BALLERINA

By freeasart

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Angelina Carter et Hayden Reed n'ont en apparence rien en commun, si ce n'est une détermination farouche à ré... More

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— A —

J'ai passé des heures à parcourir les petites annonces, mais rien ne se dessine à l'horizon. La recherche d'un nouvel emploi est bien plus difficile que je ne l'imaginais. Je soupire, laissant ma tête retomber lourdement sur l'oreiller. Si je ne trouve pas rapidement un autre travail, je vais me retrouver dans un bon gros pétrin. L'été est bientôt là et j'ai besoin d'économiser autant d'argent que possible pour commencer l'année qui arrive en toute sérénité.

— Angy, quelqu'un pour toi ! crie Alec depuis le couloir.

Je jette un coup d'œil à mon réveil. Il est plus de dix heures du soir, un jeudi. Qui peut bien sonner à cette heure-ci ? Je me lève avec James sur mes talons et me dirige vers cet invité surprise. En entrant dans le salon, j'ai presque envie de faire demi-tour.

— Alexa, je la salue du bout des lèvres.

— Salut ! Comme tu ne répondais pas, je suis passée pour prendre de tes nouvelles.

— Hum, te faisais du souci pour moi ? je demande avec un fond de sarcasme dans la voix.

Les garçons nous observent avec curiosité depuis le bar de la cuisine.

— Tu n'es pas obligée d'être blessante. Je voulais simplement m'assurer que tu allais bien.

— Eh bien, je vais parfaitement bien, merci.

Je m'apprête à retourner vers ma chambre lorsque sa voix m'arrête net, me contraignant à lui faire face à nouveau.

— Attends ! implore-t-elle presque.

— Quoi, Alexa ? Attendre quoi ? Des excuses peut-être ? À quoi bon ? Tu veux savoir qui est venu me parler en face, avec sa vision des choses ? Jamie ! Il a une qualité qui te fait cruellement défaut, la franchise !

— C'était compliqué de t'en parler. Tu n'étais là que les week-ends. Tu oublies que moi, je travaille avec cette équipe toute la semaine.

— Je vois donc où se situent les limites de ta loyauté.

— Ce n'est pas une question de loyauté. Je n'imaginais pas que cela te toucherait autant.

Je reste silencieuse une minute, cherchant les mots justes pour exprimer mes sentiments. Puis, je laisse échapper un soupir de lassitude.

— Inverse les rôles un instant. Si la moitié des gens autour de toi te traitaient d'opportuniste et que la seule personne que tu considérais comme une amie ne venait pas t'en parler et que tu devais attendre d'être humiliée par ton patron pour comprendre ce qui se dit dans ton dos, ne serais-tu pas blessée ?

— Si... Si c'est vrai, je le serais Angy. Mais ce dont je suis sûre, c'est que je te pardonnerais parce que c'est ce que font les amies.

— Mais es-tu vraiment mon amie ? Pour tout t'avouer, j'ai cru que c'était toi la source de tout ça. Tu es la seule à qui je me suis confié au club. Alors, regarde-moi en face et dis-moi que ce n'est pas toi qui en as parlé.

Alexa secoue la tête avec véhémence.

— Ce n'est pas moi, Angy !

— J'ai du mal à te croire.

— Pense ce que tu veux. Comme je te l'ai dit, je suis simplement venue m'assurer que tu allais bien et je constate que c'est le cas. Je vais donc te laisser.

Je la regarde partir sans un mot de plus, alors que les garçons m'observent avec des yeux grands ouverts, comme s'ils venaient d'avaler quelque chose de travers. Je m'installe sur un tabouret et j'attrape le verre de vin d'Alec au passage que je descends d'une traite. Evan me ressert avant de s'adresser à moi pour la première fois depuis notre dispute.

— Qu'est-ce qui se passe, Angy ?

Je soupire et relève les yeux vers lui.

— Rien... Apparemment, je couche pour obtenir des faveurs.

— Quoi ? s'exclament les garçons en chœur.

— C'est la véritable raison pour laquelle j'ai été renvoyée.

— Attends, attends, je ne comprends pas ! Ton boss n'a pas le droit de te virer pour ça ! s'indigne Alec.

— Je n'ai pas bien saisi... Avec qui t'accuse-t-il d'avoir des relations intimes exactement ? demande Evan en croisant les bras.

