will the sun go out?( En Auto...

By valencia_luna0

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Entre les pressions sociales, familiales, les traumatismes et l'amour perdu, la vie d'Hélio Skaller semble êt... More

note d'auteur
prologue
chapitre 1: L'Art Délicat du Départ Catastrophique
Chapitre 2: Quand les Petits Détails Déclenchent une Guerre Mondiale
Chapitre 3:Quand la fête s'évapore : Réalité, nous voilà !
chapitre 4 :Un Guide d'Étude Non Autorisé
Chapitre 5: le prince charmant serait il plus proche de la belle au bois dormant
Chapitre 6: une seconde guerre froide en approche.
chapitre 8: simple poésie
Chapitre 9: Messes Basses et Non-Dits
Chapitre 10 : Recrute faux copain, prince pas tourmenté svp
Chapitre 11: « le meilleur accessoires pour une femme : un bel homme »
Chapitre 12 : confession nocturnes.
Chapitre 13: Abysses.
Chapitre 14 : aide moi...Prince
Chapitre 15: because i needed you...
Chapitre 16 : fuck you, prince
Chapitre 17: Past and memories
Chapitre 18:macchiato et cinnamon roll
Chapitre 19:Oh...my familly...

Chapitre 7 :Lire ou reproduire notre lecture ?

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By valencia_luna0

PDV arianne

8septembre, 16h54

-Proximité forcée égale, ils finissent ensemble, trou du cul, tu ne lis donc pas ? Je répète mes mots avec mépris, sentant la colère bouillonner en moi. Qui pense-t-il être pour juger mes lectures ? Pourquoi est-ce que cela me met autant hors de moi ? Et pourquoi continue-t-il de me dévisager ainsi?

Il ricane bêtement, comme s'il trouvait amusement ma réaction. Son sourire m'irrite encore plus, mais je ne peux m'empêcher de remarquer à quel point il est rare de le voir ainsi. Pourtant, cette lueur de satisfaction dans ses yeux ne fait que raviver ma colère.

-Proximité forcée ? Tu lis des ennemis to lovers, toi ? il me défie, espérant me déstabiliser. Mais au lieu de cela, il m'agace encore plus. Comment peut-il être si confiant, si sûr de lui ? Et surtout, comment peut-il connaître mes lectures aussi bien ?

-Qu'est-ce qui t'étonne, Démone ? Sa voix est calme, trop sereine. Il me fixe droit dans les yeux, un sourire arrogant étirant ses lèvres. Je sens une bouffée de rage monter en moi.

-Je m'y connais en littérature, continue-t-il, comme s'il avait besoin de justifier son intrusion dans mon monde. Et tes livres traînent partout, j'en ai feuilleté quelques-uns. Ses mots résonnent dans l'air, emplis d'une arrogance que je trouve insupportable.

Il a touché à mes livres, à mon refuge, et cela me met hors de moi.

Je sens mes mains trembler de colère alors que je lutte pour garder mon calme. Mais une partie de moi, une partie que je refuse d'admettre, se demande ce que cela signifie qu'il s'intéresse à mes lectures, à mes passions. Et c'est cette pensée qui me terrifie le plus.

-Tu as touché à mes livres sans me demander ? Qu'est-ce qui m'empêche de te tuer ici et maintenant ? Mes menaces semblent l'amuser, il ne me prend pas au sérieux et pose ses coudes sur la table.

-D'abord, démone, nous sommes dans un lieu public. Deuxièmement, tu n'as pas le mental de quelqu'un capable d'assassiner froidement un individu. Tu es bien trop sensible. Troisièmement, même si par malheur mon jugement est mauvais, j'irai t'acheter le livre de ton choix. Et voilà que Monsieur «je suis obsédé par les mecs qui tuent des gens » intervient. Malheureusement pour lui, il vient de faire un pacte avec le diable.

-Deux.

-Deux ?

-Oui, deux. Je veux des livres, puisque tu as tort. Donc, finis ton café plus vite que ça, et tu m'amènes à la librairie. Il soupire et boit son café cul sec avant de se lever pour jeter son gobelet. Il se retourne vers moi et regarde l'heure.

-Qu'est-ce que tu attends ? La librairie ferme dans 30 minutes et je n'ai pas que ça à faire. Il dit ça sur un ton calme. Je suis surprise, je ne pensais pas qu'il allait accepter, mais je me lève rapidement et récupère mes affaires. Il est hors de question que je laisse passer une chance d'avoir de nouveaux livres et gratuitement en plus.

