- Tu dois bien t'imaginer que je ne vais pas te laisser porter cette robe pendant une éternité... me chuchota-t-il doucement à l'oreille.
Je ne pus empêcher le sourire qui se dessina sur mes lèvres. Liam passa ses bras autour de ma taille et colla mon dos à son torse. Je savais très bien ce qu'il avait l'intention de faire. C'était ce que tous les couples faisaient durant leur nuit de noces. Je le sentis doucement défaire la fermeture de ma robe dans mon dos jusqu'à ce que cette dernière tombe sur le sol pour que je me retrouve en sous-vêtements.
- Vous êtes vraiment ravissante, madame Payne.
Ce n'était pas du jeu. Je me retournai pour lui faire face et lui ôtai sa veste avant de commencer à déboutonner sa chemise. Il sourit, prit doucement mon visage entre ses mains et m'embrassa tandis que je faisais glisser sa chemise le long de ses bras. Je posai mes mains sur sa nuque pour l'attirer encore plus contre moi et il remonta ses mains dans mes cheveux. Heureusement que je m'étais décoiffée avant de partir. Ce soir, j'allais faire l'amour avec mon mari. Il saisit mes hanches de façon à me faire enrouler les jambes autour de sa taille et marcha à travers la villa pour m'emmener dans une immense chambre avec une immense baie vitrée qui donnait directement sur la plage. Il me déposa doucement sur le lit aux draps blancs se mit à cheval sur moi.
- Tu ne peux pas savoir à quel point j'attendais ce moment, me chuchota-t-il.
Il se mit à déposer une multitude de baisers dans mon cou avant de descendre. Je ne pus m'empêcher de rigoler lorsqu'il attrapa ma jarretière avec ses dents pour la faire glisser le long de ma jambe droite. Il dut se lever du lit pour retirer son pantalon de smoking. Dorénavant, nous étions à égalité. Il grimpa à nouveau sur moi et me serra contre lui en enfonçant sa tête dans mon cou. Je pouvais déjà sentir ce qui se passait dans son boxer. Il n'en fallut pas plus pour qu'une vague de chaleur se propage dans tout mon corps. J'attrapai l'élastique de son boxer et commençai à le faire descendre. Comme je ne pouvais pas aller plus bas que ses hanches, il le retira lui-même avant de s'occuper de moi. Il se replaça au niveau de ma tête pour de nouveau lier ses lèvres aux miennes. Doucement, je sentis sa main glisser sur mon ventre jusqu'à atteindre mon intimité. Il me caressa lentement, comme s'il cherchait à ne pas me préparer trop rapidement. Son autre main était placée sur ma joue. Mes hanches ondulèrent automatiquement. Il inséra un doigt à l'intérieur de moi, me faisant me cambrer, avant de commencer ses lents gestes de va-et-vient. J'avais l'impression de revivre ma première fois. Je fermai les yeux pour savourer encore plus cet instant. Puis il retira sa main et écarta doucement mes cuisses avant de pencher son bassin vers le mien. Il plaça son membre durci à l'entrée de mon intimité puis s'initia gentiment en moi. Il s'appuya ensuite sur ses avant-bras pour réduire la distance entre nos visages. Il déposa délicatement ses lèvres sur les miennes avant de commencer à aller et venir en moi. Je croisai mes jambes autour de lui afin de le rapprocher encore plus. Ses mains agiles se baladèrent sur mes côtes avant de se poser sur mes hanches. Petit à petit, il accéléra la cadence. C'était comme s'il ne pouvait pas faire autrement. Je ne pouvais expliquer ce que je ressentais en ce moment-même. J'étais tellement amoureuse de lui... Mon amour pour lui me consumait de l'intérieur. Il me donna un dernier coup de bassin, celui qui nous fit atteindre le point de non-retour. Il se laissa tomber sur moi le temps de reprendre son souffle avant de se retirer et de me prendre dans ses bras. J'étais vraiment épuisée après toute cette journée et surtout ce que nous venions de faire.
- Je t'aime, Camille. Je t'aime à en crever et ce pour l'éternité.
- Je t'aime aussi, Liam.
Il déposa un baiser sur mon front. Je n'eus pas le temps de compter jusqu'à trois que je sombrai déjà dans un profond sommeil.
La lumière du jour me fit lentement et difficilement ouvrir les yeux. Je me sentais bien. J'étais entièrement reposée. J'étais entièrement reposée et seule... La place du lit à côté de moi était vide. Et j'étais encore nue sous les draps blancs. Je tirai le drap du lit, l'enroulai autour de ma poitrine et me levai.
- Liam ? appelai-je.
Aucune réponse. Où est-ce qu'il avait bien pu passer ? Je ne connaissais pas cette maison par cœur. Elle était immense. Si je commençais à m'aventurer partout, je me perdrais. Je sentis des mains se poser sur ma taille et je fus tirée en arrière avant de me retrouver plaquée contre un torse chaud.
- Bonjour, madame Payne, me susurra Liam de sa voix douce et sensuelle. Alors comme ça, on n'attend pas son mari pour se lever ?
- Mais mon mari était censé être présent à mon réveil.
Il rigola légèrement avant de me retourner pour m'embrasser avec sa tendresse du matin. Je tenais toujours la couverture contre moi par peur de la faire tomber, ce qui ne lui échappa pas.
- Tu sais que je peux retirer ce drap très facilement, rigola-t-il.
- Oui, mais tu ne le feras pas.
- Ah oui ? Et pourquoi ça ?
- Parce que j'ai froid et que tu n'as pas envie que ta femme soit malade pour tes vacances de noces.
