Le Vœu du Dragon (LES ÉVEILLÉ...

By Wolcean

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Ayden Lyart, apprenti médecin, n'est plus lui-même depuis la mort du monstrueux dragon qui semait la terreur... More

| ACTE I : Le Vœu |
Prologue : Le Réveil
Chapitre 1 : Premiers soins
Chapitre 2 : Rencontre avec la mort
Chapitre 3 : Le rêve
Chapitre 4 : Le cauchemar
Chapitre 5 : Fresques et lumières
Chapitre 6 : La lumière dans les ténèbres
Chapitre 7 : Curiosité
Chapitre 8 : L'ombre des charpentes
Chapitre 9 : Approche
Chapitre 10 : Questions sans réponses
Chapitre 11 : Études de dragon
Chapitre 12 : Anniversaire
Chapitre 13 : Drokhenwäst
Chapitre 14 : Abandon
Chapitre 15 : Remboursements
Chapitre 16 : Le travail honnête est honnêtement récompensé
Chapitre 17 : Le pardon
Chapitre 18 : Le nom
Chapitre 19 : Routine
Chapitre 20 : Suspicions
Chapitre 21 : Hiver
Chapitre 22 : Les Autres
| ACTE II : Le Lien |
Chapitre 23 : Vhongëdas l'imprenable
Chapitre 24 : Interrogations
Chapitre 25 : Purification
Chapitre 26 : Chaos et souvenir
Chapitre 27 : L'Inconnu
Chapitre 28 : Présentations
Chapitre 29 : Les raisons de Räe
Chapitre 30 : Sÿervik
Chapitre 31 : Révélations
Chapitre 32 : Famille
Chapitre 33 : Sentir
Chapitre 35 : Tourisme
Chapitre 36 : Attaque
Chapitre 37 : Envol
Chapitre 38 : Solitude
Chapitre 39 : Séparés
Chapitre 40 : L'Enfant
Chapitre 41 : La meute
Chapitre 42 : Les Change-Peaux
Chapitre 43 : Chasse au clair de lune
Chapitre 44 : La Traque
Chapitre 45 : Dernier combat
Chapitre 46 : Cœur de dragon
Epilogue : Merci
L'avis des timides!

Chapitre 34 : Compagnie

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By Wolcean

Les jours suivants, Orthal retrouva son enthousiasme habituel et continua ses explorations journalières avec Sÿervik, laissant Ayden à ses occupations monotones. Il avait déjà fini de nettoyer et ranger la maison. Il avait jeté tous les aliments périmés et trié les livres de la bibliothèque par auteur et par genre. Il avait récolté assez de plantes pour préparer des dizaines de remèdes médicinaux. Il avait même trouvé trouvé quelques sac de graines dans la réserve et avait commencé à désherber le potager pour commencer des plantations. Quand on avait rien d'autre à faire, les tâches ménagères se faisaient vite, et il peinait à trouver autre chose à faire.

Il savait qu'il aurait pu demander à accompagner Orthal et Sÿervik dans leurs promenades, mais il n'osait pas. Après tout, les deux n'avaient jamais vu d'autres congénères de leur vie : il ne voulait pas gâcher ce moment si important, où sa simple présence en tant qu'humain ferait l'effet d'une écharde dérangeante. Il ne voulait pas qu'Orthal ne le voit comme quelqu'un d'envahissant.

Heureusement pour lui, Räeghan venait de plus en plus régulièrement. Bien que le jeune homme fasse toujours des commentaires bougons, comme quoi il était débordé par les affaires de son père et qu'il ne pourrait pas toujours venir le chouchouter, il semblait toujours trouver une excuse pour venir avoir une conversation avec lui. Au début, c'était des allers-retours justifiés pour lui apporter des premières nécessités, comme de la nourriture, des vêtements, des livres, ou bien pour lui demander des informations pour ses enquêtes, mais plus le temps passait, et plus les alibis de Räe étaient dilués dans des conversations de plus en plus conviviales, jusqu'à ne plus apparaître du tout.

Voir le blond s'habituer à sa présence ravissait Ayden : il avait enfin quelqu'un qui vivait la même chose que lui et qui comprenait tout ce qu'il avait enduré. Il ne pesait pas ses mots et disait tout ce qui lui passait par la tête. Ayden avait un sentiment de liberté en conversant avec lui : il n'avait pas à craindre de lui faire peur avec sa curiosité ou de dire quelque chose d'interdit. Il pouvait être lui-même avec lui, alors il n'hésitait pas.

— Donc, si je comprends bien, demanda Ayden en griffonnant dans son carnet. Ce sont les dragons qui nous permettent de vivre ces rêves lucides et de sentir des choses que les autres ne sentent pas...?