Je marche vers la sortie en mettant ma veste. Allez, dépêche-toi ! Les livres ça n'attend pas, imbécile. Et arrête de m'appeler Démone, j'ai un prénom.

Je sors rapidement du café, pressée d'arriver à la librairie avant sa fermeture. La nuit commence à tomber doucement, et les lumières des lampadaires éclairent les rues étroites de la ville. Je sens le regard de mon distributeur d'argent personnel de route sur moi, mais je choisis de l'ignorer pour l'instant, préférant me concentrer sur notre destination.

Nous marchons côte à côte, le silence pesant entre nous. Je peux sentir une tension palpable dans l'air, mais je refuse de la laisser s'installer. Après tout, nous avons un objectif commun : arriver à la librairie à temps.

Les rues se succèdent, et je commence à reconnaître les bâtiments familiers du quartier. La librairie n'est plus très loin, et je sens mon cœur battre un peu plus vite à l'idée de pouvoir enfin parcourir les rayons à la recherche de nouveaux trésors littéraires.

Enfin, nous arrivons devant la librairie, et je pousse la porte avec empressement. L'odeur familière des livres m'envahit, me faisant sourire. Je me tourne vers mon compagnon, un éclat d'excitation dans les yeux.

La librairie se présente comme un sanctuaire pour les amoureux des mots et des histoires. Dès l'entrée, un parfum envoûtant de vieux livres mêlé à l'odeur fraîche du papier neuf vous accueille, créant une atmosphère chaleureuse et réconfortante.

Les étagères s'alignent soigneusement, chargées de trésors littéraires de toutes sortes. Des classiques de la littérature mondiale côtoient des romans contemporains, des essais philosophiques se mêlent à des guides pratiques, et des bandes dessinées colorées attirent le regard des plus jeunes lecteurs.

Des rayons en bois sombre s'étendent à perte de vue, chacun étiqueté avec soin pour guider les visiteurs dans leur exploration. Des coins lecture confortables invitent à la détente, avec des fauteuils moelleux et des lampes douces pour accompagner les lecteurs dans leur voyage littéraire.

Au fond de la librairie, un comptoir en bois massif accueille les clients, où un libraire passionné attend pour les conseiller et les orienter dans leurs choix. Des affiches colorées annoncent les dernières nouveautés et les événements à venir, ajoutant une touche d'animation à cet univers tranquille dédié à la lecture.

C'est dans ce cadre enchanteur que je me sens chez moi, prête à me perdre parmi les pages et les mots, en quête de nouvelles découvertes et d'aventures littéraires.

Alors que je parcours les étagères, je suis submergée par le large éventail de nouvelles sorties. Je jette un coup d'œil aux résumés de plusieurs livres, mais aucun ne semble vraiment captiver mon attention. Mon compagnon, lui, reste silencieux à mes côtés, parcourant les rayons sans rien dire.

Après quelques minutes d'hésitation, je finis par choisir deux livres d'Emma Green, des auteures que j'adore. Avant même que je puisse demander à Hélio ce qu'il en pense, il prend les livres des mains et se dirige vers la caisse. Je souris, réalisant qu'il n'est peut-être pas si idiot que ça après tout. Peut-être pourrais-je le supporter un peu plus souvent.

Je le rejoins à la caisse et le regarde payer mes deux nouveaux chouchous, souriant comme une enfant. Le caissier nous observe avec un léger sourire alors qu'il met les livres dans un petit sac que je récupère aussitôt. Après cela, nous sortons de la librairie, et je commence à marcher vers le campus. Mais Hélio ne me suit pas, alors je m'arrête après seulement quelques pas et le regarde.

-J'arrive, j'ai oublié quelque chose, déclare-t-il avant de retourner dans la librairie sans ajouter un mot de plus. Donc là, il vient de me planter toute seule dans la rue ? Super le mec. Je soupire et regarde mon téléphone en attendant qu'il revienne.

Céleste n'a rien posté depuis la photo de moi et Hélio à la bibliothèque. Je ne sais pas si je dois m'en inquiéter ou être soulagée, mais dans les deux cas, c'est étrange. Quand Céleste a une idée en tête, elle n'en démord pas avant d'avoir foutu la merde partout.

Après plusieurs minutes d'attente, Hélio revient avec un autre sac, un peu plus grand que le mien, et je le regarde avec curiosité.

-Monsieur avait besoin de nouveaux livres sur les psychopathes qu'il idolâtre. Oui, je me moque de lui, et alors ? D'accord, j'avais peut-être dit que j'allais faire des efforts pour le supporter un peu plus, mais ça ne veut pas dire que je vais être gentille avec ce grand con.

