𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡�...

由 iammahera

1.3M 33.5K 33.2K

Selem aleïkoum. Je m'appelle Leïla, 19 ans, algérienne et je viens de Marseille. C'est mon histoire. Mon pass... 更多

NDA
0.0
01.0
02.0
03.0
04.0
05.0
06.0
07.0
08.0
09.0
10.0
11.0
12.0
13.0
14.0
15.0
16.0
17.0
18.0
19.0
20.0
21.0
22.0
23.0
24.0
25.0
26.0
27.0
28.0
29.0
30.0
31.0
32.0
33.0
34.0
35.0
36.0
37.0
38.0
40.0
41.0
42.0
43.0
44.0
45.0
46.0
47.0
48.0
49.0
50.0
51.0
52.0
53.0
54.0
55.0
56.0
57.0
58.0
59.0
60.0
61.0
62.0
63.0
64.0
65.0
66.1
66.2
67.0
68.0
Flashback
69.0
70.0
Récapitulatif De L'histoire :
71.0
72.0
73.0
74.0
75.0

39.0

13.7K 397 523
由 iammahera

•Chapitre 39•

~Leïla~

Inspire.

?: ELLE EST OÙ ?

Expire.

?: LEÏLA !

Inspire.

?: Lâchez...

Expire.

?: Ça...

Inspire.

?: Tu vois...

Expire.

J'ai ouvert les yeux. Je tremblais toujours. Asma était devant moi.

J'aurais été capable de la gifler. L'adrénaline était toujours là. Mais une minuscule voix loin dans mon esprit disait que je devais me reprendre.

Inspire.

- Laissez moi.

Expire.

Je sais pas dans quel état étaient mes mains, mais j'enfoncais mes ongles dedans de toutes mes forces.

Elles se sont échangées un regard et ont fini par s'éloigner. J'ai fini par remarquer que plus rien ne me retenait.

C'était une mauvaise idée de me lâcher. J'aurais été capable de retourner finir le travail.

Lui: Alors, c'était quoi ça ?

- Dégage.

Il m'énervait. J'avais envie de lui arracher son sourire.

Je savais même pas ce qu'il faisait là. Il avait rien fait mais il m'apportait des problèmes lui aussi.

Selim: Je vois, c'est pas le moment.

C'est bien, t'es intelligent.

Selim: Prends le temps de respirer, ça aide à garder les idées claires. Et fais attention à toi.

Il est parti, les mains dans les poches. Je me suis assise sur un bloc de pierre.

J'étais derrière un bloc, près des poubelles. Il n'y avait personne. Je me sentais coupée du monde, comme si le temps venait de s'arrêter.

Mon regard s'est posé sur mes mains, qui tremblaient toujours. Le sang avait commencé à sécher.

L'adrénaline commençait à me quitter. Je ressentais petit à petit la douleur dans mes mains et sur mon visage.

J'ai inspiré profondément pour remettre de l'ordre dans ma tête.

J'avais déjà fais des crises comme ça, des fois même plus grave. Mais j'avais réussi à les gérer avec le temps. Ou du moins, je les gérais un peu.

La réalité c'est que j'étais mentalement instable. J'avais beaucoup de mal à gérer mes émotions depuis quatre ans. Depuis l'incendie.


J'étais calme, souvent dans la lune. Je calculais pas ce qui se passait autour de moi. Mais au fond ça tournait. J'avais la tête et l'esprit qui travaillaient sans cesse.

Et quand ils arrêtaient de travailler, je devenais une autre personne. J'étais comme une tempête qui ravage tout sur son passage. Il fallait beaucoup de temps pour la calmer.

Je prenais conscience des événements au fur et à mesure que cette tempête perdait du terrain.

C'était comme si je venais de me droguer, et que je revenais sur terre. Ma conscience et ma raison avaient été enfermées dans un coin de ma tête. Et maintenant que l'adrénaline et la rage diminuaient, j'avais l'impression de chuter du dernier étage d'une tour. Le dur retour à la réalité.

C'est comme si vous sautiez d'un avion sans parachute et que vous vous écrasez contre du béton. C'est brutal et ça fait mal.

C'était exactement ce que je ressentais.

J'ai posé ma tête contre les mains en fermant les yeux. J'étais à bout. Et j'ai fondu en larme.

J'avais besoin d'extérioriser toute la tension que j'avais accumulé. Vider mon sac.

