PDV Nina
Elles me firent un signe de tête que non. Je soufflais. Il n'était pas derrière moi.
Elles se mirent à rigoler et trinquèrent à ma santé, avant d'engloutir leur shoot et de me donner toutes leur avis. Candice fut la première à se lancer :
- Tu te fiches de moi !!! C'est pas toi qui me traitais à moitié de folle hier, dans le car avec ta clim. Mais j'ai plutôt l'impression maintenant que quelqu'un d'autre a besoin de clim, ma chérie.
- T'as raison je l'ai mérité. Lui dis-je
Kayla poursuivit :
- C'est vrai qu'il est canon. Et tu vas faire quoi ?
- Rien. Je ne devrais rien faire mais, à chaque fois que nous sommes ensemble, nous nous cherchons et, nous avons besoin de nous toucher, ce qui rend mon problème plus difficile à contrôler. Et, de ce que j'ai senti lorsque j'ai frôlé son entre-jambe tout à l'heure, quand nous dansions, je ne crois pas, que je sois la seule à en avoir envie.
Kat m'interrompis :
- Si je résume. Vous avez envie tous les deux l'un de l'autre. Vous passez votre temps à vous toucher et à vous chauffer, et vous semblez tous les deux adorer cela. Vous êtes des vraies bombes à retardement ou alors des masos !
- T'es clairement dans la merde, ma chérie. Surenchérit Candice.
- Je sais lui-répondis-je en enfilant mon verre d'une traite. De toute façon c'est trop tard je suis trop partie pour réfléchir. Ah oui, j'ai oublié de vous dire je ne tiens pas l'alcool...
Elles me regardèrent et nous rirent de nouveau. Kayla concluait :
- Bon aller on va te chaperonner Nina. Oh comme c'est bizarre, il doit avoir un radar ma parole ! regarde qui arrive.
Je me retournais, et voyais les garçons rentrer et venir vers nous. Il traversait la pièce d'une manière si masculine, si assurée, qu'une fois de plus, rien qu'à le regarder j'avais des bouffées de chaleur. La soirée s'annonçait difficile, j'étais ivre et par essence presque désinhibée. Kat avait raison, nous étions deux bombes à retardement.
Il vint se placer juste à côté de moi avant de s'appuyait sur mon épaule pour attraper la bouteille de champagne. Il fit sauter le bouchon. Ce qui provoqua des cris de joie d'un certain nombre. La musique repartie de plus belle avec une playlist plus contemporaine.
Il me regarda et me dit.
- Ma beauté, je vous trouve un peu pale, quelques bulles pour éclairer votre teint.
- C'est en vous regardant, que mon teint s'illumine, mais merci pour le champagne j'en prendrai volontiers.
Kayla, Candice et Kat et les autres garçons étaient déjà sur la piste de danse, et je décidais de les rejoindre. Je grignotais quelques biscuit avant de me lever, regarda mon cavalier et le pris par le bras pour l'emmener sur la piste.
Nous dansions tous en groupe pendant quelques temps, puis plus collé serré avec les filles.
Au bout d'un moment, j'eus envie de me rafraichir et manger un peu. Je passai par le bar pour me chercher une coupe de champagne et de quoi manger. Puis je sortais profiter du calme de la nuit.
Me trouvant un petit coin tranquille pas trop loin de la terrasse, mais suffisamment isolé pour ne pas être dérangée, je m'asseyais par terre. Je posais mon assiette devant et commençais à grignoter.
Je sursautai quand j'entendis une voix que je ne pouvais que reconnaitre.
- Partagerais-tu un coin de ton havre de paix avec moi.
Je le regardais en souriant, les yeux brillants, et acquiesçais en lui faisant signe de s'assoir à côté de moi. Ce n'était pas ce qu'il avait en tête, il posa son stetson à côté de moi, puis s'assit juste derrière moi en passant ses jambes de chaque côté de mon corps.
Je ne bougeais plus, j'étais pétrifiée, je sentais le rayonnement de sa chair à quelques centimètres de la mienne. J'avais peur de me bruler à son contact. Il le sentit et mit une de ses mains derrière son dos, et posa l'autre sur mon épaule. Il m'attira vers lui pour, que je vienne appuyer mon dos sur son son torse, alors que ma tête trouvait refuge sur son épaule.