— Oui, répondit Räeghan en sirotant son thé. Plus précisément, c'est le lien entre toi et un dragon qui te le permet. En nouant nos... nos esprits et nos destins, les dragons nous offrent indirectement le pouvoir de leurs yeux et de leur cœur. Ces sensations se manifestent le plus souvent dans nos rêves, car c'est le moment où nous avons le moins de contrôle sur notre psyché et où l'idée de refouler instinctivement ce qui nous est inconnu est absente. Mais, comme tu as pu le constater, un peu d'entraînement peut nous permettre cela même quand on est éveillé.

— Mais pourquoi un dragon voudrait-il être lié à un humain? N'est-ce pas trop risqué?

— T'es vraiment pleins de questions... (Räe soupira, un sourire aux lèvres :) Comme tu as pu le remarquer, les dragonnets qui viennent de naître sont très fragiles : pas d'écailles, pas de vol, pas de feu. Pour s'assurer une meilleure chance de survie, ils s'attachent donc rapidement à la première chose vivante qu'ils voient et ne la quittent pas tant qu'ils se sentent trop faibles pour se débrouiller seuls. La plupart du temps, ils se lient à leurs parents, mais parfois, il se passe des petits... quiproquos. Pour Orthal, ce fut toi. Pour Sÿervik, ce fut moi. C'était qu'un simple coup du hasard, une erreur qui n'aurait jamais dû avoir lieu dans la nature.

— Je vois... tu sais vraiment énormément de choses...

— J'ai pas passé ces dernières années avec Sÿervik à chômer. On a passé des mois à chercher à comprendre la relation qui nous liait et tout ce qu'il se cachait derrière... mais c'est compliqué quand notre cas est unique au monde. (Le regard du blond se tourna vers lui, une étincelle espiègle dans ses iris noisettes :) Ou presque, maintenant.

— Mais ça reste étrange : ce n'est pas Orthal qui a déclenché ces rêves lucides chez-moi. C'est la mort de Feu-de-Sang. Mais je n'ai aucun lien spécial avec elle, elle a failli me tuer...

— Un dragon n'hésiterait jamais à tuer quiconque s'enfonce trop dans son territoire, surtout quand il a une couvée à protéger. Mais Feu-de-Sang ne l'a pas fait avec toi. Elle a peut-être senti quelque chose en toi. Quelque chose de différent par rapport aux autres humains.

— Que veux-tu dire, exactement?

Le blond posa sa tasse vide sur la table et se servit une nouvelle coupe fumante de thé. Il en but une longue gorgée.

— Il y a dix ans de cela, j'ai glissé dans un gouffre et je me suis pété la jambe. J'ai fini ma chute devant une énorme dragonne noire comme la nuit, mais mon fracas l'avait réveillé. Étrangement, l'idée de mourir ici ne me faisait pas peur : j'étais fasciné par sa beauté interdite et le carreau de baliste fiché en plein dans son ventre. Vu comment elle tremblait et saignait, elle n'allait pas passer la nuit. Elle m'a regardé dans les yeux, mais son expression n'était ni enragée, ni effrayée. Elle a levé son aile, et j'ai vu un œuf gris et luisant comme une gemme contre son flanc. Elle l'a poussé de son museau et l'a fait rouler vers moi. Il était chaud et remuait entre mes doigts : ça m'a fait sourire et j'ai serré l'œuf contre moi pour le réchauffer.

Ayden vit le blond fermer les yeux et serrer ses bras tendrement contre son ventre, comme pour émuler le contact dont il parlait avec tant d'affection. Ayden sentit ses joues s'enflammer brusquement et il détourna le regard : il avait l'impression d'assister à quelque chose d'intime, de voir un souvenir qu'il ne méritait pas de voir. Räe poussa un soupir et jeta son regard vers la fenêtre avant de continuer :

— Quand j'ai relevé les yeux vers la dragonne, elle était déjà morte. C'est à ce moment que j'ai senti que je n'étais pas tombé là par hasard. C'était comme si elle savait que sa fin allait venir et qu'elle avait attendu mon arrivée avant de mourir. Bien que je sois un humain, elle a vu quelque chose en moi et m'a donné la responsabilité de prendre soin de Sÿervik. Elle m'a choisi. Je pense que ta Feu-de-Sang avait fait de même.

— Mais alors... pourquoi Feu-de-Sang me hante?

— Peut-être qu'elle a voulu te guider à elle de son vivant, mais qu'elle a échoué? Alors quand elle est morte, elle s'est peut-être... accrochée à toi, dans l'espoir minime que tu sauves Orthal...?