On dirait une fragile qui parle. J'aimais pas pleurer, mais j'avais besoin de faire sortir le reste de colère, de dégoût et de rancœur qu'il me restait. Ça me permettait d'évacuer.

Mon cœur en avait marre de toutes les péripéties qui lui arrivaient C'était comme si on mettait du sel sur des plaies qui essayaient de se refermer depuis plusieurs années, sans succès. Dès que je croyais être guérie, une autre plaie se rouvrait plus profondément encore.

...

J'osais pas imaginer la tête que je devais avoir. Je voyais déjà mon reflet dans le miroir: des cernes noires, des yeux gonflés, un nid d'oiseau sur la tête, des griffures ou des bleus sur le visage, et un teint de vampire.

Je savais pas qu'elle heure il était, mais il était tard.

C'est l'heure du deuxième round contre Kaïs.

J'étais debout, devant ma porte, la tête bourdonnant. J'attendais d'avoir la force d'ouvrir cette porte et de rentrer chez moi. Je voulais rentrer dans mon lit et ne plus en ressortir.

J'ai pris une grande inspiration avant de baisser la poignée.

Kaïs: Assis toi.

Il était assit sur le sedari du salon, bras croisés. Je savais pas s'il était énervé ou juste fatigué.

- Kaïs je sais qu-

Kaïs: Ta gueule.

J'ai baissé la tête en allant m'asseoir sur le canapé, assez loin de lui au cas où.

Kaïs: Viens, je vais rien te faire.

Je me suis rapprochée un peu. Je savais qu'il mentait mais je voulais pas l'énerver encore plus.

Kaïs: Je vais pas faire de long discours. T'es consciente de tes actes.

J'ai hoché la tête.

Kaïs: J'espère que t'as une bonne raison pour t'être affichée devant la moitié de la cité.

- Elle a parlé de Hussein.

Kaïs: ...

Aucune réponse. Il a tourné la tête et regardait fixement devant, la mâchoire serrée.

Kaïs: Tu sais que tu d-

Il s'est levé d'un coup.

Kaïs: Oublie, je vais aller la niquer moi-même cette pute.

Il s'est dirigé rapidement vers la porte. J'ai dû courir pour le rattraper avant qu'il ne quitte l'appartement.

Il était énervé. Très énervé. Et il aurait pu aller très loin.

- Elle doit déjà être salement amochée. Elle pourrait porter plainte et ça serait pas bon pour toi.

Il s'est tourné vers moi. Ses bras étaient contractés comme jamais. À tout moment il pouvait me mettre une patate surprise.

Kaïs: T'es en train de me dire de rien faire ? Elle a dit quoi sur lui ?

- Rien d'important.

Kaïs: Prends pas sa défense.

- C'est ta defense que je prends. Imagine elle porte plainte ? T'as envie de faire un tour en garde à vue ? Pense à maman et Chahinez.

Il est resté silencieux un petit moment, le temps de réfléchir à la situation.

Kaïs: Je devais te faire la morale et te hagar un peu mais j'aurais sûrement fait pire.

Il a lâché la poignée de la porte.

- Donc tu vas rien dire ?

Je me suis retrouvée par terre la seconde d'après.

Kaïs: C'est la dernière fois t'as compris ?

Il avait reprit son ton sérieux qui fait flipper. Il m'avait balayé.

Je comprenais qu'il soit énervé, et dans l'histoire j'avais mes tords c'est vrai. Mais il aurait pu être plus délicat quand même.

Kaïs: Vas soigner ton visage.

Il m'a tendu sa main pour me relever. Je sais. Il est bipolaire mais bon,c'est Kaïs.

Mon reflet dans le miroir de la salle de bain n'était pas très différent de mon imagination. J'avais les yeux rouges et gonflés, quelques griffures sur la mâchoire et une balafre sous l'œil.

J'ai nettoyé et désinfecté les plaies. J'avais aussi un bleu sur la joue, qui risquait de mettre plusieurs jours à disparaître.

La porte de la salle de bain s'est ouverte sur Layla, après avoir toqué.

Layla: Ça va ?

J'ai haussé les épaules.

- Mieux que tout à l'heure.

Elle a fermé la porte derrière elle.

Layla: T'as mal ?

- Pas trop.

Layla: Ça risque de rester un moment. Tu veux que je les camoufle ?

- Demain

Layla: Je vais rester dormir alors. Je m'en occuperai au réveil.

- Ça te gênera pas ?

Demain c'était le mariage civil d'Asmar, et il y avait aussi le mariage à la salle dans la soirée.

