Akira: Tome 2 : L'ombre du so...

Bởi Aurore-D

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Akira pensait pouvoir vivre des jours heureux en compagnie de l'homme qu'elle aime. Que son passé était derri... Xem Thêm

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Ajout casting

Chapitre 11

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Bởi Aurore-D


Comme il avait été décidé, ils furent seulement sept à accompagner Arian et Akira. Un jeune couple et leurs deux enfants, Rob, Kalenna et Aldor.

Nekmir leur avait fourni tout ce dont ils avaient besoin pour entreprendre le long voyage de retour. Avec Asfur comme guide, ils étaient partis sans escorte.
Akira avait promis à l'Ysbalien qu'ils se reverraient, mais elle avait de sérieux doutes. En ce qui la concernait, elle n'était pas pressée de remettre les pieds en Ysbal.

Cela faisait maintenant deux jours qu'ils avaient traversé la frontière et ils étaient enfin de retour au Milyan. Le climat avait changé radicalement, ils étaient en plein cœur de l'hiver. La neige dans un premier temps, émerveilla les nouveaux venus, mais bien vite le froid et l'humidité eurent raison de leur bonne humeur.

—J'ai froid !

—Viens près du feu ma chérie.

La gamine se réfugia près de sa mère.

—Ne t'inquiète pas Maïra. Ce soir, on va dormir dans une auberge, bien au chaud.

Akira fit un grand sourire à la gamine.

—Ça dure longtemps ?

—Quoi donc ?

—L'hiver.

—Ça dépend, dit Arian. Une année n'est pas l'autre, mais on en a encore pour un bon mois avant que toute cette neige ne fonde. Mais il ne nous faudra pas autant de temps pour atteindre la capitale, rassure-toi !

Arian fut sournoisement attaqué par un petit être féroce.

—Sorel, laisse Arian tranquille ! le gronda sa mère.

Le gamin s'assit sagement près du feu.

—Eh, petit gars, dit Arian, tu veux apprendre à reconnaître les traces d'animaux dans la neige ?

—Oh oui Arian !

Le gamin bondit sur ses jambes et regarda sa mère.

—Entendu, vas-y, mais ne t'éloigne pas d'Arian.

—Promis.

Akira regarda son compagnon s'éloigner avec le garçon.

—Ce gosse est increvable, se plaignit sa mère. Akira lui sourit. Arian fera un très bon père.

—Je n'en doute pas.

Akira se leva et se dirigea vers les chevaux.

Qu'est-ce-qui te tracasse encore mon enfant ?

Asfur lui donna un léger coup de tête.

Rien voyons, tout va bien !

—Allons, je vois bien que quelque chose te turlupine.

—C'est juste, que voir Arian s'amuser ainsi, avec ce gamin...

—Oui et alors, c'est une bonne chose, non ?

—Asfur, et si jamais j'étais incapable de porter un autre enfant. Cela fait des mois maintenant, je devrais....

Elle se tut, troublée.

Ne t'inquiète pas pour ça, ça arrivera en temps voulu.

—Tu dis ça pour me remonter le moral ou bien c'est une certitude ?

Asfur détourna la tête.

C'est bien ce que je pensais, tu n'en sais rien !

Akira retourna près du feu où leur repas mijotait.

—Tout va bien ma chérie ?

—Oui père, tout va bien !

Arian s'arrangea pour qu'ils passent toutes leurs nuits dans des auberges. Il ne voulait pas que le petit groupe prenne froid ; ils n'étaient pas habitués à ce climat. Le temps plutôt clément se maintenant, ils voyageaient à bonne allure.

—Où est Sorel ? demanda son père, alors qu'il préparait le repas.

—Je l'ai vu partir par là, dit Akira en se levant. Je vais le chercher.

Elle traversa un taillis et déboucha près d'un étang gelé.

—Sorel, où es-tu ?

—Ici, sur l'eau. C'est magique, elle est toute dure.