Encore et toujours des hypothèses sans preuves formelles... mais Feu-de-Sang était morte. Elle ne lui offrirait rien de plus que ce qu'elle lui avait déjà donné. Il ne pouvait s'accrocher qu'à ces hypothèses. La dragonne l'avait choisi personnellement pour prendre soin d'Orthal. Il se demanda ce qui avait bien pu passer par la tête du reptile quand ils s'étaient rencontrés... il soupira : il n'avait rien d'un héros. Il était maigrichon, peureux, hésitant et pleurnichard, qui voudrait d'une telle personne comme ultime espoir? Feu-de-Sang aurait quand même pu désigner quelqu'un d'un peu plus fort et courageux que lui. Au moins, il aurait alors pu continuer sa vie paisible et sans problèmes...

Étrangement, la pensée le fit frissonner : car après tout, était-ce vraiment ce qu'il voulait, au fond de lui?

————————————————————————————————————

— Comment as-tu eu cette cicatrice? (Ayden pointa la longue et épaisse estafilade sur le front de Raëghan :) Elle est énorme. C'est un coup d'épée?

— Bien sûr que non, les épées laissent pas de trace comme ça. Pour la faire courte, je suis tombé d'un toit quand j'étais petit.

Ayden devait faire une étrange grimace, car le jeune homme pouffa de rire.

— Bah quoi? Tu pensais que c'était comme, la noblesse? On est pas immunisés à la bêtise dès qu'on a un blason à notre nom!

Räe ricana de nouveau et but une longue gorgée de sa boisson. Ce n'était pas du thé, cette fois : le noble avait ramené un tonnelet d'hydromel de la capitale pour « changer la routine », comme il disait. Bien que seulement à son deuxième verre, il semblait déjà être victime de l'alcool : son regard était un peu vitreux, son attitude bien plus ouverte, et il était bien plus sujet aux crises de rire pour presque rien. Il n'avait jamais été aussi communicatif sur sa personne jusqu'à maintenant, et bien qu'Ayden se sente un peu coupable de profiter de lui ainsi, il se devait d'en profiter pour en apprendre plus sur lui.

Le blond sourit et pointa la choppe à moitié pleine d'Ayden.

— Si tu veux savoir, tu dois boire. J'offre rien gratuitement.

— Il aurait mieux valu que l'un de nous reste sobre..., soupira Ayden en portant le verre à ses lèvres.

La chaleur de l'alcool lui réchauffa agréablement la gorge et le sucre de la boisson ravit ses papilles. Contrairement à ce que les gens pensaient, il aimait bien boire. Cela le détendait, lui faisait oublier ses soucis l'instant d'un instant, et le goût lui plaisait. Après des mois d'études avec Sardas, le remède le plus efficace qu'il avait trouvé à l'anxiété qui tordait ses entrailles était bien l'alcool. Il en buvait donc régulièrement une gorgée, quand il se sentait submergé. Cela ne lui faisait rien de mal, de toute façon.

— Ok, alors... (Räe fit une moue absurdement réfléchie avant de continuer :) En tant que futur héritier des Forthak, j'étais devenu... comment peser mes mots... un petit con. La vie que j'allais vivre m'exaltait d'avance : j'allais être le plus fort de tous, le Comte Forthak de Vhongëdas. Ça m'est monté à la tête. Je me croyais tout permis, car j'étais le futur dirigeant : je partais en cavale hors de la sécurité des murs et j'embêtais ma sœur et les habitants de la cité avec des défis ridicules pour prouver ma force. Je me pensais invincible, comme un dieu. Et un jour... j'ai récolté ce que j'ai semé. Le toit du manoir était trop glissant sous la pluie, et je suis tombé. Jambes en compote et tête fracassée. Ça a été l'accident de trop. J'ai vu que j'étais pas invincible et que les gens craignaient mon arrivée à la tête du Conseil en tant que futur Comte. A quatorze ans, la place qu'on m'avait promise n'était plus la mienne, mais celle de ma sœur Kathys. Parce que j'étais trop imbu de moi-même.

Le silence revint, sans qu'Ayden ne trouve quoi répondre. Il ne put qu'offrir un maigre sourire compatissant que Räe refusa d'un signe de main et d'un éclat de rire.

— T'inquiète, c'est pas grave.

— Mais ta sœur... tu dois la détester pour avoir pris ta place, non...?

— Non. C'est parce que je suis comme je suis que j'ai fini là, c'est pas de sa faute. Et de toute façon, elle fera une bien meilleure Comtesse que moi. Elle est... un peu trop dans les règles à mon goût, mais elle est gentille et juste. Au moins, j'ai bien plus de temps libre, maintenant. C'est plus de temps à passer avec Sÿervik et à faire mon travail.

Le blond se repositionna alors sur sa chaise, posant son menton sur ses mains liées, comme s'il attendait quelque chose de sa part.

— A toi, maintenant.

—... Quoi?

