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〄 AYA ZOUAOUI PELIDRIO Mai 2017
iMessages :
De Moha : Aya ?
De Moha : J'm'excuse encore une fois pour l'autre soir, j'crois que l'on était tous les deux loin d'être dans nos états normaux, mais ça excuse pas l'fait de comment j'me suis comporter avec toi, j'voulais pas te forcer enfin j'pensais que tu voulais un peu plus aussi sur l'coup puisque tu m'as embrassé en retour. J'ai étais con, j'suis désolé. J'crois que la pêche de Nabil m'a fait réalisé que nous deux c'était aps possible, parce que toi tu l'veux pas et j'peux pas t'forcer non plus, c'est impensable pour oim de forcer une go. Si c'est encore possible, est-ce que l'on peut rester potes ? On a grandit ensemble et c'est aps pour ça qu'j'ai envie d'perdre ma pote à la compote
Je regarde l'écran de mon téléphone et je me redresse un peu dans mon lit, aujourd'hui j'ai raté les cours, c'est la première fois que je suis absente depuis le début de l'année, j'ai essuyer que des retards jusqu'à maintenant, un record pour moi. Mais aujourd'hui, je me sentais complètement off, à bout de force, j'ai pas réussi à me lever, je n'ai pas eu la motivation, mon esprit et mon corps se sont accordés pour me mettre un putain de stop en pleine figure.
À Moha : On parlera ensemble un peu plus tard, s'il te plaît. Vu.
Je repose mon téléphone sur ma table de nuit et je me tourne dans mon lit en remontant un peu plus ma couette, je souffle doucement en entendant mon téléphone vibrer de nouveau sur mon meuble, je le récupère.
iMessages :
De Idiot : Tu es chez oit ?
Je repose mon téléphone, bien décidée à me rendormir une bonne fois pour toute même si nous sommes en plein milieu d'après-midi. De longue minutes plus tard, alors que je commence à m'endormir, je sens mon lit s'affaisser doucement, je fronce les sourcils, d'accord, je vais peut-être mourir maintenant finalement.
Je me tourne doucement et je remarque très vite que c'est Nabil, je souffle doucement. Pas très rassurant de savoir que mes parents n'ont pas refermé la porte à clés derrière eux quand ils sont partis au boulot, n'importe qui pourrait rentrer chez nous, comme Nabil actuellement.
