Pas à pas, au rythme de la valse des feuilles
Je sillonne les bois, caressé par la brise
Et contraste emmitouflé sous le chêne en deuil
Lui se dénude timide, et moi je m'enlise.
Fuyant et précaire, comme un reliquat d'opprobre
Je m'enivre du beau, l'éventail de couleurs
Qui espiègle me charme, ce doux matin d'octobre
Et embrasse indolent, l'écrin suave du cœur.