PDV Ashley
Lorsque mon frère franchit le pas de la porte après être revenu de son deuxième rendez-vous amoureux, je dévale les escaliers encore une fois pour me planter devant lui et savoir ce qu'il s'est passé. Il arrive, un sourire plaqué sur le visage, tel un enfant à Noël.
Moi : Alors, il s'est passé quoi ?
Jordan : On était au parc et on a bien parlé.
Moi : Si tu as un grand sourire comme ça, il a dû ce passé quelque chose.
Jordan : On s'est embrassé.
Moi : OUAAAAAAIS !! je tape dans mes main. Et c'est pour ça que tu souris comme un con, comme ça ? Lui demandai-je pour le taquiner.
Jordan : Ouais mais je sais, j'arrive pas à enlever ce sourire bizarre de mon visage, il reste planté la, comme un abruti.
Alors là, je ne peux pas retenir mon rire. Il est tellement mignon.
Moi : C'est beau l'amour.
Jordan : Mais arrête de dire n'importe quoi !
Je lui montre son sourire qui le trahit.
Il lève les yeux au ciel et monte dans sa chambre.
Pour ma part, je dois me préparer pour aller travailler chez Mel's.
Je conduis jusqu'au centre commercial et entre dans l'enseigne du restaurant. Je passe par les vestiaires pour me changer et attacher mes cheveux.
Je passe ensuite derrière le comptoir et sers les clients assis en face de moi. Je vais ensuite prendre la commande d'un jeune homme assit tout seul, tapant sur son ordinateur.
Moi : Bonjour, qu'est-ce que je vous sers ?
Il lève la tête vers moi et me regarde un instant sans répondre. Ce moment est très gênant. Avec ses cheveux châtains coiffés sur le côté mais sans être plaqués, ses belles lèvres dessinant un petit sourire et ses yeux bleus, il est vraiment très beau.
Lui : Un milkshake au chocolat, s'il vous plaît.
Moi : Je vous apporte ça tout de suite.
Je repars en direction de comptoir pour préparer sa commande. Quelques minutes plus tard, je lui apporte et il me remercie en souriant.
Lui : Moi, c'est Edward, se présente-t-il en se levant et en me tendant sa main.
Moi : Ashley, je me présente à mon tour en prenant sa main.
Edward : Vous ne voulez pas vous asseoir avec moi, quelques instants ?
Moi : Je suis désolée mais je ne peux pas, je dois travailler.
Edward : Je comprends. À quel heure vous finissez votre service ?
Moi : 18h.
Edward : D'accord.
Il me sourit puis se remet à taper sur son ordinateur.
Quelques minutes plus tard, pendant que je suis au comptoir à servir des clients, Edward se lève, range ses affaires et vient s'assoir devant moi.
Je lui souris puis reprends mes occupations pendant qu'il me regarde toujours.
Lorsque je nettoies le comptoir et que je passe devant lui, il ose enfin ouvrir la bouche.
Edward : Je n'arrivais pas à attendre 18h pour parler avec vous.
Je lui souris en lui expliquant que je suis occupée et que je ne pourrais pas lui parler tout le temps car il y a des clients à servir et que je vais me faire virer si je fais cela. Il se montre très compréhensif et entame une conversation lorsque je sers quelqu'un qui est prêt de lui ou lorsque tout le monde est servit.
Il est vraiment très gentil, nous parlons de tout et de rien et nous rigolons ensemble. Je l'apprécie, il est doux et gentil. Sa présence m'apaise, désormais.
À 18h, lorsque je finis mon service, Edward est toujours là et nous n'avons pas cessé de parler. Je pars me changer et, lorsque je ressors, il est assit à une table et me fait signe de venir avec lui. Pendant que je m'assois en face de lui, il entame la conversation. C'est fou comme il a toujours quelque chose à dire. J'aime beaucoup les gens avec de la conversation.
Edward : Vous avez le temps de parler un peu avec moi ?
Moi : Nous pouvons nous tutoyer.
Edward : D'accord alors est-ce que tu as du temps pour parler un peu avec moi ?