Akira pâlit en apercevant le gamin debout au milieu de l'étang.

—Sorel, reviens ici veux-tu ?

Elle était inquiète, mais elle tenta de lui cacher pour ne pas l'effrayer.

—Non, regarde ! Il glissa sur la glace. C'est trop chouette ! Viens jouer avec moi !

Akira inspecta la glace. Et c'était bien ce qu'elle craignait, le redoux commençait à faire fondre la glace. Au centre, elle devait être relativement fine. Un craquement sinistre glaça les sangs de la jeune femme. Sorel s'était immobilisé.

—Écoute-moi bien, lui cria Akira. Tu ne bouges plus ! Je viens te chercher.

—Akira, qu'est-ce-qui se passe ?

—C'est la glace, elle va se rompre, tu es trop lourd pour elle ! J'arrive, ne bouge pas.

Akira posa un pied sur la glace et marcha prudemment jusqu'au gamin.

—C'est bien Sorel, viens doucement vers moi maintenant.

Il obéit et elle le serra dans ses bras.

—On rentre maintenant !

A peine avait-elle fini sa phrase, qu'une grande lézarde se forma là où se tenait le garçon quelques instants plus tôt. La fissure se dirigea vers eux.

—Sorel, cours !

—Quoi ?

—Cours aussi vite que tu peux et ne te retourne pas !

Le gamin prit ses jambes à son cou, suivi de près par Akira. Les vibrations de leur course achevèrent de briser la glace. Akira se jeta au sol pour répartir son poids. Sorel continuait à courir et il n'était plus très loin de la berge. Il se retourna.

—Cours, ne t'occupe pas de moi !

Akira tenta de ramper, mais il était trop tard, la glace céda sous elle. Ce fut comme si des milliers d'aiguilles la traversaient. La jeune femme sombra dans l'eau glacée.

—Maman, maman... !

—Sorel, que se passe-t-il, où étais-tu ?

—Vite, c'est Akira, elle...

—Elle quoi ? demanda vivement Arian en s'agenouillant devant le gamin. Où est-elle ?

—Là-bas, tout est de ma faute, la glace... Akira est tombée dans l'eau.

Arian se releva d'un bond.

—Vite, conduis-moi... !

Il poussa le gamin devant lui.
Arrivés à l'étang, Arian chercha désespérément sa compagne des yeux. Il aperçut une tache sombre dans la glace à quelques mètres du bord.

—Non ! cria-t-il. Non pas ça !

Arian se coucha sur la glace et rampa le plus rapidement possible jusqu'au trou.
Les autres accoururent sur la berge.

—Restez où vous êtes ! leur cria-t-il. La glace ne tiendra pas.

Akira n'était nulle part. Arian arriva au niveau du trou, mais déjà la glace se reformait, rebouchant l'espace.

—Non !

Il s'assit et de toutes ses forces tapa du pied sur la glace. Il dut s'y reprendre à plusieurs reprises avant que la glace ne cède à nouveau. Il plongea aussitôt la tête sous l'eau. Il ne voyait presque rien, mais il distingua tout de même une silhouette. C'était Akira, elle cherchait un moyen de sortir de cet enfer glacé. Arian ressortit la tête le temps de reprendre une grande inspiration et replongea immédiatement. Il tendit un bras vers sa compagne. Elle était toute proche, mais le froid l'engourdissait. Elle lutta de toutes ses forces et atteignit cette main secourable.

Arian l'agrippa et dans un grognement la sortit de l'eau. Akira put enfin respirer, ses poumons étaient en feu. Arian l'attrapa par son pantalon et la hissa sur la glace. Akira toussa, elle était toute bleue et tremblait de partout. Arian la tira au plus vite jusqu'à la berge.

—Vite, dit Arian très anxieux, emmenez-la au camp !

Aldor et Rob s'empressèrent de porter la jeune femme, Akira avait du mal à rester consciente.

Kalenna s'affola quand elle les aperçut.