Layla: C'est rien du tout. Tiens j'ai ton téléphone.

Je me suis même pas rendue compte que je l'avais plus.

- Merci. Désolé pour tout à l'heure.

Layla: C'est rien du tout, t'as pas à t'excuser.

- Si, quand même.

Layla: C'est rien j'ai dis. Viens, tu dois mettre de la glace.

Je l'ai suivie jusqu'à la cuisine, où se trouvait déjà Chahinez qui mangeait des pâtes.

Chahinez: Comment tu t'es fais ça ?

- Je me suis embrouillée avec quelqu'un.

Chahinez: Pourquoi ?

- Pour rien

Layla: Tiens.

Elle m'a tendue une boîte de beurre.

Chahinez: Mets le dans une serviette

J'ai pris une serviette dans le tiroir et je me suis assise à table avec ma cousine et ma sœur. On a parlé un peu, puis on est allées dormir. On devait se lever tôt le lendemain, et pour ma part j'étais pressée de finir cette journée.

J'étais en pyjama, dans mon lit, à moitié dans les vapes. J'allais m'endormir, quand d'un coup je me suis rendue compte d'un détail qui m'a échappé jusque là.

J'avais une chaîne que je portais toujours. Je la laissais sous mes vêtements, mais elle me quittait jamais.

Et je la sentais plus sur moi.

- Layla ?

Layla: Je dors...

- C'est urgent. C'est toi qui a ma chaîne ?

J'étais bien réveillée là. Et je sentais que mon estomac commençait a se tordre dans tous les sens sous la panique.

Layla: Ta chaîne ? De quoi tu parles ?

- La chaîne d'Ilyes, c'est toi qui l'as ?

Elle s'est redressée.

Layla: La chaîne d'Ilyes ? Tu l'as perdue ?

J'ai posé ma tête dans mes mains.

- Je peux pas l'avoir perdu, pas elle quand même.

Layla: C'est quand la dernière fois que tu l'avais ?

- Je sais plus.

Layla: T'inquiète pas, elle a dû tomber aujourd'hui. On ira chercher là bas demain.

- mhmm

Cette chaîne j'y tenais plus qu'à ma vie. À mes yeux elle avait presque la même valeur qu'Ilyes. Je la quittais jamais.

Il me l'avait offerte quelques années auparavant. C'était une chaîne fine en argent avec un pendentif en forme de ℒ. Un L pour Leïla et Lyes.

Avant il était "complexé" par son prénom. Il s'était appelé donc "Lyes". Ilyes sans le "I" quoi. Mais avec le temps il a fini par assumer son nom car, je cite "j'ai un prénom de BG en vrai".

Bref, tout ça pour dire que j'y tenais plus que tout. Je l'avais jamais enlevé, et juste l'idée de le perdre me mettait dans tous mes états.

...

Passons jusqu'au mariage. Layla a maquillé mon bleu tôt le matin. On était donc dans la salle de mariage, ils allaient bientôt servir le repas. Tout allait bien jusque là.

Inaya: Mon Dieu. Je vais faire une attaque.

C'est là que ça a commencé à déraper.

Asma: Qu'es ce qu'il ya ?

Inaya: Je viens de voir un truc mais je vais foutre la merde si je parle.

Layla: T'as vu quoi ?

Inaya: Pas quoi mais qui.

Asma: Qui ?

Inaya: ...

Layla: Parle.

Inaya: Regardez derrière vous discrètement.

On s'est retournées.

Inaya: J'ai dis discrètement !

Quel choc.

Un grand choc même.

J'ai même pas envie de parler.

Asma: Hechek...

J'arrivais pas à détacher mes yeux de la scène.

Jamila, faisant un lavage buccal à Fares.

Il s'est détaché, sourcils froncés et mâchoires contractée. Elle semblait aux anges.

Mélanges pas elle et les anges.

Bref, elle souriait comme jamais. Il lui a dit quelque chose, à quoi elle a répondu par un sourire exagéré et un clin d'œil avant de quitter la salle.

Il s'est mit à regarder autour de lui, sourcils toujours aussi froncés. J'ai croisé son regard un quart de seconde, avant de tourner la tête vers les filles.

- Il faudrait avoir un peu de pudeur dans un mariage.

Inaya: Je sais pas si j'ai bien fais de le dire.

- Si

J'étais déçue, dégoutée, triste et énervée.

Même si j'avais jamais porté Jamila dans mon coeur, que ça soit elle ou une autre ça me passait par dessus la tête. C'était surtout qu'il fasse ça sans gêne devant les gens qui me dérangeait.

