaitement de vous Belle, vous avez été -pendant six mois du moins- une amie très chère à ses yeux et la seule personne qui lui eut donné de la considération. Je pense que le manque est très vif pour lui. Je pense aussi qu'il passe de long moment perché à la fenêtre, la poussière ne s'entasse plus sur le rebord.

Votre amie,
Marthe Lansbury.

*

10 Juillet, 1857.

À l'intention de Monsieur le Comte Styles.

Monsieur, je vous prierais de bien vouloir arrêter d'intercepter les lettres à l'attention de Madame Lansbury. Je pouvais facilement croire qu'une lettre s'était perdu en chemin, mais deux ?

Belle.

*

16 Juillet, 1857.
Demeure du Comte Styles.

Belle,

Ainsi, les rosiers vous manquent ?

Avec toute mon amitié,
Harry.

*

27 Juillet, 1857.

Monsieur,

Oui. J'avais plaisir à m'occuper d'une petite pousse que je m'étais procuré, hélas les insectes s'y sont intéressés. Je ne crains qu'il n'y ai plus rien à faire pousser.

Belle.

*

4 Août, 1857.
Demeure du Comte Styles.

Belle,

Il faut beaucoup d'amour pour faire pousser une rose.

Harry.

*

11 Août, 1857.

Monsieur,

Alors comment vos champs de roses ont-ils survécus ?

Belle.

*

22 Août, 1857.
Demeure du Comte Styles.

Belle,

Un miracle je le crains.
p.s : Reviendriez-vous un jour dans le Nord ?

Harry.

*

29 Août, 1857.

Ma Chère Marthe,

J'ai tant plaisir à vous écrire savez-vous ! J'aime passer quelques heures de mes journées près de la fenêtre de ma petite chambre, regarder dehors et voir les branches des arbres s'entrechoquée à cause du vent violent. Pendant que tout ce désastre à lieu en dehors, je me tient chaudement près de mon encrier et vous écris ces quelques lignes !
     Je ne saurais dire si l'été a été beau, le temps est si changeant et les événements ont étés si absurdes. D'ailleurs nous recevons très souvent le futur époux de ma sœur pour le thé, il ne vient jamais dîner, ni même passer un après-midi, il raconte que les cris de Mère le dérange. 

L'état de Mère s'est considérablement aggravé, elle est sujet à de à de nombreuses fièvres fortes déplaisante. Elle cris énormément et se débat aussi.
     Ces derniers joues elle souffrait d'hallucinations, elle voyait une bête immense, poilu, aux dents blanches et aux pattes repoussantes surgir de derrière sa porte. Elle entend des coups toquer à la porte et nous hurlent de recevoir la vieille femme à la fleur. Peut importe, une fois la fièvre passé et un bouillon avalé elle dort de nouveau et la douleur semble dissipée.
     J'espère réellement que l'automne qui arrivera ramènera la santé et la stabilité à la maison..

Portée vous bien Marthe, et prenez soin de votre entourage que je salut !
Votre amie,
Belle.  

*

3 Septembre, 1857.
Demeure du Comte Styles. 

Chère Belle,

Dans près d'un mois il se fera un an que vous étiez apparu comme par magie dans mon jardin, blessé près de la fontaine une rose serré contre vous. Ainsi, je me demandais comment se portait votre cheville ?  
     J'espère que votre retour vous a été plaisant et que votre famille se porte bien ! 
     Dans le cas contraire, mais pas forcément d'ailleurs, je vous invite à nous rendre visite au château quand bon vous semblera. Vous serez la bien venu évidemment, ainsi que votre famille s'ils désirent découvrir l'endroit dans lequel vous avez été "enfermez". 

Amicalement,
Harry. 

*

9 Septembre, 1857. 
Demeure du Comte Styles.


Ma Chère Belle, 

      Voyez comme le temps passe vite et plus nous vieillissons et plus la vie nous paraît disparaître à vive allure. J'imagine que vous êtes encore bien jeune et que vous ne voyez pas encore les choses sous cet angle, toutefois à mon âge avancé je me rend compte que je n'ai rien vu de ma vie et qu'elle s'éteindra peut-être bientôt. Dieu seul le sait, ma foi. 
     Je suis désolé pour votre Mère et le mal dont elle souffre. Dans leurs malheurs, les hallucinations la préserve de raisonnement, ainsi votre pauvre maman ne se rend pas compte de son état critique. Nous pouvons -malheureusement- nous réjouir que ses derniers souvenirs serons ceux d'une vie qu'elle s'est inventé. Je vous conseil de continuer à lui raconter vos petites histoires dont elle aime temps leurs dénouements, peut-être cela lui apportera du baume au cœur. Quand est-il de vos relations avec monsieur votre Père ?

