BALLERINA

By freeasart

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Angelina Carter et Hayden Reed n'ont en apparence rien en commun, si ce n'est une détermination farouche à ré... More

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By freeasart




— A —

Je m'éveille en sursaut en entendant frapper à la porte de la chambre. Par réflexe, je me saisis de mon téléphone pour faire de la lumière, mais c'est inutile puisqu'il est éteint depuis des jours maintenant. Je me demande qui cela peut bien être. Avant que la batterie ne se vide, j'ai dit aux garçons et à Kris que j'avais besoin de m'isoler quelque temps. Je sais qu'ils ne sont pas stupides et qu'ils ont rapidement fait le lien avec mon audition, mais ils ont eu la délicatesse de ne pas réclamer plus d'informations.

— Angelina, gronde la voix familière de Monsieur bleu acier lorsque j'ouvre enfin la porte.

— Hayden ? je m'exclame, complètement surprise.

Un peu comme s'il était chez lui, il entre dans la chambre sans même demander la permission. La pièce est plongée dans la pénombre, alors j'allume le plafonnier et je dois battre plusieurs fois des paupières avant d'y voir plus clair. Peut-être est-ce la fatigue, mais son regard est si sombre que j'ai l'impression qu'il pourrait me tuer rien qu'en me contemplant ainsi.

— Où étais-tu passé ? s'emporte-t-il.

— Juste ici, comme tu peux le constater, je rétorque en essayant de garder mon calme.

— Pourquoi as-tu disparu de la sorte ?

Je m'apprête à lui répondre, mais malgré le brouillard dans lequel je suis plongée depuis des jours, quelque chose me tracasse.

— Comment m'as-tu retrouvé ?

— Ce n'est pas la question ! réplique-t-il avec froideur, son regard fixé dangereusement sur moi.

Je blêmis, réalisant soudainement la gravité de la situation. La colère sourde qui s'empare de moi fait trembler mes mains et je le bouscule violemment pour mettre de la distance entre nous. Même si je me sens étourdie à force d'avoir trop pleuré ces derniers jours, s'il souhaite hurler, nous allons hurler ensemble.

— Si ça l'est !

— Ne commence pas Angelina ! Je suis passablement agacé de cette soirée !

— Je t'ai demandé quelque chose !

— Moi également, gronde-t-il, sa voix emplie de frustration.

— Qui es-tu au juste ? Un taré de psychopathe ?

Je me rends compte que mes mots sont durs et que je vais trop loin, mais je ne peux plus m'arrêter. Je suis furieuse contre lui, furieuse contre moi-même, furieuse contre le monde entier en cet instant précis.

— Comment oses-tu ? me sermonne-t-il.

— Ma question est pourtant simple. Comment m'as-tu...

— Tu ne souhaites pas le savoir, me coupe-t-il sèchement.

— Pardon ? je répète, choquée par sa réaction.

— J'étais inquiet, se contente-t-il de me répondre.

— C'est la seule excuse qui te vient ? je crie plus que je ne demande, ma frustration atteignant son paroxysme.

— Me reproches-tu vraiment de m'inquiéter pour toi ?

— Plutôt de m'espionner ! Tu ne réalises pas à quel point c'est malsain ? À quel point cette réaction est démesurée ? Même mes propres amis n'ont pas eu l'indécence de venir jusqu'ici.

— Je ne t'espionne pas et ensuite, j'emmerde tes amis et les convenances au passage, réplique-t-il d'un ton acerbe.

La violence de ses propos me laisse sans voix. Les mots restent bloqués dans ma gorge tandis que je le fixe, totalement ulcérée.

— Angelina... soupire-t-il.

— Alors toi tu peux rester des jours entiers sans donner un seul signe de vie sous prétexte que tu as tu travail, mais dès que je disparais de ton radar tu montes sur tes grands chevaux ? Tu es tellement en manque de sexe que tu harcèles ta proie du moment, c'est ça ? je crache avec amertume.

— Cesse avec ce mot ! s'exaspère-t-il.

— Mais c'est exactement ce que tu fais ! Regarde l'évidence en face !

— C'est bien ça ton problème. N'importe qui d'autre aurait trouvé...

— Oh, mais je t'arrête tout de suite. Pour ma part, ce comportement m'offusque uniquement. Rien de plus et rien de moins.

— Je ne te comprends pas. J'ai passé des jours entiers à te chercher et c'est ainsi que tu me remercies ?

— Me remercier ? je ris hystériquement. Tu n'as pas envisagé une seule seconde que je n'avais pas envie d'être retrouvée ?

— Et pourquoi donc ?

— J'aimerais que tu t'en ailles.

— Qu'est-ce qui te tracasse autant pour que tu disparaisses de la sorte ?

— Rien ! Va-t'en !

— Réponds-moi ! enrage-t-il.