Il s'affiche, comment on fait pour aimer un gars comme ça ?

Je sais pas. J'avais pas prévu de finir comme ça.

J'étais dégoutée, ça a un peu gâché ma soirée. J'étais debout dans un coin de la salle. Je sais plus vraiment ce que je faisais, mais je faisais rien d'intéressant.

?: Selem

J'ai levé la tête.

- Selem

Selim: Tu vas mieux ?

- Oui, merci

Selim: Tant mieux. Tu fais quoi ici ?

- Rien, et toi ?

Selim: Tu m'as fais de la peine toute seule donc je suis venu.

J'ai esquissé un sourire.

- Je dois avoir une image de clocharde pour que tu viennes par pitié.

Selim: Non ça va.

Il y a eu un petit blanc.

- T'as pas des shabs à aller rejoindre ?

Selim: J'aimerais bien mais ils sont allés faire un tour. Et toi pourquoi t'es pas avec des gens ?

- Elles dansent et je suis fatiguée.

Selim: Déjà ? Il est à peine minuit.

J'ai haussé les épaules.

Selim: T'as pas vu Fares ? Je le cherche

Regardes dans la gorge de sa pute.

- Je sais pas.

Selim: Vous vous êtes embrouillés ?

- Pourquoi je m'embrouillerai avec lui  ?

Selim: Je sais pas, t'as fais une tête bizarre quand j'ai parlé de lui.

Apprends à contrôler tes réactions imbécile.

- T'as dû halluciner.

Selim: Peut être. Bref, j'y vais. Restes pas seule, tu vas attirer des gens pas nets.

Hichem: T'es qui ?

Il venait d'arriver.

- C'est Selim, le cousin de Fares

Hichem: Cousin ?

Il a froncé les sourcils.

Selim: Oui.

Hichem: Je m'appelle Hichem.

Ils se sont serrés la main.

Selim: Bref, j'y vais. Selem

Nous: Selem

Il est parti.

Hichem: Traines plus avec lui.

J'ai soupiré.

- Oui, oui.

Hichem: Pas oui oui. C'est Oui d'accord.

- Pourquoi vous l'aimez pas ?

Hichem: Vous ?

Merde.

- Quoi vous ?

Hichem: T'as dis vous.

- N'importe quoi.

Hichem: T'as dis vous, me prends pas pour un con.

- T'as dû mal entendre.

Hichem: J'ai entendu parler de toi tu sais.

- Toi aussi ?

Hichem: Comment ça ?

Tu viens de te mettre dans la merde deux fois de suite.

- Rien.

Hichem: T'es bizarre aujourd'hui. T'as fumé un truc ?

- Mais n'importe quoi.

Hichem: Je pense qu'on t'as drogué alors. T'as pas laissé ton verre quelque part ?

- Je me suis droguée à l'eau.

Hichem: Bref, pourquoi tu t'es battue ?

- Elle m'a provoqué.

Hichem: Explique.

- Elle a commencé par raconter de la merde sur moi à Ilyes et elle s'est mise à parler de Hussein.

Hichem: C'est qui la crasseuse ?

- Jamila.

Il s'est mit à rire.

Hichem: C'est pour ça qu'elle a le visage déformé ?

- Mhmm

On s'est dirigés vers l'intérieur de la salle.

Hichem: On dirait pas le mariage de Safia et Ryad ?

J'ai souri.

- Je me disais aussi que ça me rappelait un truc. Mais on va rester gentils cette fois.

Hichem: C'était drôle. Tu te rappelles leurs têtes ?

J'ai ris.

- Quand on a enfermé khalti Dounia aux toilettes ou quand on a renversé la hrira sur Zineb ?

Hichem: *rires* Le mieux c'était quand on s'est cachés dans la voiture pour pas se faire taper et qu'on est resté coincés.

- *rires* Un des meilleurs mariages. Mais on recommencera pas, j'ai reçu assez de coups cette semaine.

Hichem: Les "mini jnouns" reviendrons plus tard. C'est juste pas encore le moment.

J'ai souri.

- On fera notre come back avec un vrai plan de malade.

Hichem: J'ai bien mangé al hamdoulilah. Faut que je digère, viens on va danser.

Je voulais pas mais j'ai fini par le suivre après un débat. Ils passaient de la reggeda. (big up à mes marocaines)

On a beaucoup rigolé. On était ni moi ni lui des pros de la danse, mais on se débrouillait bien.