—Ôtez-lui ses vêtements ! dit Arian tout en rajoutant du bois dans le feu. Rob déshabille-toi !

—Quoi, mais pourquoi ?

—Obéis !... Bien, maintenant colle-toi à elle et frictionne-la !

Kalenna les couvrit de toutes les couvertures qu'elle avait trouvées. Arian monta une tente autour du couple, il fit un trou dans la toile pour permettre à la fumée de s'échapper.

—Merci Rob, je vais prendre le relais.

Arian se déshabilla et prit sa compagne dans ses bras et la frictionna vigoureusement. Elle tremblait toujours autant.

—Ça va aller ma chérie, reste consciente, tu ne dois pas t'endormir.

Les autres étaient dépassés, ils n'étaient pas accoutumés à ce genre d'accident.

—Rob, il va bientôt faire nuit, il faut que tu conduises les autres à l'abri. Suis la route principale, à environ cinq kilomètres, tu trouveras une auberge, on vous y rejoindra demain.

—Mais !

—Il n'y a pas de mais, il va faire très froid, vous n'avez plus de couverture, tu ne veux pas que les enfants prennent froid ?

—Entendu.

—Asfur va rester avec nous, prenez les autres chevaux. Apporte-moi juste les affaires d'Akira avant de partir et tout le bois sec que tu trouveras. Mais ne traînez pas.

Kalenna apporta les fontes de sa fille et de la nourriture.

—Je vais rester...

—Non, c'est inutile, je vous promets de vous la ramener demain et en pleine forme !

Kalenna les serra dans ses bras.

—Il faut que vous y alliez, le vent se lève, il va faire froid cette nuit.

Les hommes déposèrent tout le bois qu'ils avaient trouvé à côté du feu.

Arian dut insister pour qu'ils se dépêchent de partir. Et à contre cœur ils obéirent.

Arian continuait de frictionner Akira, elle était un peu moins bleue, mais elle n'arrivait toujours pas à contrôler ses tremblements. Arian avait mis un peu d'eau à chauffer.

—Tiens, essaie de boire un peu.

Il lui posa le gobelet sur les lèvres, mais avec ses tremblements elle eut beaucoup de mal à boire. Elle y parvient néanmoins, mais le liquide chaud la fit tousser violemment. Akira eut toutes les peines du monde à se reprendre. Arian remit du bois dans le feu, il faisait bien chaud à présent dans la tente. Il ôta un instant les couvertures pour examiner les pieds et les mains de sa compagne, il redoutait des engelures. Mais tout semblait normal, la peau quoique un peu pâle, paraissait normale.

—Akira, dit-il en la secouant. Tu ne dois pas dormir, pas tout de suite. Elle rouvrit les yeux péniblement. Tu veux que je te raconte toutes les âneries que j'ai pu faire avec Dorian ?

Il ne cessa pas de lui parler, mettant le plus de vie possible à ses récits, pour qu'elle reste concentrée. Et au bout d'une demi-heure, elle avait presque cessé de trembler. Mais sa respiration se faisait de plus en plus sifflante.

—Ça va mieux ? lui demanda-t-il.

Elle hocha la tête. Il refit une inspection. Toujours aucune trace d'engelure. Apparemment, elle était hors de danger. Il l'obligea tout de même à rester éveillée encore deux heures. Quand il fut suffisamment rassuré et qu'elle tombait littéralement de sommeil, il la laissa s'assoupir. Toutes les demi-heures, il la réveillait brièvement.

Comme il l'avait prédit, la nuit fut venteuse et froide. Mais ils étaient bien à l'abri. Arian était épuisé, mais il ne dormit pas de la nuit.

A l'aube Akira dormait toujours, sa respiration sifflante inquiéta au plus haut point son compagnon. Sa mère avait eu la même quand elle avait eu sa pneumonie. Il toucha le front de la jeune femme, elle ne semblait pas avoir de fièvre.