Il savait ce qu'il faisait. J'étais installée confortablement contre lui, et nous regardions le ciel ensemble.
Je brisais le silence et lui demanda :
- Comment as-tu su que j'étais là.
- Oh, c'est simple quand la plus belle fille de la soirée passe devant vous sur la terrasse, vous la suivez des yeux tant que vous le pouvez.
Je frissonnais de ses mots et lui avoua :
- Tu étais sur la terrasse, je ne t'ai pas vu.
- Je sais ....
Le silence s'installa à nouveau avant qu'il ne reprenne :
- Tu n'as pas froid ?
- Non, je suis bien là.
- Moi aussi.
- Même si je dois t'avouer que j'ai un petit faim.
- Alors fais-toi plaisir.
Je n'étais pas certaine, que nous ayons mis chacun le même sens, dans ces deux dernières phrases.
Je me redressais pour prendre un bout de poulet à grignoter dans l'assiette, et me retournais vers lui pour lui proposer un morceau. Je fus frappé par son regard, qui, illuminé par la lune était encore plus transparent que d'habitude.
Il s'approchait de moi, de telle sorte que nos visages étaient à quelques centimètres l'un de l'autre. Il me regardait dans les yeux, puis continua de s'avancer pour tendre son bras devant moi, et attraper un morceau de viande qu'il porta à sa bouche. Je tournais ma tête pour en faire autant.
Je sentais juste derrière moi son souffle dans mon cou. Je callais mon dos pour prendre appui sur lui. Il m'enlaça et posa sa tête sur mon épaule pour murmurer.
- Ma puce ...
- Oui.
- Soit nous restons ici ... Soit nous retournons danser, mais avant de répondre saches que les deux solutions me vont.
Je pris le temps de répondre et dis.
- Rentrons danser alors, mais dans quelques minutes.
- C'est parfait, juste le temps pour toi de découvrir, ce à quoi tu viens de renoncer.
Il me déposa un baiser dans le cou, puis un autre plus appuyé. Je sentais ses mains m'étreindre de plus en plus fort. Il en remonta une le long de mon bras, effleurant au passage ma poitrine. Son autre main se baladait sur mon ventre. Alors que ses lèvres continuaient à parcourir mon cou, pour s'ouvrir doucement et laisser passer sa langue, goutant ainsi le sel de ma peau. J'avais besoin de le toucher et de lui faire sentir que j'appréciais, ce qu'il me donnait. Je penchais ma tête sur le côté, m'offrant un peu plus à lui, l'encourageant à continuer. Je passais ma main derrière sa tête pour lui caresser les cheveux. Il m'embrassait la peau passionnément, puis s'arrêta net, au moment où je tournai la tête. J'étais prête à succomber et à l'embrasser. Il posa alors ses mains sur ma joue, et vint faire mourir ses lèvres sur mon front en signe d'adieu.
Il me regarda fier de lui et me dit :
- Mlle Dobrev, il est temps de rentrer, car vous me devez une danse.
Un peu déboussolée par ce qu'il venait de me faire vivre, je le regardais et ne trouvais rien d'autre à répondre que :
- Ah oui, la danse.
Il se leva puis attrapa son chapeau qu'il épousseta, avant de me tendre la main et de me dire d'un air satisfait.
- Je trouve que tu as repris des couleurs ... manger ... T'as certainement fait du bien.
Je n'allais pas perdre la face ainsi. Je saisie sa main et vint me coller à lui en l'attrapant par la taille, tout en prenant bien soin de caller ma jambe contre son entrejambe. Je le défiais du regard et lui dit :
- C'est que M. Somerhalder, ...
Il émit un petit gémissement, que j'aurais qualifié de plaisir surprise. Je m'approchais un peu plus de lui, en bougeant mon bassin, et je poursuivais.
- tu as des arguments plutôt convaincants. J'y réfléchirai maintenant à deux fois lorsque tu me demanderas de choisir entre la peste et le choléra.
Je concluais ma vengeance, en me mettant sur la pointe des pieds, sans décoller un centimètre de son corps, que je sentais aussi fébrile que moi, lui arrachant ainsi un nouvel écho de plaisir avant de l'embrasser sur la joue.
Cette fois-là, c'était à lui de rester sans voix. Finalement il me dit avec un sourire charmeur.
