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封印
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Naoya détestait Kiyo.
L'homme aux cheveux verts incarnait tous les stigmates de la famille Zenin. Cependant, même ceux qui faisaient partie du clan Zenin, il les méprisait, car ils n'étaient pas au-dessus de son propre gain personnel.
Maki était considérée comme inappropriée avec son attitude indépendante, car Naoya croyait fermement que les femmes ne devaient servir que d'épouses.
D'où la raison pour laquelle Naoya détestait Gojō Kiyo avec une passion féroce.
Le mâle n'était né que quelques années plus tard que les jumeaux Gojō, dont tout le monde avait loué la naissance, car il était devenu l'héritier le plus plausible du clan Zenin — à l'exclusion de Fushiguro, bien sûr.
Il était orgueilleux, arrogant et irrespectueux.
Depuis longtemps, les Gojō et les Zenin se détestaient. Leurs têtes et leurs idéaux se heurtaient les uns aux autres, et pour tenter de raccommoder leurs relations, un mariage arrangé était en session.
Gojō Kiyo et Zenin Naoya devaient se marier une fois que Naoya serait majeur, faisant la révérence au précédent chef du clan Gojō et à l'actuel chef du clan Zenin.
Cependant, avec le décès des parents des jumeaux Gojō à un âge précoce, Kiyo s'est empressée de rompre ses propres fiançailles, car elle allait épouser un homme qu'elle aimait et non un homme condescendant qui la regarderait de haut et attendrait d'elle, qu'elle lui donne naissance à de nombreux enfants.
Leur première rencontre a laissé une impression durable sur le garçon aux cheveux verts, car Kiyo n'a fait que confirmer ses idéaux selon lesquels les femmes ne doivent pas être belles que comme des antiquités à exhiber.
Il était exalté de savoir que sa future épouse était l'une des descendantes de la famille Gojō, ce qui signifiait qu'elle devait avoir d'excellentes manières et que leurs enfants aurait le potentiel de posséder à la fois la technique des dix ombres, et ou, le sixième œil.
Cependant, Kiyo n'allait pas être une épouse au foyer. Elle était consciente de ses devoirs, à savoir garder Sukuna scellé, mais elle savait qu'elle était destinée à de plus grandes choses, avec les encouragements de Satoru et de Getō bien sûr.
D'où la raison pour laquelle elle a rompu les fiançailles dès la mort de ses parents, les laissant, elle et Satoru, diriger le clan Gojō, même s'ils ne sont que deux pour l'instant.
Naoya fulmina.
Le mâle ne pardonnerait jamais à Kiyo de l'avoir quitté, car ils auraient pu diriger ensemble le clan Zenin et Gojō, avec des enfants plus puissants que la génération actuelle.
C'était entièrement la faute de Kiyo.
"Je suis toujours surpris de voir à quel point l'héritier Zenin peut être froid", gloussa l'homme assis en face de Naoya.
Les deux étaient assis seuls dans une pièce déserte, où ils pouvaient parler d'affaires sans être écoutés inutilement.
Naoya sourit.
"Je pourrais dire la même chose. Après tout, le sang est plus épais que l'eau, n'est-ce pas ce que croient les gens du clan Kamo ?"
"Différentes personnes ont des points de vue différents. Quoi qu'il en soit, quelle est la bonne date pour l'attaque ? Je suppose que vous avez déjà tout préparé ?"
"Pourquoi pas le vingt-quatre décembre ? Mon père m'a dit que le shogun organise une fête de fin d'année. Ce serait bien, car il y aura beaucoup de gens avec qui jouer", suggéra Naoya.
"Je vois que vous êtes assez détaché de votre clan", a gloussé humblement l'homme.
"Ils ne sont rien d'autre qu'une bande de personnes faibles et inutiles qui n'ont pas pu hériter de la technique transmise ou qui sont nées en tant que femmes. A part moi, je ne vois personne d'autre qui puisse rivaliser avec moi", expliqua Naoya d'un ton hautain.
"Pas même Fushiguro Megumi ? J'ai entendu dire que si Gojō Satoru venait à mourir, il serait réintroduit dans le clan Zenin, et peut-être même deviendrait-il chef de famille", se moqua l'homme en prenant une gorgée de thé oolong.
Naoya perd son sourire enjoué et se renfrogne immédiatement.
"Je tuerai Fushiguro Megumi ainsi que Gojō Kiyo. Je te laisse le soin de t'occuper de Gojō Satoru", déclara Naoya.
"Et j'ai toujours droit à Sukuna Ryōmen, n'est-ce pas ?", ajouta le mâle aux cheveux bleus, en franchissant les portes sans la moindre manière.
"Oui Mahito, tu peux t'occuper de Sukuna Ryōmen avec le reste de nos charmants camarades".
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"Megumi, tu as beaucoup éternué. Tu ne t'es pas habillée assez chaudement ? Tu sais qu'on est en mi-novembre", harcela Kiyo en drapant une couverture sur les épaules du mâle, pendant que Sukuna commençait à simuler une toux.