-Non, c'est pour toi. Les livres qu'ils ont sur les psychopathes que «j'idolâtre » ne m'intéressent pas. Je le regarde sans comprendre, et il me tend le sac qu'il tenait. Je l'ouvre et découvre quasiment l'intégralité des livres que j'avais regardés pendant que nous étions à l'intérieur. Il en manque seulement un ou deux.

-Comment ça, pour moi ? Je ne t'avais dit que deux livres, là il y en a une vingtaine, imbécile.

-Et donc depuis quand je t'écoute Démone?

Je reste interdite, tenant le sac entre mes mains, les yeux grands ouverts devant cette générosité inattendue. Les titres des livres que j'avais parcourus avec intérêt me regardent, attendant d'être explorés de plus près. Mon regard remonte vers Hélio, un mélange d'étonnement et de gratitude dans les yeux.

-Je... je ne sais pas quoi dire, bafouillé-je finalement, me sentant un peu dépassée par cette soudaine gentillesse de sa part.

Il hausse légèrement les épaules, un sourire en coin jouant sur ses lèvres. Considère ça comme une... réparation pour t'avoir traitée de Démone, répond-il, ses yeux brillant d'une lueur espiègle.

Je ne peux m'empêcher de sourire à sa remarque, reconnaissant son geste de réconciliation. Peut-être que sous cette façade sarcastique et détachée, se cachait un peu de sensibilité après tout.

-Merci, Hélio. Vraiment, dis-je sincèrement, réalisant que peut-être, juste peut-être, il y avait plus à lui que ce que je pensais au départ.

Sur un élan d'émotion, je laisse tomber mes barrières habituelles et je lui saute au cou, l'enlaçant dans un câlin spontané. Je lui dépose un baiser sur la joue, signe de gratitude et de reconnaissance. Il semble surpris par ce geste, mais je le sens se détendre peu à peu, acceptant ce moment de tendresse inattendue.

Je le lâche après quelques secondes à peine, moi-même surprise de mon élan d'affection. Je serre doucement les anses de mon sac et le regarde en souriant légèrement.

-Hum... désolé... merci beaucoup pour les livres. Comment est-ce qu'on se sort d'un imbroglio comme ça ? Sa réponse est un sourire en me voyant dans cette situation. Quel imbécile, adorable mais imbécile.

-tu comptes rester planté là encore longtemps, ou peut-on rentrer ? Ton frère va s'inquiéter. Comment peut-il passer d'un ton aussi jovial à un ton aussi sérieux dans la même phrase ? Et puis, qu'est-ce qu'il en a à faire que mon frère s'inquiète ? Ce n'est pas mon père, bordel.

Je soupire profondément, laissant échapper un souffle chargé d'exaspération, puis je tourne les talons pour entamer le chemin de retour vers le campus. Mes pas résonnent sur le sol, amplifiant le silence pesant qui m'entoure. La lumière déclinante du soleil projette des ombres longues et mélancoliques sur les bâtiments du campus déserté.

Le trajet retour se déroule dans une atmosphère lourde de sous-entendus et de ressentiments refoulés, des horreurs que j'aimerais lui cracher à lui et à mon connard de frère. Bandes de cons. Chaque pas résonne comme le battement sourd de mon propre mécontentement. Les mots non-dits pèsent sur mes épaules, rendant chaque pas plus difficile que le précédent. Mes pensées tourbillonnent dans un mélange de frustration et de colère contenue, alors qu'il me suis sans dire un mot.

En approchant du campus, je remarque avec une pointe d'amertume que l'endroit est maintenant vide. Les rires et les conversations animées qui résonnaient entre les murs ont cédé la place à un silence glacial. Les bancs qui accueillent il y a deux heures seulement les étudiants sont désormais déserts , et même les arbres semblent avoir perdu de leur vivacité, leurs branches se penchant tristement sous le poids de l'absence.

Je franchis les portes du campus avec un sentiment de solitude pesant. L'air est chargé d'une atmosphère fantomatique, et je me sens soudainement envahi par un sentiment de désolation. Les pas résonnent dans le vide, et chaque bruit semble amplifié par l'absence de présence humaine.

Je presse le pas, désireux de m'éloigner de cet endroit inhospitalier aussi rapidement que possible. Mes pensées se tournent vers des choses plus sombres, plus profondes, alors que je m'efforce de faire taire les voix intérieures qui résonnent dans ma tête. Les mots que j'aimerais prononcer à mon frère restent coincés dans ma gorge, étouffés par la solitude oppressante qui m'entoure.

