A look inside the soul (Versi...

By ByAverill

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Après de longues années d'ennui à la maison, Lence trouve enfin un échappatoire après avoir terminé le lycée... More

préface
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10

Chapitre 3

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By ByAverill

— T'es sûre qu'on peut pas rentrer maintenant?

— Oui. j'insiste. Il a exactement dit pas d'avance, pas de retard.

— Donc on attends juste comme ça avec nos sacs?

— Oui.

— Je me sens observée.

— Un peu normal, c'est pas comme si on était en train de donner illégalement des sacs contenant milles balles. Même si c'est bien caché.

Je vérifie mon téléphone, il est vingt-trois heures cinquante-neuf.

— On peut y aller.

On marche les quelques mètres nous séparant du tabac et entrons. Les lumières artificielles m'aveuglent.

Nous attendons.

Et si il ne venait pas? Et pour le vendeur? Peut-être qu'il est avec lui.

Je me racle la gorge, mais cela fait moins de bruit que je pensais.

Le vendeur surgit d'une pièce derrière le comptoir.

— Bonsoir, il nous accueille avec un sourire.

— Bonsoir, ma voix paraît étranglée.

— Rouges?

— Quoi?

— Vous êtes la femme qui prend les rouges? il pointe les paquets de cigarettes derrière lui.

— Oui?

— Suivez moi.

Nos regards se croisent avec Lina, puis nous avançons derrière le comptoir afin de le suivre.

Je suis totallement sur le point de m'évanouir.

Mon corps est complétement tendu, je ne savais même pas qu'il était possible d'être autant stréssée.

Ou est-ce l'adrénaline? Je n'en ai aucune idée.

On sort de la pièce principale du tabac et finissons dans une autre, celle dont il était sortit, il s'y trouve quelques tables, et du bazar partout.

C'est le bordel ici.

Je garde cette pensée pour moi et mes yeux tombent sur le l'homme qui m'a menacé dans l'appartement. Il s'y trouve aussi un autre homme, beaucoup plus jeune, probablement de notre âge. Il a une buzzcut, un pull noir oversize, de même pour son pantalon.

Au moins lui sait comment s'habiller.

— Pile à temps. le plus vieux exprime.

Je devrai garder ça rapide. Donc j'attrape le sac de Lina et me dirige vers la table derrière laquelle ils se trouvent. Je commence à déballé les paquets de liasses et les lance sur la table.

— Rapide et efficace, putain, il expire comme s'il venait de dire la blague du siècle. Une femme intelligente, ça fait du bien. Ca fait bien longtemps que j'en ai vu.

Je garde mon expression froide, et ton calme.

— Mille cent cinquante dollars. Pas un centime de plus ou de moins.

Je n'ai jamais été appelée une femme avant aujourd'hui. C'était toujours fille ou mademoiselle, vu que j'ai seulement dix-huit ans.

Quelques bruits de moteurs, probablement des motos, sont entendus venant de la rue. Le plus vieux lance un regard amusé au jeune. Quelque chose est en train de se passer dehors, à l'évidence. Mais j'en sais trop peu pour savoir quoi.

— Comment vous avez réussi à vous les procurer?

— Pourquoi tu veux savoir? Tu l'as, on peut partir maintenant? j'aimerai pouvoir partir en m'en foutant royalement, mais il a probablement une arme. Sûrement.

Lui dire que l'argent sort tout droit de mon compte en banque pourrait lui faire croire que je suis riche. Et il pourrait essayer d'en avoir plus. On a fait cinquante-cinquante avec Lina.

— C'est de l'argent sale?

— Non. je maintiens son regard. On peut partir? On a du sommeil à récupérer.

Il pose ses bras sur la table et prend une liasse pour renifler les billets.

Je jette un coup d'oeil vers Lina, qui maintiens le regard avec le jeune.

— Pourquoi? Peur de quelque chose?

— Quelle ironie, je crache en retour.

Je ne devrai pas la jouer rusé.

— C'est un peu illégal donc me sortir le cul de là est un peu une priorité. je lui lâche un sourire très léger, gardant mon ton respectueux.

Même s'il n'en porte aucun pour moi. La façon dont il a demandé, dont il s'est invité lui même chez moi et m'a menacé avec un flingue. Je n'oublierai pas la main sur ma mâchoire.

— Tu sais que tu ferras ça chaque mois n'est-ce pas?

— Au moins maintenant je suis au courant, comment ça marche? Tu viens à l'appartement chaque premier du mois?

— Plus maintenant.

J'attends, silencieuse, l'obligeant à développer. Mais il décide de se taire. Mon silence va le forcer à parler.

Je jette un oeil au plus jeune, qui était déjà en train de m'observer.

Le vieux garde ses yeux sur la table.

— T'en penses quoi?

Je ne donne aucune réponse, vu que je n'ai aucune idée à qui il parle.

Le jeune approche la table, scanne les liasses des yeux et pense sans en placer une.

— Je pense que c'est bon.

Ils ne m'ont pas questionner sur Lina? Elle n'était pas avec moi quand il m'a menacé. Il ne se demande pas? J'aurai pu appeler la police.

Ou est-il tellement confiant avec son arme qu'il sait que sa menace a fonctionner?

— Ca ne sera sûrement pas moi le mois prochain qui prendra le loyer. Mais ça ne change rien pour toi. Tu paie quand même. On a finit tu peux partir.

Je me dirige vers la sortie aussi vite que possible.

