Ange Déchu

By farahstars__

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Rebecca Adams une jeune étudiante de 21 ans en étude supérieure dans une faculté réputée dans le cartier de C... More

0.1
2. Prologue
3. Flash-back
4. Proposition
5. Premier jour
7. Peur du passer
8. Violente soirée
9. Réembauche
10. Provocation
11. Sauvetage
12. Visite surprenante
13. Rendez-vous d'affaire
14. Protection
15. Sang
16. New York
17. Panique
18. Hôpital
19. Jalousie
20. Accident
21. Angoissantes retrouvailles
22. Retrouvailles ensanglantées
23. Distraction
24. Remords
25. Cicatrices
26. Découverte
27. Mensonge
28. Fête et joie
29. Mexique
30. Preuve d'amour
31. Explosion
32. Douleur et peur
33. Peine inexplicable
34. Haine
35. Perte douloureuse
36. Monologue

6. Contacte

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By farahstars__

Assise sur le canapé de Jordan, l'un de mes camarades de classe, mes yeux fixés sur mes pieds orné de mes Converse rouge salies j'étais perdue dans mes pensés. Le garçon avait organisé une fête chez lui et comme à chaque fois, j'étais présente. À vrai dire, n'importe quelle fête qui était organisée ne se passait pas sans moi, j'étais un peu comme une habituée des soirées arrosée, et j'adorais cela, ça me permettait de mettre entre parenthèse toute ma vie de merde, même si ce n'était que pendant un laps de temps.

La veille, j'étais rentrée chez moi et j'avais pris une douche chaude, puis j'avais frotté mon corps si fort pour faire disparaître le sang, que j'avais cru que ma peau allait se déchirer. Par la suite, j'avais pris quatre antidépresseurs, deux fois la dose que je prenais habituellement, ensuite j'étais partie me coucher, seulement, la nuit avait été très agitée, comme à chaque fois, et ce, malgré les médicaments.

Je décidai enfin de me levais du canapé en finissant mon verre, consultant l'heure sur mon téléphone : une heure deux du matin.

Je me passai une main sur le front, fatigué, mais aussi mal et fiévreuse. Sentant que j'allais dégueuler tout l'alcool ingéré, je me précipitai aux toilettes de l'étage et m'enferma dans la pièce. Je plaçai ma tête au-dessus des toilettes avant de vomir tout mon repas, mais surtout le rhum. Je me redressai et tira la chasse d'eau en grimaçant, me passant ensuite un peu d'eau sur le visage et dans la bouche pour faire disparaître le goût et l'odeur nauséabonde de vomis, je me lançai un regard dans le miroir, puis je quittai la pièce en titubant. Cette fois-ci, je n'avais pas fait attention à la quantité d'alcool que j'avais bu étant donné que j'avais eu le droit à un jour de repos, mais je le regrettais fortement.

Je quittai la maison puis me dirigea vers ma voiture, plaçant mes clés dans le contacte, seulement Kylie monta dans le véhicule en retirant mes clés. Mon amie était peut-être soûle, mais pas au point de me laissait prendre le volant dans un tel état. La blonde prit mon téléphone dans la poche de mon jeans puis elle se rendit dans mon répertoire où elle contacta le premier nom affiché.

- Qu'est-ce que tu fous Kylie ? Chuchotais-je en m'appuyant la tête sur le volant à cause de la migraine.

J'entendis la blonde soufflait, et je sentis même son regard sur moi tandis que je gardais les yeux fermés.

- J'appelle quelqu'un pour venir te chercher.

- Je n'ai pas besoin d'aide !

Malgré mes protestations, Kylie ne daigna pas à me laisser prendre la route, et après quelque temps, je pus entendre une voix au bout du fil.

- Halo ? Demanda Kylie.

- Putain Kylie raccroche je t'ai dit que ça ira !

Je pus entendre mon prénom être prononcé au téléphone, mais je ne pus répondre puisque ma meilleure amie quitta la voiture, de manière à être plus tranquille pour tenir une conversation avec son interlocuteur. Je pus entendre que Kylie hurlait des choses à la personne avec qui elle était au téléphone, mais je ne pus comprendre quoi, étant trop loin et trop soûl pour comprendre quoi que ce soit.