- Je dois avouer que tu m'as convaincu. Mais ne reste pas comme ça.
Il me fit basculer dans ses bras et m'emmena jusqu'à la chambre. Il ouvrit sa valise et me donna un t-shirt à lui. Je laissai tomber le drap pour l'enfiler. Je lui pris également un boxer pour ne pas non plus me retrouver les fesses à l'air ! Il me prit ensuite par la main et m'emmena jusqu'à la cuisine. Il avait préparé des pancakes.
- Tu sais qu'on est tous seuls ? me lança-t-il.
- Oui, pourquoi ?
- Ça veut dire qu'on peut se balader à poil si on en a envie.
J'éclatai de rire.
- Traduction, déshabille-toi, Camille, dis-je en rigolant.
- Ouais, c'est à peu près ça. Mais je l'aurais dit de manière plus classe.
- Auriez-vous l'obligeance d'ôter ces morceaux de tissus qui recouvrent votre corps, mademoiselle ?
- J'aurais dit madame Payne, à la fin.
- Autant pour moi.
- Mais de toute façon, je n'ai pas besoin de te le demander. Je le fais moi-même et l'histoire est réglée.
- C'est pour ça que je t'aime.
- Parce que j'ai l'intention de te foutre à poil ? s'étonna-t-il.
- Non. Parce que tu me fais tout le temps rire.
Il sourit avant de se lever pour m'embrasser.
- On fait quoi, aujourd'hui ? demandai-je.
- J'ai pensé qu'on pouvait passer toute la journée à la plage et que ce soir, on ferait un bain de minuit.
- Moi, ça me va.
- Dans ce cas, on a notre programme.
Une fois que nous eûmes terminé de prendre notre petit-déjeuner, nous allâmes dans la salle de bain pour prendre une douche. C'était un peu inutile, d'ailleurs, étant donné que nous allions nous baigner. Je me mis ensuite en maillot de bain. J'avais choisi un bikini blanc. Liam, lui, avait opté pour un short de bain noir. Nous prîmes nos serviettes et sortîmes de la maison qui donnait sur la plage. Hier, je n'avais pas pu remarquer à quel point cet endroit était magnifique. L'eau était turquoise et il n'y avait pas un seul nuage dans le ciel. Autour de la maison, il y avait une forêt. C'était vraiment la définition parfaite d'une île paradisiaque.
- Le dernier dans l'eau a perdu ! cria Liam avant de se mettre à courir vers la mer.
Je lâchai immédiatement ma serviette et me mit à courir également, même si je savais que je n'avais aucune chance de l'emporter contre lui. Il fut le premier à se jeter dans l'eau. Je le rejoignis quelques secondes plus tard en me jetant dans ses bras, ce qui nous fit tous les deux tomber à la renverse.
- Tu as quand même perdu, me dit-il. Tu auras un gage.
- Ah bon ?
- Oui. Mais ça ne sera pas un gage trop difficile. C'est quand même notre voyage de noces.
Liam était allongé au bord de l'eau et j'étais à cheval sur lui. J'entrelaçai nos doigts et le regardai dans les yeux.
- Tu me feras un massage, déclara-t-il.
- D'accord. Ça marche.
- Et maintenant, approche.
Je me penchai vers lui et plaquai mes lèvres sur les siennes. Il délia nos doigts pour pouvoir me serrer contre lui.
- Je t'aime tellement... murmura-t-il.
- Moi aussi...
La journée passa à une vitesse hallucinante. Nous rentrâmes dans la maison deux ou trois fois pour manger un morceau. Maintenant, il faisait nuit et la lune qui était pleine éclairait le ciel et se reflétait sur l'eau. C'était absolument magnifique à voir. Il ne faisait ni trop froid, ni trop chaud. La température était parfaite pour nous permettre de rester en maillot de bain. Nous étions allongés sur le sable, il me tenait dans ses bras.
- Camille ?
- Oui ?
- Si je n'avais pas pu t'offrir tout ce que je t'ai offert, est-ce que tu m'aurais quand même aimé ? me demanda-t-il.
- Ça dépend de quoi tu parles, répondis-je. Si tu me parles des voyages, des bijoux, de tous ces cadeaux-là, évidemment que je t'aurais quand même aimé. Mais si tu avais été une personne différente à l'intérieur, non.
- Si du jour au lendemain je perdais tout, tu m'aimerais encore ?
- Évidemment, Liam. Pour le meilleur comme pour le pire. Ta célébrité n'est pas une des raisons pour lesquelles je suis amoureuse de toi. Pourquoi tu me poses ces questions ?
- Parce que je suis un gars anxieux qui s'inquiète pour rien, sûrement.
- Je t'aime, Liam James Payne.
- Je t'aime, Camille Miranda Payne.
Je me retournai de façon à me retrouver au dessus de lui et l'embrassai. Je me relevai ensuite et lui tendis ma main pour l'aider à se lever. Je retirai mon maillot de bain.
- Qu'est-ce que tu fais ? me demanda-t-il.
- Tu avais bien dit qu'on terminerait cette journée par un bain de minuit, non ?
- Effectivement.
- Alors on y va ?
- Vos désirs sont des ordres, madame Payne.
Je ris et il retira son short de bain. Nous avançâmes main dans la main jusqu'à l'eau. Lorsque celle-ci nous arriva à la taille, il me prit dans ses bras et m'embrassa tendrement. Je savais que ma place était ici, dans les bras de Liam. Il était celui qui avait un total contrôle sur ma vie, celui qui avait tout changé, celui qui depuis toujours avait été auprès de moi. Liam était une partie de ma vie et dorénavant, je ne pouvais plus imaginer mon avenir sans lui.
FIN