Finalement, je parviens à atteindre ma chambre, mais l'accueil vide du campus ne fait que souligner davantage le vide qui règne dans mon cœur. Je me retrouve seule, confrontée à mes propres pensées et émotions, dans un monde qui semble s'être figé dans l'attente de quelque chose qui ne viendra peut-être jamais. Je ne veux pas rentrer, mais je sens Hélio s'impatienter en attendant que j'ouvre la porte.

Je prends visiblement trop de temps car il décide de l'ouvrir à ma place et rentre dans la chambre. Alex est assis sur son lit avec son casque. Je rentre à mon tour et je le regarde. Il a des cernes, un teint blafard. Depuis quand est-ce qu'il n'a pas mangé, ou dormi ?

Le silence s'installe dans la pièce alors que je m'approche lentement d'Hélio, mon regard s'emplit d'inquiétude. Alex semble perdu dans un monde qui lui est propre, détaché de la réalité qui nous entoure. Son visage est marqué par la fatigue et le stress, et je ne peux m'empêcher de ressentir une pointe de culpabilité en constatant à quel point il semble avoir négligé son bien-être.

-Hélio, il faut qu'on fasse quelque chose, dis-je d'une voix à peine audible, mes pensées tourbillonnant dans un mélange de préoccupation et de tristesse. Alex a l'air complètement épuisé. Il a besoin d'aide.

Hélio me regarde avec sérieux, ses yeux reflétant une profonde amertume. La faute à qui, démone? répond-il d'une voix grave. Tu dois lui parler, cette histoire ce n'est pas la mienne.

Je sens un pincement dans ma poitrine à ses paroles. Il a raison, bien sûr. Alex a besoin de mon soutien, mais la responsabilité de lui parler directement me revient. C'est mon frère, après tout, et je suis celle qui est la plus proche de lui et sûrement celle qui l'a mise dans cette situation.

Je vais m'asseoir sur mon lit sans un mot de plus. Je ne devrais pas culpabiliser, c'est de sa faute si on est dans cette situation. Il n'avait qu'à pas me prendre pour une gamine qui a besoin d'être surprotégée. Pourtant, malgré mes efforts pour chasser ces pensées de ma tête, un sentiment de culpabilité persiste, m'envahissant comme une ombre obscure.

Je mords ma lèvre inférieure, luttant contre les larmes qui menacent de monter. Je dois rester forte, pour Alex, pour moi-même. Mais cette sensation d'être coincée dans un piège de responsabilité et de blâme me pèse lourdement.

Alors que je m'apprête à prendre l'initiative d'aller lui parler, mon portable vibre et une notification de Céleste apparaît sur mon écran. Je fronce légèrement les sourcils, sachant que Céleste ne poste que lorsqu'elle a quelque chose de croustillant à partager sur ses nouvelles victimes, autrement dit, Hélio et moi. Je clique sur la notification pour savoir ce qu'elle a décidé de dévoiler. Je vois Hélio et Alex faire de même, prenant également leurs téléphones.

"Bien, bien, bien, bonsoir mes adorables lecteurs,

Comme je vous l'ai dit plus tôt, l'histoire qui se trame entre ma jolie A et notre cher prince charmant m'intrigue, et en voyant vos questionnements ainsi que le silence de mort que A m'a imposé, j'ai bien évidemment fouillé.

Devinez avec qui notre fêtard préféré a passé la journée ? Bingo, son prince charmant.

Alors, après un petit rendez-vous dans un café où ils se dévoraient des yeux en buvant leurs cafés, puis un petit tour à la librairie avant sa fermeture, leur petite journée s'est terminée par une étreinte des plus romantiques. Car oui, Mesdemoiselles, notre beau, intouchable et mystérieux prince charmant est en plus très généreux. Il a donc décidé d'acheter de nombreux livres à la princesse A.

Un vrai prince sorti tout droit des livres de notre fêtarde, sûrement un bookboyfriend parfait à ses yeux.

Mais la véritable question est : Alex est-il au courant de tout cela ?

XoXo Céleste GC"

Je reste figée, le cœur battant dans ma poitrine, mes pensées se bousculant dans ma tête. Céleste a dévoilé notre journée, nos moments intimes, sans aucune considération pour notre vie privée. Mon regard se lève pour croiser celui d'Alex, cherchant à déchiffrer ses réactions. Mon frère a-t-il vu ce message ? Quelles conséquences cela pourrait-il avoir sur notre relation déjà tendue ? Et que dirais-je à Hélio, qui maintenant sait tout ?

Une vague de panique m'envahit alors que je réalise l'ampleur de la situation.