— Mais rappelle toi que si ce qui se passe vient à être entendu par quelqu'un d'autre, tu n'auras plus l'occasion de te servir de ton petit cerveau malin. Une balle fait tellement de dégâts.

Je lâche un mi-rire mi-soupire, aussi silencieux que je peux et attend la confirmation qu'il a finit.

Puis nous quittons le tabac.

L'air froid me fouette le visage, et je dois refouler les larmes qui menacent de tomber, bien profond.

— Te t'en es bien sortit, Lina commente.

— On va espérer que ça ne s'empire pas.

Je suis tellement épuisée putain.

***

Nous quittons le métro avec Lina, se séparons, et je rejoins mon auditorium pour trouver Oliver. Il a du me garder une place.

Je le repère dans une allée du milieu. Je le joins, déballe mes affaires et il commence la conversation.

— Salut,

— Salut,

— T'as l'air hyper fatiguée,

— Oui j'ai eu du mal à dormir cette nuit.

— T'inquiète t'es pas pour autant moche,

— Merci...

J'ai du dormir trois heures. Lina n'a pas dormit du tout, je crois.

Je devrai commencer à chercher un travail. Je ne peux pas seulement prendre de l'argent de sur mon compte sans le remplacer. Peut-être que j'en ai pas mal, mais ça va s'épuiser au bout d'un moment. J'en ai au moins asser pour six mois, mais je veux des rentrées d'argent avant ça. Le problème est que : je ne sais pas ce que j'aime.

Les cigarettes, les livres et la psycho. Je peux essayer de demander si l'université propose des jobs étudiants mais je ne me vois pas passer la majorité de mon temps ici.

Dans une librairie? Ca parait asser facile, je ne sais pas combien ça paie.

J'ouvre un onglet dans mon moteur de recherche.

La moyenne est de 27$ de l'heure.

Travailler dans une boîte de nuit pourrait aussi m'aller. Je connais pas mal de recettes, les boissons et les noms. Ca marcherait aussi dans un café.

— En recherche de job? Oliver m'interrompt.

— Ouai, j'ai l'argent mais je cherche juste un à temps partiel.

— L'école de ma soeur offre des jobs étudiants.

— Je ne me vois pas trop travailler dans une université...

***

— Kate, elle s'introduit.

— Contente de te connaitre, Lence, la pote à Oliver à l'université.

— Oui je sais, il m'a déjà un peu parler de toi. elle a bouclé ses cheveux blonds.

On débute tous la marche, pour aller où, je n'en ai aucune idée. Je les suis juste.

Oliver a proposé de manger à l'extérieur avec le groupe de sa soeur. J'allais pas décliner et le laisser.

— T'es la pote à Oliver? un gars avec une teinture blonde sur ma gauche m'interpelle.

— Oui, Lence,

— Loris.

Il y a pas mal de gens avec nous, Oliver et sa soeur, et ses potes. Ils sont cinq.

J'ai de la chance que je suis douée à me rappeler des prénoms.

— Tu vis dans le coin?

— Je vis dans Queens. Dans un appart.

Putain comment je hais les petites discussions rapides. A chaque fois.

— Tu vis dans Brooklyn aussi?

— Non, corrige t-il. Queens aussi.

— Ah,

C'est ce que j'ai dis avant la rentrée, j'allais rencontrer des gens assez rapidement. J'espère juste qu'il ne saurons pas comme au lycée. Encore plus pour les filles.

J'adore partager des moments avec des femmes, je fais parti des 'girl's girls' comme ont dit. Mais des fois certaines me donnent vraiment envie d'arrêter avec la gentillesse et opter pour un flingue.

Il en est de même pour les hommes, mais moins souvent.

C'était peut-être juste le lieu.

Les gens en général sont irritants.

En commençant avec le gars du loyer. J'aurai préféré son petit pote. Je me demande qui viendra le réclamer le mois prochain. Je n'ai aucune idée de qui ils sont, ils semblaient tellement imbus d'eux-mêmes que c'en était énervant. J'aurai du les connaitre. Pourtant je ne l'ai pas fait. Et je ne vois pas le problème.

***

— Tu l'as? je râle, assise dans la cuisine en face de mon ordi.

— Attend...attend... j'entends ça voix provenant de la chambre.

— DEPÊCHE!

— OUI J'ARRIVE! elle sort de la chambre et vient directement s'assoir à côté de moi.

— Ok, allons voir. j'ouvre la barre de recherche et commence à taper sur le clavier.

'Elirrahs Queens.'

— Tu penses que c'est assez? elle demande.

Je presse entrer et attend que les résultats s'affichent.

'Elirah Jones' 'Name Elirah origine' 'Reine Elizabeth'

Mais absolument rien sur le gars.

— Pourquoi y a que dalle? je me plains, frustrée.

— Descend, peut-être qu'il y aura quelque chose. elle insiste.

Après avoir passé deux pages, un titre attire mon attention. 'Disparitions non résolues dans l'état de Queens, coïncidence?'

C'est un article.

— Regarde c'est dans notre quartier! je continue de lire, me demandant si s'informer sur des articles de ce genre est une bonne idée. Ca ne va pas aider notre inquiétude.

— Attend, je vais chercher les crimes dans notre quartier. je quitte la page et tape dans la barre de recherche.

Et les résultats ne sont pas les mêmes. Du tout.

Je continue de descendre parmi les pages sans fin, des articles de vols, cambriolages, meurtres et disparitions.

— Ok, on ferait mieux d'arrêter là parce que ça commence à me faire flipper. elle commente.

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