Puis ils ont passés de la musique algérienne. (Big up à mes algériennes) Je savais un peu moins danser dessus, mais c'était le meilleur moment de la soirée. J'ai pas arrêté de sourire une minute.

On a été rejoints par Ilyes et Layla. Entre nous c'étaient eux qui dansaient le mieux. Moi et Hichem on essayait de faire comme eux, mais on ressemblait plutôt à des poissons hors de l'eau.

Enfin bref, j'ai fini par quitter le coin de la salle où on était car j'avais mal aux pieds. Mais je regrettais pas.

Je suis retournée à notre table à moi et aux filles. Je parlais avec Inaya  et Asma quand j'ai été déconcentrée par quelque chose. Ou plutôt quelqu'un.

Il était devant l'entrée de la salle et avait déjà son regard plongé dans le mien.

J'essayais de le lui rendre en gardant un visage aussi neutre que le sien. Moi qui étais détendue, c'était comme si j'étais retournée une heure en arrière.

Mais j'ai quand même soutenu son regard. Question de fierté. Pourtant j'étais déçue après ce que j'avais vu. Je me demandais à quoi il jouait.

On a continué ce jeu de regard jusqu'à ce qu'une fille vienne l'aborder.

D'abord Jamila, puis une inconnue. Bientôt ça sera le tour de la mariée ?

Ça te va pas la jalousie.

J'ai fini par détourner le regard. Je l'ai laissé gagner, j'étais pas d'humeur à me prendre la tête.

Inaya: Je sais pas c'est qui.

Asma: Moi aussi.

- Vous parlez de quoi ?

Inaya: De la fille.

Asma: D'ailleurs on va donner un surnom à Fares.

Avouez les filles qu'on fait toutes ça.

Inaya: On va l'appeler noir.

Asma: D'accord.

Inaya: Bref, on a capté votre jeu de regard.

J'ai levé les yeux au ciel.

- Il y a aucun jeu. Je vois pas pourquoi il me regarde.

Asma: Il est tombé sous ton charme.

J'ai pas de charme, de quoi elle parle ?

Inaya: Tu sais qui c'est elle ?

- Non et je veux pas savoir.

Inaya: Ah oui, elle veut le zapper.

Asma: Bien sûr, on avait oublié.

- Arrêtez de faire comme si j'étais folle amoureuse. Je l'ai déjà nexté même.

Mytho

Inaya: Je vais faire semblant de te croire.

~Fares~

?: Ça va ?

J'ai tourné la tête à contre cœur.

Elle: Tu t'appelles comment ?

- Fares.

Elle: Moi c'est Farah. T'as vu ? On a des prénoms accordés ! C'est un signe.

- Si tu le dis.

Elle: Tu fais quoi tout seul ?

- Je te retourne la question.

Elle: Bah je discute avec toi.

- Ok

Elle: T'es d'où ?

- Pas d'ici.

Elle: Si tu connais pas les environs je peux te faire visiter.

- Non.

Elle: T'es sûr ?

- Oui.

Elle: Tant pis. Tu...

Selim:
T'es rapidement distrait.

J'ai froncé les sourcils en levant la tête. Il était près de la pièce où se changeaient les mariés.

J'ai fouillé la salle du regard. La table de Leïla était vide. Et aucune trace d'elle dans la pièce.

Eh merde.

L'autre: ...t'en pense quoi ?

- Dégage.

L'autre: Mais-

- J'ai dis dégage.

Selim s'est approché de la sortie où j'étais avec un sourire collé à la tête. Il a ralenti quand il est passé près de moi.

Selim: C'est comme ça que tu gardes un œil sur les gens ?

A suivre

继续阅读

You'll Also Like

1.3M 33.5K 80
Selem aleïkoum. Je m'appelle Leïla, 19 ans, algérienne et je viens de Marseille. C'est mon histoire. Mon passé, mon présent et peut être un futur. Ce...
172K 8.2K 65
Tout ce que Kathina désire elle doit l'obtenir. Avec cette demoiselle au physique de déesse, la fin justifie les moyens.
30.5K 2.1K 46
Salem aleykoum warahmet Allah y wa barakatou vous aller bien ? Aujourd'hui je vais vous racontez une histoire, MON histoire. J'espère quel vous plair...
2.3M 192K 36
Dua, une fille turque ayant une vie banale, essaye de vivre dans le hlel en s'approchant du mieux qu'elle peut d'Allah. Mais comme chaque être, elle...