— Rien, je t'ai dit ! Bordel, à la fin !

Contre toute attente, ma voix se brise et les larmes montent rapidement à mes yeux. Il me dévisage un instant avant de me prendre dans ses bras. Je tente de me débattre, mais il serre son étreinte et mon envie de pleurer redouble. Je me laisse alors aller contre lui tandis qu'il caresse lentement mon dos à travers mon peignoir. Je prends soudain conscience de ma tenue et de l'apparence pitoyable que je dois avoir, mais cela m'importe peu. Il écarte en douceur mon visage pour sécher les larmes qui perlent au bout de mon nez.

— Je vais finir par croire que tu pleures chaque fois que nous nous retrouvons ensemble.

J'essuie maladroitement mes larmes avec les manches de mon peignoir en souriant. Il en profite pour entremêler ses doigts aux miens et nous dirigeons jusqu'au lit. Nous nous installons l'un à côté de l'autre et je l'observe en silence tandis qu'il retire sa veste avec soin et qu'il la pose à côté de lui. Pendant qu'il parle au téléphone, je ne peux m'empêcher de me demander si tous les arrangements de ce genre incluent ce type de relation. Je n'en ai aucune idée, car c'est la première fois qu'un homme s'intéresse à moi de cette manière.

— Ethan, vous pouvez rentrer, dit-il avant de raccrocher et de planter son regard dans le mien. Raconte-moi.

Je suis épuisé... Je n'ai pas la force de batailler ou encore de lui mentir.

— Tu sais, l'examen..., je commence faiblement, sentant ma voix trembler au souvenir de cet échec douloureux.

— Oui ? m'encourage-t-il à poursuivre le visage impassible.

— Je l'ai loupé.

— C'est tout ? C'est la raison pour laquelle tu t'es évaporée sans donner signe de vie ? réplique-t-il

— Comment ça, c'est tout ? je m'emporte frustrée.

— Tu voulais savoir comment j'ai réussi à atteindre le sommet. La réponse est d'une simplicité enfantine. Je n'ai jamais baissé les bras. Je n'ai en aucune façon abandonné même quand la vie me descendait plus bas que terre. C'est en encaissant les coups et en apprenant à me relever que j'ai réussi. Rien n'est aussi insurmontable qu'il n'y paraît, je te l'assure, me déclare-t-il avec détermination.

— Tu ne comprends pas Hayden, je murmure en sentant les larmes couler à nouveau.

— Non, c'est plutôt toi qui t'évertues à ne rien entendre. Lorsqu'une porte se ferme, une autre s'ouvre. Tu ne trouveras pas la solution en te cachant au fin fond d'une chambre d'hôtel. C'est en te battant et en rendant coup pour coup que tu réussiras.

— Je ne pense pas avoir l'énergie suffisante pour traverser cette épreuve à nouveau, je lui avoue.

— Alors c'est que tu ne tenais pas à ton rêve aussi fermement que tu le croyais, rétorque-t-il d'un ton cinglant.

— Je t'interdis de dire ça, je réplique la gorge nouée.

Il secoue un moment la tête de droite à gauche en soupirant avant de nous faire basculer sur le lit. L'instant suivant, je sens qu'il se niche contre mon dos, ses bras entourant ma taille.

— Tu ne peux pas abandonner si facilement, murmure-t-il, son souffle caressant le haut de mon crâne.

— Hayden...

— Oui, oui, je sais. Je ne comprends pas. Dors maintenant, dit-il doucement.

Le lendemain matin, j'ouvre péniblement les yeux, ma tête lourde de l'avalanche d'émotions de la veille. Comme les pièces d'un puzzle, les événements se rassemblent lentement dans mon esprit embrumé. Quand la dernière pièce s'emboîte enfin, je me redresse d'un coup. Avec une synchronisation presque irréelle, la porte de la salle de bain s'ouvre et Monsieur bleu acier apparaît devant moi, une serviette autour de la taille, son torse encore humide et ses cheveux dégoulinants.

— Bonjour, dit-il simplement d'une voix rauque qui me fait frissonner.

L'injustice à l'état pur... Je suis certaine qu'un peigne fuirait devant ma tignasse en désordre, alors que lui semble sorti tout droit d'un prospectus publicitaire pour une salle de sport.

— Bonjour, j'articule péniblement.

— Bien dormis ? demande-t-il l'air de rien.

— Quelle heure est-il ?

— Bien trop tôt pour toi. J'ai appelé Ethan, il arrive avec des vêtements. Le service de chambre ne devrait plus tarder également.