Après quelques minutes, Kylie revint dans la voiture et déposa mon téléphone dans la poche de ma veste avant de me regardait, désespéré.

- Reste là, quelqu'un va venir te chercher, Annonça simplement la blonde en quittant le véhicule.

Je soupirai puis laissa ma tête tombée en arrière tout en poussant à soupir. Je savais qu'une fois que j'avais décuvé c'était une horreur, et ce n'était pas pour autant que j'arrêtais de me bourrer la gueule... Peut-être parce que j'avais juste envie de tout oubliée et je me moquais de me sentir mal après.

Je partais dans une phase de sommeil lorsque j'entendis la portière côté conducteur s'ouvrit et un bras passa sous mon dos puis un autre sous mes genoux. J'entrouvris les yeux pour apercevoir qui venait de me déplacer et je fronçai les sourcils en voyant l'inattendu...

- Kail ? Demandais-je doucement alors que j'étais déposé sur le siège passager de la belle voiture du mafieux.

Le brun souffla et monta dans le véhicule, faisant ensuite vrombir le moteur de sa belle voiture de sport pour quittait les lieux.

- La prochaine fois, dis à ta copine d'aller se faire foutre et d'appeler quelqu'un d'autre. Pestait le brun. Chui pas ton putain chauffeur !

Je me redressai correctement sur mon siège avant de poser ma tête sur le tableau de bord n'aillant pas la force de rester droite tellement ma migraine qui tambourinait dans mon crâne était insupportable, j'avais l'impression que ma tête allait exploser... Littéralement.

- Moi, je t'ai rien demandé, t'avais qu'à rester ou t'étais ! Sifflais-je en me massant les tempes.

Kail serra un peu plus le volant pour contenir sa colère, tellement fort que ses jointures en devinrent blanches, mais ce ne fut pas pour autant que ses propos suivirent sa tentative vaine de se calmer.

- Dans s'cas descend de la voiture et va faire la traînée pour que quelqu'un te ramène chez toi. Gronda le brun en se garant sur le bas-côté.

Mon cœur se serra un peu face à une telle phrase et pourtant je ne laissai rien paraître, mon visage restait stoïque malgré ma migraine, mais surtout malgré la boule dans mon ventre, comme si je n'arrivais pas à digérer son mot.

« Sale traînée, t'es exactement comme ta mère ! »

- La traînée te dit d'aller de faire foutre ! Sifflais-je entre mes dents en quittant le véhicule, prenant par la même occasion le soin de claquer la portière.

Pourquoi toutes les personnes que je rencontrais dans ma vie finissaient à un moment ou à un autre par me traité de traînée ? Comme s'ils s'étaient tous concertés pour exprimer de telles atrocités... Ce n'était pas juste...

Je continuai d'avancer sur le bord de la route dans la sombre nuit alors que le froid enveloppé mon petit corps frêle. Les phares de la voiture de Kail s'éloignaient peu à peu me laissant avec la seule lumière de la lune, tandis que les branches des arbres se frottaient entre elles et que les feuilles faisaient des crissements désagréables lorsqu'elles entraient en contacte à cause du vent qui venait faire volait mes cheveux bruns, me faisant frissonner. J'essuya les quelques larmes qui avaient coulées sur mes joues, je ferma les yeux quelques instants et je toussa avant de remonter un peu plus mon pull sur ma gorge découverte, tout en continuant de marcher dans la nuit, les phares d'une voiture vinrent éclairer mon chemin avant que le véhicule ne s'arrête plus loin et que... Kail en descende ? Qu'est-ce qu'il voulait ? J'avais fait ce qu'il voulait pourtant, j'étais descendus. Alors pourquoi était-il encore là ? Je dépassai le véhicule sans prendre la peine de regarder Kail. Qu'il aille se faire voir !

- Monte ! M'ordonna le mafieux.

Son ton était si froid qu'il m'en fit frissonner dans le dos.

- Va te faire foutre Kail, je suis une grande fille et t'es pas mon chauffeur, tu l'as dit toi-même ! M'exclamais-je en me tournant vers mon interlocuteur.