C'est reparti pour un tour ! Je grogne d'agacement avant de prendre ma tête entre mes mains. Evan se rapproche et glisse doucement ses doigts sous mon menton pour me forcer à lui faire face.

— Tu es en droit de porter plainte, tu sais.

— Je ne suis pas vraiment blanche. J'ai été absente plusieurs fois sans justificatifs dernièrement et les places au Convivium sont chères.

— Quel enfoiré ! réagit immédiatement Alec.

— Alec ! s'indigne Evan.

— Quoi ? C'est la vérité ! Angy se retrouve sans travail à cause d'un patron débile.

Je lève la main pour les apaiser. Je suis en tort dans cette histoire et même si leur considération me touche, je ne peux pas jouer la victime.

— Ce n'est rien. J'ai encore le restaurant et puis je vais vite trouver autre chose ! Nous sommes à New York après tout.

— C'est quand même une histoire complètement folle. En quoi cela le concerne avec qui tu couches ? demande Alec.

— Je ne pense pas que ce soit approprié d'en parler maintenant, je lui réponds en coulant un regard vers Evan.

— Quoi ? Mais je veux savoir, moi ! Evan, dégage !

— Pardon ? fait le principal intéressé, totalement surpris.

— Angy ne confiera rien devant toi, par respect pour tes petits sentiments fragiles et ébranlés que tu essaies désespérément de nous cacher de manière pitoyable. Mais pour ma part, je veux savoir !

— Angy peut parfaitement en parler devant moi.

— Non, elle ne peut pas ! Tu l'as suffisamment traumatisée avec ta déclaration pas romantique pour un sou. Maintenant, bouge, allez, hop, hop !

— Quand aurais-je fait une... Et puis ce n'est pas la question ! Angy peut très bien en parler devant moi, je te dis !

— Angy est juste là et elle vous entend, je les interromps.

— Très bien, dis-nous, puisque mon frère veut se tourmenter tout seul !

Evan assène un coup de coude à Alec avant de me regarder sérieusement.

— Tout compte fait, je pense que je vais vous laisser. Bonne nuit.

— Tu deviens raisonnable, mon pote ?

— Ferme-la, Alec !

Alors qu'Evan contourne le bar pour quitter la pièce, Alec fait glisser un nouveau verre devant moi et affiche un sourire éblouissant qui ressemble à s'y méprendre à celui du chat du Cheshire.

— Bien ! Maintenant, peux-tu me dire qui est ce mec que tu trouves mieux que mon frère ?

— Alec...

— D'accord, je reformule. Peux-tu me dire qui a enfin réussi à décoincer mademoiselle : je ne vis que pour le ballet ?

— C'est toujours le cas !

— Oh... et tu mens en plus ? Allez, crache le morceau, Angy. J'aimerais vraiment savoir qui a réussi à... Oh, non ! S'il te plaît, ne me dis pas que c'est ce gars qui se la pétait l'autre jour ? se morfond-il.

— Tu vas commencer à me juger maintenant ?

— Non ! Je suis juste... déçu.

— Pardon ?

— Oui, je suis déçu que tu ne l'aies pas encore invité à la maison pour que nous puissions le tester, dit-il sérieusement.

— Quoi ? Mais ça ne va pas la tête !

— Rassure-toi ma tête se porte très bien, mais il hors de question que la seule femme sur cette planète que je considère comme ma petite sœur fréquente un gars que je n'ai pas validé. Mon frère, d'accord. Un inconnu, pas d'accord.

— Tu n'as pas ton mot à dire.

— Bien sûr que si, mon avis compte. Et puis, je dois t'avouer que maintenant que mon frère n'est plus dans la course, je me dis que je pourrais peut-être tenter ma chance. Tu sembles déchaîner les passions, dit-il en éclatant de rire.

— Tu n'es qu'un sombre crétin !

J'essaie en vain de contenir mon fou rire. Alec a le chic pour dédramatiser ce genre de situation.

— Quoi ? Est-ce qu'on est si repoussants que ça chez les Knights ?

— Absolument pas ! C'est juste que... attends, je ne vais pas me justifier.

— Hum... un point pour mon frère qui, je cite, n'est absolument pas repoussant. Tu entends ça, Evan ? crie-t-il en direction du couloir.