Arian s'habilla et sortit de la tente. Asfur s'approcha de lui.

—Elle est hors de danger, dit-il à l'animal. Il ignorait pourquoi, mais il lui semblait que l'étalon le comprenait. Je remballe nos affaires et tu nous conduiras à l'auberge.

Arian réveilla sa compagne et l'habilla chaudement. Il l'assit sur l'étalon, monta derrière elle et il l'enveloppa dans plusieurs couvertures. Asfur marcha de son pas le plus rapide.

Akira somnolait dans les bras d'Arian.

—Ma chérie, ça va ?

—Mmmm.

Elle fut prise d'une violente quinte de toux.

Asfur s'immobilisa le temps qu'elle reprenne son souffle. Akira chancela et Arian la serra contre lui. Il lui toucha le front. Elle était chaude.

—Bon sang ! jura t-il. Asfur dépêche-toi, elle a de la fièvre ! Pars au galop, je la tiendrai.

Arian enroula les rênes au pommeau de la selle et agrippa fermement sa compagne. L'étalon partit au grand galop.

Ils étaient presque arrivés à l'auberge, quand quatre hommes leur barrèrent le chemin. Asfur freina des quatre fers et manqua de faire chuter ses cavaliers.

—Dégagez de mon chemin ! leur cria Arian.

Les quatre types dégainèrent leurs armes.

—Qu'est-ce que vous nous voulez ?

—Donne le cheval et ton argent !

—Laissez-nous passer , ma compagne est malade, elle ...

—Descends, ou on abrège ses souffrances.

Une ombre grise passa derrière les bandits et rapide comme l'éclair, elle se jeta sur un des types.

C'était la louve. Elle égorgea l'homme et se jeta sur un autre. Asfur se cabra et fracassa le crâne du bandit devant lui. Le dernier survivant s'enfuit, mais la louve se précipita à sa poursuite.

Asfur reprit sa course jusqu'à l'auberge. L'étalon stoppa devant la bâtisse. Arian sauta à terre et emmena Akira à l'intérieur. Dès qu'ils franchirent la porte, leurs compagnons vinrent à leur rencontre.

—Comment va-t-elle ? demanda vivement Kalenna.

—Elle a de la fièvre, il lui faut un lit !

—Suis-moi !

Ils montèrent à l'étage et installèrent Akira dans une des chambres.

—Vas te reposer Arian, je vais prendre soin d'elle.

Kalenna dut insister pour qu'il cède. Il descendit auprès du reste du groupe.
Aldor l'invita à s'asseoir et lui apporta une assiette de ragoût fumant.

—Rob, dit Arian, peux-tu aller t'occuper d'Asfur, il est dehors.

Le jeune homme sortit. Arian se força à manger.

—Je suis désolé, dit Sorel d'une petite voix, tout est de ma faute.

—Ce n'est pas ta faute mon garçon, tu n'avais aucune idée du danger, nous aurions dû te mettre en garde.

Arian prit le gamin dans ses bras et le réconforta.

—Si jamais elle meurt... sanglota le garçon.

—Ne t'inquiète pas, elle est forte, elle a déjà vécu bien pire.

                        *********

Hélas, l'état d'Akira ne fit qu'empirer. Elle était brûlante de fièvre et avait de plus en plus de difficultés à respirer.

—Ça fait trois jours qu'elle est dans cet état, dit Aldor anxieux, il n'y a aucune amélioration.

Il se laissa tomber sur une chaise, bouleversé. Kalenna s'accroupit aux pieds de son mari.

—Arian va revenir, il va trouver un médecin compétent.

Akira fut à nouveau prise d'une violente quinte de toux. Ses parents l'aidèrent du mieux qu'ils purent.

Arian fut de retour plusieurs heures plus tard. Il était accompagné d'un homme d'âge mur, grand et très mince.