Kail se passa une main dans les cheveux, les mâchoires contractées par l'énervement.

- J'ai encore besoin de quelqu'un pour m'accompagner alors monte. Siffla-t-il, légèrement plus calme malgré la touché indéniable de colère dans son ton.

Il se fou de moi !? Non, c'est hors de question que je monde dans cette voiture, j'ai un minimum de dignité... Pas vrai ?

Et si je me fais enlever, encore ? Si je me fais violer, encore ? Si je me fais torturer, encore ?

Merde !

J'hésita quelques instants puis repris place dans le véhicule en jurant, visiblement je n'avais pas tant de dignité...

_____

Quatre jours étaient passés depuis la petite soirée où j'avais fini complètement soûl. J'étais retournée travailler deux jours plus tard et avait monté tout le reste de la semaine les boissons que mon patron commandait. Puis à la fin de la semaine j'avais reçu un appel de Kail qui m'avait annoncé que le samedi soir à vingt heures se déroulaient une réception où beaucoup de personnes influentes se trouveraient, et bien sûr, il m'avait demandé de faire quelque chose qui me déplaisait grandement : Je devais descendre à la cave et cherchait le compteur pour couper l'électricité le temps que lui règle se qu'il avait à régler. Et me voilà maintenant en train de m'éclipsais discrètement dans ma longue et splendide robe rouge pour descendre à la cave, mes talons raisonnant contre le carrelage noir et blanc du couloir. Qui a eu l'idée de ce sol ? On dirait une planche d'échiquier !

Je descendais les escaliers tout en lançant derrière moi plusieurs coups d'œil pour être sûr que personne ne me suivait. Je me cognai le pied dans une barre de métal ce qui me fit jurait, mais je ne m'attardai pas plus dessus malgré la légère douleur lancinante, et je repris la marche pour finir pas m'arrêtais devant le conteur observant tous les boutons dans une totale incompréhension. Je n'avais pas l'habitude du conteur i tech avec des écrans tactile. Pour moi le conteur, c'était un vieux boîtier avec de petit levier rouillé, pas des boutons bleus incompréhensible !

« Utilise ton cerveau ! » M'avait dit Kail, et je comprends mieux pourquoi.

Bah ce gros con avait qu'à y aller aussi...

J'appuya sur un bouton au hasard, mais visiblement rien ne se passa, pourquoi c'était à moi de faire le sale boulot ? Non mes sérieux. Pourquoi ce n'était pas moi qui restais en haut et Kail qui descendait faire le sale boulot ?

— Parce que toi t'est payé !

J'observai attentivement la machine prête à appuyer sur un second bouton lorsqu'une main se déposa sur mes épaules, me forçant à me tournais. Mon cœur se serra dans ma poitrine lorsque je pus voir un homme beaucoup plus grand et baraquait que moi, prêt à me mettre son poing dans la gueule à n'importe quel moment.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? Demandait l'homme, avec un air suspicieux à mon égard.

Mon cerveau se mit en alerte et toutes mes pensées se bousculèrent, m'empêchant de penser clairement pour trouver un mensonge potable.

- C'est une bonne question, oui, Riais-je nerveusement. Et je répondrai que je me suis perdue et que cette splendide machine m'a... Attirée ?