- Bien, maintenant que tu as prouvé que tu étais peut-être aussi redoutable que moi à ce jeu, pouvons-nous y aller ? Ou veux-tu encore profiter des formes qu'offre mon corps ?
- Hum ... attends .... Euh
Je me délectais de le regardais avec son sourire de plus en plus gêné.
- Je pense que nous pouvons y aller. Lui lâchais-je
- Qu'il en soit ainsi... Mais si tu veux arriver jusqu'à la piste de danse entière, je te conseille de ne pas m'approcher à moins de 20 centimètres le temps du trajet.
Je m'éloignais de lui, à contre cœur et lui agrippais le bras en lui demandant
- Ton bras il est hors zone, ou c'est encore trop près.
- Nina, tu es un maître l'art de la torture. Me dit-il en rigolant
Nous rentrions doucement vers le patio. Je lui crochais toujours le bras. En passant la porte nous découvrions une scène à laquelle nous ne nous attendions pas. Les esprits s'étaient un peu échauffés en notre absence car Steven et Zach étaient torse nu sur une table dansant pour leur public, qui les motivait par des applaudissements.
Je regardais Ian qui me fit un sourire en coin, levant un de ses sourcils, puis m'emmena vers le bar. Sur le chemin il s'approcha de mon oreille pour y glisser
- J'ai le sentiment qu'il n'y a pas que pour nous que la température est montée d'un cran. Me dit-il en riant.
- Hum ... Fut le seul son qui sorti de ma bouche.
- Ma chère, me permettez-moi de vous offrir un verre avant cette danse.
Je passais à côté des filles quand elles me virent m'attrapèrent par la main me donnant leur bouteille de champagne pour que j'en boive un coup et me trainèrent sur la piste de danse.
PDV Ian
Malgré moi je fus séparé de ma partenaire. Je me dirigeais seul vers le comptoir, pour me servir, et la contempler danser avec les autres.
J'avais besoin de ce petit moment de solitude, pour me remettre de mes émotions. L'alcool m'avait quelque peu grisé et je n'avais pas envie de changer cela pour l'instant.
Je ne souhaitais penser à rien, sauf à ce que je vivais avec elle, en ce moment. Je savais que j'aurais bien assez de temps après, pour que la culpabilité m'envahisse. J'étais également certain que je devais profiter de cette soirée et des moments qu'elle m'accordait.
Assis en train de siroter mon verre, je la regardais s'amuser avec ses amies. Elle semblait heureuse et totalement imprévisible.
A y réfléchir, elle agissait sur moi, comme un aimant : Quand elle n'était pas là, j'arrivais à me contrôler mais, dès qu'elle s'approchait de moi, je perdais mon libre arbitre et inévitablement, j'étais attiré vers elle. Dehors j'avais eu le sentiment, qu'elle pouvait faire de moi ce qu'elle voulait. Au plus profond de moi, je savais ce que cette sensation signifiait.
Je restais assis sans rien dire, puis je décidais de remettre au lendemain tous les problèmes qui découlaient de ce que je pensais. Il y avait peu de chance, qu'il n'y ait de moments comme cela avant un bon bout de temps. Alors autant en profiter, c'était ma seule certitude de la soirée.
Je repositionnais mon chapeau, pour rentrer dans la peau de mon personnage, et partais rejoindre les autres sur la piste de danse.
Les filles sautaient comme des folles tout en buvant du champagne. Je m'approchais derrière Nina, tout en prenant le rythme de ses hanches pour y coller mon bassin. Elle se retourna et me dit
- Ah te voilà enfin.
- Oui, ma belle, comment aurais-je pu oublier cette danse.
Je lui attrapais la main et commencions à danser. Je ne gardais pas longtemps ma cavalière, car Kayla l'attrapa par le bras et toutes les filles allèrent au bar s'abreuver de plus de bulles.
Je voyais que Nina commençait à vaciller, visiblement elle ne tenait plus trop l'alcool. Les filles en moins sur la piste, nous décidions de les rejoindre autour du bar et de trinquer avec elle.
Kat fut la première à partir se coucher, sous les cris d'encouragements et les applaudissements des filles. Je compris mieux leur réaction quand Nina m'expliqua la raison de son départ précoce.