Il le conduisit près de la patiente. L'homme examina rapidement la jeune femme. Il se releva et ouvrit son sac à bandoulière. Il sortit un pilon et y écrasa un mélange de Curcuma, de poivre noir et de gingembre. Il mélangea le tout à de l'eau tiède et ajouta un peu de miel. Avec l'aide de Kalenna, il administrèrent le traitement à la jeune femme. Il lui donna également de l'écorce de saule pour faire tomber la fièvre.


Il fallut plusieurs jours pour qu'Akira commence à aller mieux.

—Elle est hors de danger à présent, dit le médecin après être revenu examiner la patiente. Gardez-la encore au chaud au moins une semaine.

  
                        ********'

—Arian ?

—Il n'est pas là ma chérie, dit Kalenna à sa fille. Comment te sens-tu mon enfant ?

—Mieux, beaucoup mieux. Sorel va bien ?

—Oui, il a pu quitter la glace avant qu'elle ne se rompe.

Akira soupira.

—Tu veux que j'appelle Arian ?

—Oui.

Arian déboula dans la chambre et se précipita au chevet de sa bien aimée.

—Ma chérie, tu te sens mieux ?

—Oui. Elle lui sourit.

—Tu m'as fait une peur bleue ! Il s'allongea à côté d'elle et la serra dans ses bras. On va attendre que tu sois totalement remise avant de reprendre la route.

Akira lui caressa le visage.

—Tu devrais tailler ta barbe, on dirait un ours.

—Je vais nous préparer un bon bain chaud et je me ferai un brin de toilette rien que pour vos beaux yeux ma chère.

Akira eut un léger moment d'angoisse au moment de se baigner dans le bain chaud. Elle y entra tout de même et fut en fin de compte ravie de se délasser dans le liquide fumant. Elle avait beaucoup transpiré durant sa fièvre. Kalenna l'avait rafraîchie, mais rien ne valait un bon bain chaud.

—Tout va bien ?

—Oui, Arian. Tu viens me tenir compagnie ?

Le grand guerrier se glissa à son tour dans le grand baquet de bois. Ils étaient face à face et Arian ne pouvait détacher son regard du visage de la jeune femme. Akira lui fit son sourire séducteur.

—Dis-moi, demanda-t-elle, que s'est-il passé sur le chemin de l'auberge, je n'ai que de vagues souvenirs ?

—On a été attaqués par une bande de voleurs. Ta chère louve est venue à notre secours, elle a tué trois des types et Asfur a fracassé la caboche du quatrième. Ces Animaux ont vraiment l'air de tenir à toi.

Akira resta silencieuse, pensive. Arian tendit la main vers son rasoir et prit également un petit miroir.

—Attends, je vais le faire.

Akira se redressa et se mit à califourchon au-dessus de lui. Elle lui savonna la barbe, posa la lame tranchante sur sa joue et la fit glisser sur sa peau. Arian se laissa faire, confiant. Il profita du fait que ses mains étaient libres, pour explorer le corps parfait de la beauté au-dessus de lui.

—Bas les pattes, ce n'est pas vraiment le moment de me déconcentrer !

—Pardon.

Elle lui souleva légèrement le menton.

—Attention, c'est l'instant fatidique! le mit-elle en garde.

Plutôt que de rester immobile, il posa ses mains sur les fesses de la jeune femme.

—Arian !

Ses mains baladeuses continuèrent leur exploration. Akira soupira et se concentra pour ne pas trancher la gorge de son amant. Elle donna le dernier coup de lame et lui rinça le visage.

—Je préfère quand tu as ta barbe de quelque jours, mais c'est quand même beaucoup mieux.

Elle lui caressa le menton à présent d'une grande douceur. Il l'attira vivement à lui.

—Comment te sens-tu ma chérie ?

—On ne peut plus troublée.

—Vraiment et si je fais ça, ça va mieux ?

Akira ferma les yeux et soupira.

—Non, c'est encore pire ! Arian je me rends, fait ce que tu veux, je suis toute à toi.

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