Je souris.
Moi : Oui, bien sûr.
Edward : Nous avons le temps, le restaurant ne ferme qu'à 21h.
J'acquiesce puis nous continuons notre discussion. Nous rigolons ensemble pendant une heure lorsqu'il entame le sujet que je redoutais.
Edward : Ça te dirait qu'on aille boire un verre, tous les deux, un de ces jours ?
Moi : Un rendez-vous ?
Edward : On peut appeler ça comme ça, dit-il en souriant.
Je ne devrai pas penser ça mais mon Dieu qu'il est sexy !
Moi : Je suis désolée mais j'ai déjà un petit ami.
Edward : Oh ! Et qui est-ce, si ce n'est pas trop indiscret ?
Moi : Bradley Simpson.
Edward : LE Bradley Simpson ? Demande-t-il en ouvrant de grands yeux.
Moi : Oui.
Je souris, assez fière de mon petit ami.
Edward : Depuis combien de temps ?
Moi : Presque un an.
Edward : Comment une fille aussi belle et aussi gentille que toi peut-elle sortir avec une brute pareille.
Moi : Tu le connais ?
Edward : Bien sûr que je le connais, comme tout le monde. Ce mec fait partie d'un gang de la mafia italienne. Il tue, fait des combats à mort, n'a que des relations d'une nuit, pratique le trafic d'armes et de drogues.
Moi : Non, mais je veux dire, est-ce que tu le connais personnellement ?
Edward : Bien sûr que non.
Moi : Alors je suis désolée mais tu ne peux pas te permettre de le juger, dis-je sur un ton calme, sans aucune once de méchanceté.
Edward : Tu serais bien mieux avec un garçon comme moi, annonce-t-il avec un sourire d'ange.
Mon sang commence à bouillir. Il parle mal de Brad et ensuite il ose me dire qu'il est mieux que lui.
Moi : Comme tu peux en être si sûr ?
Edward : Comparé à lui, je suis plus doux, plus attentionné, plus romantique. Je suis sûr que je pourrais t'aimer plus qu'il ne t'aime.
Je commence à perdre patience.
Moi : Tu ne le connais que par rapport aux rumeurs, tu ne peux pas te permettre d'en juger son comportement avec moi.
Edward : Tu vas me dire qu'il fait toutes ces choses là ? Voyons Ashley, tu ne vas pas me faire croire ça, c'est un bad boy.
Moi : Bien sur que si, il me fait toutes ces choses là et je suis sûre qu'il les fait même mieux que toi. Parce que les bad boys le font toujours mieux. Je suis certaine et que même au lit est il largement mieux que toi !
Il ouvre de grands yeux, étonné de ma réaction. Je prends mon sac et je sors du restaurant, sans même un regard pour lui. Non mais sérieux ? Pour qui il se prend celui-là encore ?
Énervée, je monte dans ma voiture et démarre. Je roule jusque chez moi. En arrivant, il n'y a personne. Même pas Jordan. Je reprends le route vers le QG. En passant, je prends un macdo car mon ventre cri famine et je pense que les garçons n'ont pas encore mangé.
En arrivant, toutes leurs voitures sont devant. Il y a de la lumière. Ils sont là.
Soulagée, je monte les escaliers, ouvre la porte et les salues en souriant.
Je leur montre avec joie le repas de ce soir mais leur joie ne suit pas la mienne.
Qu'est-ce qu'il se passe ici ?
Moi : Bah putain, vous en faite une tête ! Je vais aller voir Brad, peut-être que lui sera content de me voir, au moins.
Je me dirige vers les escaliers mais Jordan m'arrête en prononçant mon prénom. Je le regarde, me demandant pourquoi il m'appelle avec ce regard si désolé.
Jordan : Il n'y a personne, là-haut, m'annonce-t-il doucement comme pour essayer de ne pas me blesser.
Mon cœur fait un bon. J'ouvre de grands yeux. La panique se fait ressentir dans tout mon corps.
Moi : Où est Brad ?!