L'homme peu convaincu par mon excuse, lança son poing en ma direction, je me décalai juste à temps pour que l'homme frappe dans le conteur, faisant faire des étincelles à la machine. Je reculai de quelques pas avant de courir avec difficulté vers la porte alors que mes chaussures ne m'aidaient vraiment pas. J'appuya sur la poignée, mais fus violemment tiré en arrière avant que le poing de l'homme s'abatte sur mon visage alors que je sois brusquement jeté sur le sol, me faisant gémir de douleur. L'homme balança son pied dans mes côtes, me faisant toussait quand l'air se coupa dans mes voies respiratoires, mais je réussis malgré tout à éviter un second coup. Je me relevai en tenant mes côtes douloureuses, puis balança mon genou dans l'entrejambe de l'homme qui grogna de douleur, puis je pris la barre de fer qui traînée dans un coin de la pièce et l'abattît sur le crâne de l'homme qui s'effondra sur le sol inconscient. Je le regardai tandis qu'il était presque mort sur le sol, et je me dis que j'y avais peut-être été un peu fort ? Je me tournai vers le conteur puis frappa dessus à plusieurs reprises à l'aide de la barre métallique ; avant de la laissait retomber sur le sol pour remonter à l'étage où toutes les lumières était coupée et seules les lumières des flaches éclairées vaguement les pièces. Je me mis à chercher Kail du regard, mais ne put l'apercevoir à cause de la trop grande obscurité. Le maître de maison annonça qu'un homme de main allait s'occuper du problème apaisent légèrement toutes les femmes qui accompagné leur mari qui eux avaient visiblement la main près de leurs armes ; ce qui ne me rassurait pas vraiment.

Mais où est-ce qu'il est putain ?

Je fus tiré derrière un mur, m'arrachent un cri de surprise avant qu'une main vienne se plaquer sur ma bouche. Je me débattais pour me libérer, totalement paniquer. Mais je m'arrêtai de bouger lorsque je reconnus la voix de Kail prêt de mon oreille.

- On devrait y aller maintenant, Chuchotait l'homme.

J'acquiesçai puis le suivit jusqu'à la voiture qui démarra à toute vitesse alors que les pneus crissaient sur le sol. Kail avait prévenu le maître des lieux qu'on devait malheureusement partir à cause d'un problème familial et l'homme, c'était contentait s'acquiesçait en leur souhaitent un bon retour.

Je me redressai sur mon siège lorsqu'un petit cri de douleur quitta mes lèvres à cause de mes côtes douloureuse. Je pu voir Kail fronçait légèrement les sourcils en apercevant mon visage blessé.

- Il est arrivé quoi à ton visage ?

Je me raclai la gorge puis passa mes doigts sur ma lèvre ensanglantée et sur ma pommette douloureuse, tournant ensuite légèrement la tête vers le brun sur le siège d'à côté.

- J'ai eu un petit contre temps. Annonçais-je simplement dans un soupir. Ouais, un contre temps de deux mètre et cent-dix kilos...

Kail posa un doigt sur ma joue, me faisant frissonner, avant de me forçait à tourner la tête pour qu'il puisse faire le constat de mes blessures. J'observai pendant quelques instant le visage du garçon et ce fut seulement à se moments-là que je pus me rendre compte de sa beauté. Ses traits étaient encore tirés et pourtant il semblait juste contrarié et non pas énervé ; ses lèvres roses parfaitement dessinée et ses magnifiques yeux sombres dans lesquels je ne pouvais que me perdre.

Je fus tiré de ma contemplation lorsque je sentis les doigts de Kail glisser doucement sur ma joue jusqu'à quittait délicatement ma peau.

Après une trentaine de minutes, le véhicule s'arrêta nous laissant descendre. Seulement, je ne comprenais pas pourquoi j'étais devant l'immense maison de Kail et pas devant mon bâtiment.

- Pourquoi tu ne m'as pas ramené chez moi ?

Le garçon ne répondit pas, me forçant à le suivre jusque dans l'énorme entrée.

- Occupez-vous de ses blessures, préparez-lui une chambre et servez-moi un verre de whisky ! Avait ordonné Kail en s'installent dans son canapé.

- Tout de suite, monsieur.

Une femme d'un certain âge s'approcha de moi.

- Mademoiselle, suivez-moi. Dit lentement la femme aux cheveux grisonnant.

Je suivis la femme jusqu'à la salle de bain où je me vis passer un mauvais moment. Du désinfectant fut passée sur ma lèvre et de la crème sur ma pommette et mes côtes qui eurent aussi le droit à un bandage. Puis j'avais été emmener à ma chambre, la même que celle où j'avais été la première fois ou je mettais retrouvée dans cette immense demeure. Cette même chambre dans laquelle j'avais été totalement métamorphosée par Tessa et Rose. J'étais donc désormais assise sur le bord du lit, la tête dans les mains alors que je repassais toute cette soirée dans ma tête. Ça faisait si longtemps que je ne m'étais pas pris de violent coup que j'en avais presque oublié tous mes mauvais souvenirs ; seulement presque.