Quelques verres plus tard, j'attrapais Nina par la taille quand elle essaya de se lever et lui dit :
- Je suis arrivé avec une cavalière et repartirai, avec la même. Vu que mon lit m'appelle je te raccompagne ma Poupée. Lui faisant un signe avec mon Stetson.
Elle me regarda avec surprise puis me sourit en me répondant.
- Volontiers, cowboy.
Je lui présentais mon bras, et la guidait jusqu'à sa chambre. Elle se retourna devant sa porte et me dit.
- Tu devrais rentrer si tu veux reprendre ta valise pour te changer, car tu as un petit côté sexy, cowboy... Mais j'avoue que je préfère le vrai toi.
- Moi qui me disais que je garderai bien le chapeau.
Elle m'attira par la main dans sa chambre tout en me disant.
- Oh mais tu peux, je pense que ça t'irait bien, mais pas celui-ci.
- Et moi qui croyais que j'étais irrésistible.
Elle me tenait toujours la main avant d'ajouter.
- C'est vrai que tu m'as donné du fil à retordre ce soir, M. Somerhalder. J'espérais que tu sois moins sexy en cowboy, mais ce ne fut pas le cas.
Je la regardais avec un de mes sourires les plus charmeurs.
- Nina, tu sais que faire des compliments à un garçon que tu viens d'inviter dans ta chambre, et qui plus est, à qui tu tiens la main, me parait être une situation dangereuse pour nous deux.
Elle fit un pas en arrière sans me lâcher la main et bafouilla.
- Euh oui effectivement.
Je regardais ses yeux noisette et faisais un pas vers elle.
- Ma puce, il faut que tu me lâches la main ....
Je regardais en direction de ma valise, en lui faisant signe que je voulais la reprendre. Mais Nina restait devant moi me fixant, puis me murmura en augmentant la pression sur ma main, qu'elle guida vers elle.
- Non, je n'ai pas envie.
Ses yeux brillant, sa main, sa voix, c'en était trop pour mo,i je posais ma main sur sa joue. Je m'approchais de son visage, tout en la contemplant et je déposais un baiser sur son front.
Je lu la surprise sur son visage et lui avoua.
- Je suis un gentleman et je n'abuserai, pas de toi ce soir.
Elle me défia du regard, et s'approcha un peu plus près de moi.
- En es-tu sur ?
Elle me poussait dans mes derniers retranchements. Si les circonstances avaient été différentes, elle n'aurait même pas eu le temps de me demander, si j'étais sûr de ne pas vouloir l'embrasser. Elle connaitrait déjà la réponse. J'avalais ma salive et me racler la gorge, avant de balbutier.
- Nina, s'il te plait arrête.
- Bien, si c'est ce que tu veux !
A contrecœur, je lui répondais.
- Oui ! Et tu voudrais la même chose, si tu étais dans ton état normal.
Je vis son visage se défaire subitement. Elle lâcha ma main aussi sec et, me regarda les yeux emplis de honte.
- Mon dieu, Ian, je suis désolée.
Elle était complètement différente, c'était à présent la tristesse qui l'envahissait.
Je la prenais dans mes bras pour la consoler, en lui disant que ce n'était pas grave, que tout allait bien. Ce qui évidemment eu l'effet inverse, elle se mit à pleurer et vider une bonne partie des larmes de son corps. Je ne savais plus quoi faire. Alors je restais là, lui caressant le dos et lui faisant sentir que je ne partirais pas.
La tête sur mon épaule, elle se calmait doucement. Je continuais à l'apaiser en la serrant dans mes bras. J'étais également en colère contre moi-même, quel âge j'avais, pour ne pas avoir su me maitriser mieux que cela. Et surtout la mettre dans cet état. Ces émotions étaient sans dessus-dessous. Je savais que je n'étais pas le seul coupable, l'alcool aidait en grande partie. Mais je ne pouvais m'empêcher de me blâmer un minimum. C'est moi qui avais allumé la mèche, et tout le week-end, j'avais attisé les braises.
Je prenais son visage dans mes mains.
- Ma puce, Regarde-moi.
Elle levait les yeux vers moi, je continuais.
- Voilà, je ne te laisserai pas, je suis là...
- ....
- attends ... asseyons-nous.
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Et bah voilà... l'alcool ça nous fout toujours le bazar.
Et vous qu'en pensez vous ?
Et comme toujours un petit vote, un petit commentaire, un petit partage et au lit.😃