"Ryōmen, va mettre une autre couche", rejeta Kiyo nonchalamment, ce à quoi le roi démon ne pouvait pas être plus offensé.
"Pourquoi ne m'aides-tu pas à m'habiller alors ?", sourit Sukuna, ce à quoi Uraume, qui se tenait sur le côté de la porte avec un haori supplémentaire, s'était demandé si c'était un mauvais timing.
"Oh, regarde ! Uraume-san en a un pour toi", fit remarquer Kiyo, ce à quoi Sukuna lança un regard furieux au moine, qui venait de baisser la tête pour s'excuser.
"Oh, au fait Kiyo-san, j'ai entendu dire que l'anniversaire de Gojō-sensei arrivait bientôt ! C'est quand le tien ?", demanda Itadori, amenant tout le monde à regarder le garçon idiot.
"Ce sont...des jumeaux...Itadori", dit lentement Kugisaki.
"Oui, et—OHHHHHHH !! Je-umm D-DÉSOLÉ KIYO-SAN !, Itadori s'est excusé en baissant la tête et en frappant accidentellement la table devant lui, renversant presque la tasse de thé de Fushiguro, Kugisaki, Yoshino et de Sukuna.
"Les gars, arrêtez de taquiner Itadori", chuchota Kiyo, faisant cesser les rires des étudiants et du roi démon alors que Kiyo soufflait doucement sur le front d'Itadori.
"Est-ce que ça fait mal ?", s'inquiéta la prêtresse.
"Oh non, ça va ! Mais qu'est-ce que toi et Gojō-sensei prévoyez pour votre anniversaire ? Une fête ?! UN HOTPOT ?! UN HOTPOT AVEC DES FILLES CHAUDES—"
"C'est leur anniversaire, pas le tien !", interrompit Kugisaki, en frappant l'arrière de la tête d'Itadori qui commençait à bouder un peu.
Kiyo a seulement gloussé en haussant les épaules.
"Je laisse habituellement Satoru décider puisque je ne suis pas très créative avec ces choses", Kiyo sourit, s'excusant un moment lorsqu'elle entendit Hakaku et Nozomi l'appeler en criant.
"Je reviens tout de suite", assura Kiyo en quittant la salle à manger, dans laquelle les étudiants — à l'exception de Fushiguro — s'étaient rapprochés, se serrant les uns contre les autres.
"Que devrions-nous offrir à Kiyo-san ?", a chuchoté Yoshino.
"On devrait tous participer ?", a suggéré Kugisaki.
"Et toi, Fushiguro ? Qu'est-ce que tu en penses ?", a demandé la fille aux cheveux orange.
"J'ai...J'ai déjà quelque chose en tête...", marmonne le garçon aux cheveux noirs en se grattant l'arrière de la tête tout en évitant maladroitement les regards choqués de ses camarades de classe.
"Excuse-moi ?"
"J'ai dit... j'ai déjà quelque chose en tête... donc je ne participerai pas. Désolé".
Kugisaki haleta tandis que Yoshino laisse échapper un léger gloussement.
"Bien ! Alors nous allons tous faire du shopping et voir qui offrira à Kiyo-san le meilleur cadeau !"
"J'en suis !!", s'égaya Itadori, avec Yoshino qui se joignit à lui en levant légèrement les deux mains.
Sukuna s'est contenté de ricaner, faisant bouger les étudiants vers le roi démon.
"Totalement pathétique".
"Ah ouais ? Tu penses pouvoir faire mieux ?", défia Itadori, ce à quoi Yoshino avait doucement tiré sur le bras du mâle, lui faisant signe de se calmer un peu.
"Tu oses me défier ?", se moqua Sukuna. "Je sais que je peux faire mieux".
"Bien ! Nous aurons chacun un budget fixe de cinq cordes de mon* pour le cadeau de Kiyo-san. Le sept décembre, quand elle dévoilera les cadeaux, celui qui lui offrira le cadeau qui lui fera avoir la plus grande réaction gagnera !", déclara Itadori.
*Ils parlent d'argent, mais la traduction était trop dur, je n'ai pas réussi à traduire correctement désolé...
"Marché conclu !"
"Tu es partant, Fushiguro ?", demanda Kugisaki, ce à quoi le mâle aux cheveux noirs avait hésité.
Il n'était pas confiant de gagner, mais c'était juste un jeu idiot auquel participer.
"Je suppose ?"
"Super !", avait souri Kugisaki, en joignant les mains, car c'était pour elle une raison supplémentaire de faire quelques folies en faisant du shopping.
"Alors que devrions-nous offrir à Gojō-sensei ?", ajouta Yoshino, ce à quoi les trois autres avaient levé les yeux, perdus.
"H-Hum... Je-allons juste nous cotiser pour lui offrir un miroir afin qu'il puisse se regarder tout le temps", avait suggéré Kugisaki, ce à quoi Sukuna avait ricané.
"O-Ouais...faisons ça...", a tranquillement accepté Itadori, ce à quoi Fushiguro a juste acquiescé.
Les étudiants avaient-ils un parti pris ? Non, absolument pas !
Fushiguro par contre ?
Peut-être, juste un peu quand même.