Je m'efforce de lui faire la conversation en le fixant droit dans les yeux, ignorant délibérément son corps qui attire pourtant mon regard comme un aimant. Son torse est une œuvre d'art digne du David de Michel-Ange, parfaitement sculpté avec des abdominaux qui feraient pâlir n'importe quel athlète chevronné. Les tatouages qui serpentent le long de ses bras sont tout aussi fascinants. Leurs motifs fins et géométriques s'entremêlent d'une manière presque sensuelle, racontant une histoire mystérieuse. Je suis persuadée qu'un homme comme lui ne se ferait pas tatouer n'importe quoi sans y réfléchir longuement, mais je n'aurais jamais cru un instant que ses bras étaient ornés du creux des coudes à la naissance de ses clavicules. Cependant, je n'y vois aucune touche de couleurs. Ils sont tous aussi sombres que lui peut l'être parfois. Une fois encore, je me pose la même question : combien de facettes a-t-il ?

— Plaisant ? demande-t-il d'une voix profonde qui me fait sursauter.

— Hein ? je bafouille.

— Arrête de me dévisager et resserre plutôt la ceinture de ton peignoir, me taquine-t-il, un sourire joueur dans les yeux.

Je baisse la tête précipitamment et j'aperçois ma poitrine à moitié exposée. Je serre ma ceinture si fort que cela coupe ma respiration, mais cela semble l'amuser davantage. Un coup rapide retentit à la porte et j'exulte à l'idée que le destin soit de mon côté aujourd'hui. Profitant de l'occasion, je me glisse sous la douche à mon tour et je laisse couler l'eau sur moi comme si elle avait le pouvoir magique d'emporter avec elle le souvenir des derniers jours. Ils ont été intenses, mais Hayden n'a pas tort, je dois me reprendre.

— Le petit-déjeuner est servi, annonce-t-il d'une voix enjôleuse, me ramenant brusquement à la réalité.

Je me hâte de le rejoindre, mais à peine sortie de la salle de bain son regard me cloue sur place. Il me dévore littéralement des yeux, faisant naître des frissons le long de ma colonne vertébrale.

— Angelina, j'ai besoin d'aller travailler, lâche-t-il d'une voix plus grave, presque plaintive.

Je passe devant lui sans répondre, attrapant un fruit sur le plateau avant de croquer dedans avec appétit. La scène est étrange. Nous sommes tous les deux drapés dans des serviettes, trempés de la tête aux pieds et pourtant nous nous comportons de façon naturelle. Je devrais me sentir gênée, mais curieusement, je ne le suis pas. On frappe à nouveau et Hayden récupère un sac de voyage avant de refermer la porte au nez de la personne sans aucune forme de politesse.

— T'arrive-t-il de dire merci ?

— Oui.

Il se sert une tasse de café et s'engouffre dans la salle de bain avec. J'en profite pour dévorer deux pains au chocolat avant son retour.

— Il y a des affaires pour toi dans le sac, me dit-il en revenant.

Je le remercie et je m'apprête à partir quand il m'attrape par la taille, me rapprochant de lui pour déposer un baiser chaste sur mes lèvres. Mon cœur s'emballe sous cette marque d'affection inattendue.

— Souviens-toi que je ne suis pas connu pour ma patience et que tu me dois une soirée, murmure-t-il contre mes lèvres.

— Comment pourrais-je l'oublier ? j'ironise. Après tout, tu as mis la ville à feu et à sang pour me retrouver et me le rappeler.

— Dix-neuf heures, ça te convient ? demande-t-il, son regard plongeant dans le mien avec un mélange de douceur et d'impatience.

— Car j'ai le choix maintenant ?

— Ton téléphone a chargé cette nuit. Ethan passera te prendre à ton appartement. Bonne journée, dit-il avant de claquer la porte derrière lui.

Je fourre mes affaires dans le sac de sport et j'attrape un autre fruit pour la route avant de quitter la pièce à mon tour. Mon esprit est en ébullition, rempli de pensées confuses et contradictoires à propos de lui. Je me sens à la fois excitée et anxieuse à l'idée de le retrouver. C'est alors que je réalise brusquement que j'ai oublié mon portable à l'intérieur, une preuve supplémentaire de mon étourderie profonde lorsque je suis en sa compagnie. Je peste contre moi-même en le récupérant sur la table de chevet.
Arrivée à l'accueil, je m'apprête à fournir ma carte de crédit pour régler la note, mais on m'annonce qu'elle a déjà été payée. Même si c'est extrêmement généreux de sa part, je me sens partagée entre la gratitude et l'agacement. Entre l'envie de le remercier et de lui dire de ne plus jamais faire ça sans me consulter. Je demande tout de même la facture, bien déterminée à le rembourser. Son geste est peut-être touchant, mais je ne souhaite pas être redevable envers lui. Je veux garder ma fierté intacte et ne pas lui donner l'impression d'être une femme dépendante comme sa sœur semble déjà le penser. En sortant dans la rue, je reçois un message. « De rien. » Les mots sont simples, mais leur signification est profonde. C'est un subtil rappel sur la politesse...

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