— Raconte-moi quelque chose! Tes aventures, tes dangers, tes amours, n'importe quoi!

— Ma vie n'est pas très passionnante...

— Mais siiiii, t'inquiète pas. On a tous des cicatrices.

— D'accord... (Il tira sur sa manche et pointa les larges traces zébrées qui s'étendaient tout le long de son avant-bras droit :) Je pense que tu peux reconnaître ce type de blessure. Celle-là vient de Feu-de-Sang, quand je l'ai rencontrée.

— Pas mal, commenta Räe en sifflant.

— Celle-ci... (Ayden tira sur sa chemise pour dévoiler sa clavicule gauche, où était dessiné une marque rosée, fort visible sur sa peau sombre :) Brûlure à cause d'un fer à blanc oublié à la forge. J'ai trébuché et je suis tombé dessus. L'apprenti forgeron s'est fait passer un sacré savon après ça. Sinon... Orthal m'a griffé par accident ici, j'ai déjà eu un os déboîté par un coup de boule d'une chèvre, et une fois j'ai failli mourir en mangeant des baies empoisonnées... j'ai rien d'autre intéressant.

— Quoi...? (Raëghan, les yeux brillants de déception, s'étala le long de la table avec un geignement peiné :) Dis-moi que t'as plus, s'il te plaît...?

— Hé bien...

La main d'Ayden trembla quand il leva le pied droit pour le déposer sur l'arête de la table, mais il finit par dévoiler la large cicatrice, semblable à une série de coups de poinçons le long de son mollet. Il passa une main dessus, un frisson traversant son échine. De l'autre, il attrapa sa choppe, se remplit un verre et la but en entier. L'alcool le réchauffa et lui donna un nouveau courage.

— Morsure de chien de la Garde, souffla-t-il. J'avais huit ans, je crois.

— Oh... on a un petit rebelle dans nos rangs, ricana le blond, mais le regard noir qu'Ayden lui envoya le fit taire rapidement.

— C'était au tour de notre famille d'aller à Mérégris pour vendre les produits de notre village. C'était ma première fois là-bas, j'étais tout excité. Les premiers jours étaient merveilleux, on a vendu pleins de trucs... puis des enfants ont volé du pain à un étal et se sont enfuis. Un Gardien est arrivé avec des chiens pour les retrouver. L'une des petites s'était cachée sous notre étal et m'a supplié de ne rien dire... je ne comprenais pas totalement le concept de vol, à cet âge. Je voyais juste un enfant en pleurs qui voulait éviter des chiens qui faisaient très peur. Alors quand le limier a senti la fillette et qu'elle s'est enfuie, je lui ai pris la main pour l'aider à s'échapper. Je pensais avoir fait quelque chose de bien. (Ayden ne put s'empêcher d'émettre un rire nerveux avant de continuer :) Mais les chiens font pas la différence entre ceux qui croient faire le bien et les autres. Il m'a mordu jusqu'à l'os. S'il n'avait pas été sifflé, il m'aurait sûrement arraché la jambe. La fille pleurait à côté de moi, et la foule regardait sans rien faire, alors que le Gardien me frappait pour me punir, en pensant que j'étais dans le mauvais coup de ces enfants. La déception et la méfiance dans le regard des passants, la gueule ensanglantée du chien de la Garde... jamais je ne pourrais l'oublier.

— Ah... (Le blond lui jeta un regard en coin embarrassé :) J'espère que j'ai pas fait surgir de souvenirs trop désagréables. Excuse-moi, Ayden, je réfléchis encore moins que d'habitude quand je suis bourré...

— C'est rien, j'ai juste une peur chronique des chiens et du regard des autres, maintenant, blagua tristement Ayden. Mais bon, c'est à ça que servent les cicatrices, non...? A se rappeler de ce qui ne doit pas être oublié-

— Attends, l'interrompit Räe, le regard soudainement durci. Tu vas me dire que t'aimes pas les chiens? Désolé, mais on pourra pas rester amis plus longtemps si tu continues sur cette route.

— C'est pas comme si j'essayais pas... mais les seuls chiens que je connaisse sont ceux de la Garde : ils sont pas commodes...

— Je dois te présenter le chien de mon professeur de danse, alors : il est énorme et tout poilu, on croirait voir une adorable peluche! Tu pourras plus avoir peur d'eux en le voyant! (Le blond se leva brusquement de sa chaise, mais ses jambes flageolèrent. Il dut s'agripper à la table pour ne pas tomber :) Faut vraiment que je t'amène à Vhongëdas...

— Tu es trop ivre pour le moment. Allonge-toi un moment.

— Je dormirais pas dans le lit d'un gars qui aime pas les chiens!

— Je vais t'y mettre de force, si tu continues.

— C'était censé être une menace, ça...?

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