Au bas du message, une série de photos illustre le récit, dont une capture un moment "intime" entre Hélio et moi, confortablement installés dans un coin douillet d'un café. Bien que Céleste décrit mon regard comme empreint de tendresse, il reflétait en réalité de l'agacement. Cependant, elle interprète cette interaction comme le signe d'une "complicité naissante" entre nous, soulignant une tasse de café fumante reposant entre nos mains entrelacées.

La deuxième photo a été prise à la librairie, où Helio et moi déambulons entre les étagères de livres, perdus dans notre propre monde. Nos visages illuminés par des sourires témoignent de notre passion commune pour la littérature, tandis que nous nous penchons ensemble pour examiner les ouvrages alignés.

Enfin, la dernière image capture l'étreinte que j'ai partagée avec Helio sous le coup de l'émotion. Nos bras entrelacés et nos visages rapprochés semblent témoigner d'une absorption totale l'un envers l'autre, comme si nous étions seuls au monde malgré l'environnement bruyant qui nous entoure.

En voyant les photos, Alex semble surpris, les sourcils légèrement froncés, signe de son incompréhension. Son regard oscille entre les images et moi, semblant chercher des explications. Je sens une tension s'installer entre nous, alors que je me demande comment aborder ce sujet délicat avec lui. Nos relations déjà complexes risquent d'être encore plus fragilisées par cette intrusion dans notre intimité.

Comment vais-je lui expliquer cette situation embarrassante, surtout maintenant qu'elle est rendue publique ? Mon esprit tourbillonne d'appréhension, essayant de trouver une solution à cette crise qui menace de tout bouleverser.

Alex regarde Hélio, son visage marqué par l'irritation et la confusion. Il lui lance d'un ton plus ferme

-Hélio, qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Pourquoi t'as passé l'après-midi avec ma sœur sans même me le dire ? Et pourquoi céleste pense qu'il se passe quelque chose entre vous, ces photos circulent partout, tu peux m'expliquer ce que vous avez foutu ? T'es mon ami, merde, et là, je me sens complètement mis de côté. Sa voix trahit sa frustration et son sentiment de trahison, alors qu'il attend des explications claires de la part d'Hélio.

Nous restons tous deux silencieux, ne sachant pas quoi dire. Puis, Hélio décide de briser le silence,

-Écoute Alex, j'étais à la bibliothèque ce matin pour travailler. Arianne m'a prévenue que ça allait fermer et elle m'a accompagnée chercher un café, car elle devait récupérer un devoir qu'une de ses amies lui avait demandé de passer récupérer. Non, on ne buvait pas un café ensemble, elle était en train de jeter le mien à la poubelle. Je l'ai amenée à la librairie parce que je lui ai dit quelque chose pas forcément sympa et que je voulais me faire pardonner d'avoir été un connard. Il n'y a absolument aucune histoire entre nous.

Je ressens un soulagement en ayant pu clarifier la situation, même si une partie de ses explications est légèrement embellie pour apaiser Alex. Je suis reconnaissante à Hélio d'avoir joué le jeu en mentant à mon frère, mais au fond de moi, je sais que je devrais assumer pleinement mes actes.

Alex reste silencieux, son visage toujours renfrogné. L'atmosphère reste tendue, et je sens que mes paroles n'ont pas réussi à apaiser totalement sa colère ou ses doutes.

Le regard d'Alex est scrutateur, son ton empreint d'une fermeté qui ne laisse aucun doute sur ses intentions. Je sens la tension palpable dans l'air alors que ses paroles résonnent dans la pièce.

-je t'interdis d'être un connard avec ma sœur, déclare-t-il d'une voix forte, ses yeux plongés dans les miens, transmettant toute l'intensité de ses sentiments de protection fraternelle.

Un frisson me parcourt l'échine alors que je prends conscience de l'importance de ses paroles. Je sais que je dois choisir mes mots avec précaution, sachant que mes actions ont pu être interprétées de manière erronée.

Hélio laisse échapper un soupir, tentant de dissiper la tension qui règne dans la pièce. Son regard se pose sur Alex, cherchant à communiquer son respect et sa compréhension.

-Je comprends, Alex commence-t-il d'une voix calme, ses mots choisis avec soin. Je ne voulais pas blesser ta sœur. C'était maladroit de ma part, et je m' excuse.

Il laisse un léger silence s'installer, attendant la réaction d'Alex, espérant que ses paroles contribueront à apaiser les tensions entre eux. Hélio souhaite ardemment restaurer la confiance et le respect mutuels.

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