— Arrête, Alec ! je lui intime en couvrant sa bouche.

— Pourquoi ? articule-t-il difficilement.

— Parce que tout ça me met mal à l'aise.

Je retire mes mains et lui lance un regard entendu.

— Angy, c'est idiot ! Il faut régler ça une fois pour toutes. Vous vous éloignez l'un de l'autre et je connais mon frère, il est bien trop têtu et fier pour l'admettre, mais je sais qu'il préférerait mille fois t'avoir dans sa vie de la façon dont tu le souhaites, plutôt que de te perdre complètement.

— C'est vrai, confirme Evan pas très loin derrière moi.

Je me retourne si vivement que je perds l'équilibre sur mon tabouret. Evan me rattrape et me sourit chaleureusement avant de m'aider à m'installer de nouveau.

— Angy, j'ai compris depuis longtemps que tes sentiments n'étaient pas les mêmes que les miens. C'est que...

— OK, c'est le moment gênant où je me barre ! lâche Alec.

— Je disais, avant que mon abruti de frère ne m'interrompe, que j'ai compris depuis longtemps que c'était à sens unique et que je me suis juste bercé d'illusions. Mais Alec n'a pas tort, être ton ami est bien plus important pour moi que de ne rien être du tout. Alors, oublions ce qui a été dit, car c'est ce que je compte faire de mon côté.

Mon cœur se serre face à lui. Je ne le mérite pas.

— Es-tu sûr que ça fonctionnera ?

— Ça a bien fonctionné ces dernières années, n'est-ce pas ? Et pourtant, je suis tombé sous ton charme la première fois que je t'ai vue, dit-il avec un faible sourire.

Pourquoi Monsieur beu acier ne peut-il pas être comme Evan et me donner l'espace dont j'ai besoin ? Pourquoi ne peut-il pas me comprendre aussi bien ? Et surtout, pourquoi ne peut-il pas respecter mes choix comme le fait Evan en ce moment ?

— Je ne sais pas, Angy, mais je pense que ça vaut le coup d'essayer, non ?

— Tu as raison.

— Nous faisons donc la paix ?

— Oui, je ricane.

Sans crier gare, il se penche vers moi pour déposer un baiser sur ma joue, mais il s'attarde bien plus longtemps que nécessaire. Je suis tellement surprise lorsque ses lèvres glissent délicatement sur les miennes que je n'ai aucun mouvement de recul.

— Euh, OK.

La voix d'Alec nous ramène brutalement à la réalité et nous nous éloignons rapidement l'un de l'autre. Oh merde ! Totalement paniquée, je cherche le regard d'Evan, qui fixe son frère avec des yeux noirs.

— Ne faites pas attention à moi. Je vais retourner dans la salle de bain et prétendre avoir quelque chose d'intéressant à y faire.

Alec tourne les talons et disparaît à nouveau. Je retiens mon souffle un moment avant d'éclater de rire. Je ne sais pas si c'est le choc ou encore la réaction d'Alec, mais je suis prise d'une réelle crise de fou rire. Evan en se laisse emporter lui aussi et la tension qui s'était installée retombe d'un coup. Entendre son rire me fait un bien fou et je me rends compte que la cassure dans notre relation dernièrement me pesait énormément.

— Angy, dit-il une fois calmé, je suis navré, je devais savoir à quoi je renonçais pour pouvoir laisser tout cela derrière moi en toute sérénité.

— C'est n'est pas...

— Je ne pense pas pouvoir abandonner aussi facilement, m'interrompt-il.

Mon rire s'arrête net et mon souffle se bloque dans ma gorge. La tension remonte en flèche. Evan effleure ma joue du bout des doigts avant de remettre une mèche de cheveux derrière mon oreille.

— C'est injuste. Je ne peux pas perdre alors que je n'ai jamais tenté ma chance. Et le fait que tu vois avec un illustre inconnu ne m'arrêtera pas. Je pense même que cela a été l'électrochoc qu'il me fallait. Bonne nuit, Angelina.

Il se détourne comme Alec l'a fait un instant plus tôt et il disparaît dans le couloir. Je fixe l'endroit où il se tenait, sans oser bouger de peur de briser quelque chose. Que vient-il de se passer au juste ?

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