J'avais retiré ma robe débile et avait enfilé un pantalon plus confortable que m'avais apporté l'une des domestiques, mais j'avais préféré ne pas mettre de haut ce qui m'aurait demandé trop d'effort et à cause de mes côtes douloureuse, je n'arrivais quasiment pas à lever le bras gauche.

Je me levai du lit pour me dirigeait dans la salle de bain ou j'observa attentivement mon reflet. J'avais mauvaise mine et un bleu, c'était formait sur ma pommette alors que le sang sur ma lèvre inférieure légèrement fendue avait coagulé. Sous mes yeux se trouvait d'énormes cernes sûrement dus au trop nombreuses heures de sommeil que j'avais manqué. Même si mes cheveux bruns étaient regroupés en un chignon haut et que quelques mèches s'en échappait.

Je retournai dans la chambre et m'allongea avec difficulté sous la couverture tandis qu'un gémissement de douleur quittait mes lèvres.

J'aurais préféré rentrer chez moi plutôt que de rester ici, de plus je n'avais pas mes antidépresseurs avec moi ce qui ne m'aidait pas à aller mieux. Mais j'essayai quand-même de trouver le sommeil ; pendant deux bonnes heures j'avais tournée dans le lit pour trouvait une position confortable, mais à chaque fois que j'étais plus ou moins à l'aise mes côtes me rappelaient qu'elles étaient là et qu'elles étaient douloureuses et puis il y avait aussi mes cauchemars désagréables qui prenait place dans ma tête dès que je commençais à partir dans le sommeil. Mais après quelques heures, j'avais enfin réussi à trouver le sommeil ; d'abord tout étais calme puis les cauchemars ont fait leur apparition au beau milieu de la nuit me faisant hurlait de peur. Je me débattais du mieux que je le pouvais pour échapper à cet homme, je hurlais à m'en déchirée les poumons, suppliant que tout cela s'arrête, qu'il me laisse tranquille, mais rien. Les larmes s'étaient mises à couler le long des mes joues que je commençais à perdre peu à peu l'oxygène. Je n'arrivais plus à respirer correctement et l'air commençait à me manquer. Je commençais à suffoquer lorsqu'une main me secoua violemment. Je sentais que mon corps était secoué, mais je n'arrivais pas à ouvriers les yeux. J'ouvris subitement les yeux, pouvant de nouveau respirer. Je posai une main sur ma poitrine tout en respirant du mieux que je le pouvais puis je fini par tourner la tête vers le garçon à mes côtés.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Demandais-je sèchement.

- Je voulais que tu fermes ta gueule ! Annonça le garçon en se dirigeant vers la porte.

J'observa Kail quittait la chambre en claquent la porte alors que je me remettais de mes émotions. Je n'aimais pas que les gens me voient dans un tel état et encore moins lorsque c'était des personnes que je n'appréciais pas.

Je me rallongeai malgré mes côtes douloureuses puis j'essayai de retrouver le sommeil, seulement mon passer traumatisant n'avait pas décidé de me laissais tranquille pour cette nuit. Alors, je ne réussis pas à fermer l'œil de la nuit, je me contentai simplement de regarder le plafond pendant des heures en espérant que Morphée et pitié de moi et me laisse dormir un peu, juste quelques petites heures. Cependant, je ne semblais pas attirée la pitié du dieu du sommeil qui me laissa les yeux grands ouverts.

Je finis par repenser à tout ce qu'il c'était passait dans ma jeunesse que ce soient avec mes parents, avec les élèves de mon école ou avec homme dans ce sous-sol. Cet homme qui avait tué une partie de moi durant deux années. Comme si mes parents n'avaient pas déjà tué une partie de moi pendant des années ; il avait fallu que cet homme vienne et me prenne le peu qu'il me restait. Et malgré que je pensais savoir que je n'y était pour rien, je ne pouvais m'empêcher d'avoir des remords. Comme si, j'aurais pu faire quoi que ce soit cette nuit-là.

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