     Mon Maître m'a appris qu'il avait reçu de vos nouvelles, mais que dernièrement il restait sans réponses -il est posté au dessus de mon épaule et me dicte ces mots-, il apprécierait vraiment recevoir une autre de vos lettres. Il demande aussi si vous vous serviez toujours de ses présents de noël ou si vous désirez qu'il vous en fasse parvenir de nouveaux ? 
    Je me répète certainement beaucoup, mais nous aimerions tous beaucoup vous revoir parmi nous ma chère. En attendant, le simple fait de savoir que vous vous portez bien nous rassure énormément!

Amicalement, 
Marthe Lansbury.

*

16 Septembre, 1857.

Chère Marthe, 

     J'aimerais sincèrement venir vous rendre visite, sachez que vous me manquez tous énormément ! Seulement je ne peux laisser Mère seule quelques semaines, je sais déjà que mes frères se sentiraient fort accommodés de devoir nourrir ou s'occuper de Mère. Anna est très occupée à organiser le mariage qui s'annonce et Père passe de moins en moins de temps à la maison, je l'ai entendu dire un soir -alors qu'il discutait avec Charles- qu'il ne reconnaissait plus notre Mère, qu'elle n'était plus la femme d'en temps. Et je le suis sur ce point, mais je ne comprend pas comment il peut abandonner sa femme alors qu'elle traverse une telle situation. 
     Les hommes sont-ils réellement comme ça Marthe ? Nous aiment-ils pour notre beauté et le devoir de leurs donner des enfants et puis plus rien ? Les hommes sont-ils possible d'amour Marthe ? Je ne le sais. 

     Ainsi je suis fort aise de vos invitations au château et je viendrais avec hâte, mais à présent je me sentirais très coupable de la laisser dans cet état.
     Envoyez mes salutations à Harry. 

Au plaisir,
Belle. 

*

La fin de septembre apportais petit à petit de douce fraîcheur et des couchers de soleils splendides, cela avait permis à Edward de trouver un petit emploi dans la ville la plus proche où il était devenu cocher pour une famille aisée. Qui avait été autrefois nos amis. 
Charles s'acharnait à la ferme et rentrait le soir très épuisé, Lloyd ne travaillais pas bien que ses allers retours conséquents entre la poste la plus proche et la maison devrait lui valoir un bon poste. Père était très heureux que ses fils, au moins deux d'entre eux, travaillent enfin. Quand bien même il trouvait cela honteux compte tenu de la place de nos ancêtres. 

Mère dormais la plupart du temps et quand ce n'était pas le cas elle souffrait de fièvre. Le soleil était encore bien haut dans le ciel lorsqu'elle lança son bol en travers de la pièce et hurla.

" La vieille femme toque à la porte ! La vieille femme toque à la porte !, me criais t-elle. Accepte la rose Belle. 
- Mère vous devriez vous reposer, il n'y a personne à la porte. La fièvre parle pour vous, lui dis-je en caressant ses cheveux grisonnant.
- Belle je ne suis pas sotte, la vieille femme toque à la porte et tu dois rompre l'enchantement ! "

Le plus effrayant était la stupeur dans son regard, la rage avec laquelle elle me parlais et la prise de sa main sur mon poignet qui rendais ses jointures très jaune. Elle était haletante et tremblais de la tête au pied. 

" Belle ! Quelqu'un frappe à la porte veut-tu bien te hâter et voir de qui il s'agit ? Hurlait Père depuis son bureau au rez-de-chaussée. 
- Souviens-toi Belle, tu dois accepter la rose ! murmura ma Mère à l'oreille lorsqu'elle avait attrapé ma nuque et rapproché mon visage du siens. "



= Et bien écoutez je suis plutôt satisfaite de ce chapitre ahah :D Ça fait longtemps que je prévoyais celui-ci mais je redoutais énormément le coté épistolaire ! Mais finalement ... je trouve ça plutôt pas mal ! 
Rassurez-vous la suite ne sera plus comme ça, d'ailleurs je pense que le prochain chapitre vous plaira :) 

Bon -fin de- week-end à vous !

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