Un voyageur égaré décida d'aller demander sa route et se reposer à l'auberge la plus proche, au bout de quelques heures de marche il finit par trouver ce qu'il cherchait. Au premier regard je me demanda si dormir dehors était si terrible car la chaumière qui se dressait devant moi avait un aspect plutôt repoussant avec ses poutres de bois pourris son toit en paille et ses murs de glaise, mais la faim et la fatigue me poussa à y entrer.
A l'intérieur de l'auberge il n'y avait pas beaucoup de persones donc je pus vite remarquer deux hommes qui discutaient avec l'aubergiste et en les regardant bien je crus les reconnaitre.
Oubliant mes suspicions je décida de monter à l'étage pour dormir...
Je fus réveillé par un grand fracas qui aussitôt cessa, puis ce fut le silence, j'attendis quelques minutes mais ce silence de mort persista.
Je fus incapable de me rendormir et j'attendis fiévreusement la fin de la nuit.
Le matin venu, décidant de tirer cette histoire au clair je descendit au rez-de-chaussée, j'y trouvais les deux homme de la veille attablés, ils discutaient et ne sachant pourquoi j'eus envie de savoir de quoi ils parlaient...
Je m'assis à la table d'a côté et tendis l'oreille. - Mon ami dit l'un je ne pus rien faire cette nuit. L'autre répondit - Que s'est il passé, pourquoi n'as tu pas fait comme on avait dit? Le premier continua - Comme je montait pour m'occuper de cet aristo je me suis pris les pieds dans la moquette du corridor et j'ai trébuché dans les escaliers, ayant peur que le bruit ait réveillé quelqu'un je me suis précipité dans ma chambre.
Ils se turent remarquant peut être que je les écoutaient et au bout de quelques secondes ils se levèrent et sortirent sans doute pour poursuivre leur conversation à l'abris des oreilles indiscrètes.
L'auberge était silencieuse, mis à part les piaillements des oiseaux et les chuchotements des deux hommes, je pus donc réfléchir à ce que j'avait entendu.
Soudain je me souvint ou j'avais vu les deux hommes pour la première fois, c'était à Paris, aux quatre coins de la ville avait été placardé des affiches avec leur têtes imprimés. Au dessus avait été écrit en lettres noires le mot RECHERCHE et en dessous de la photo la phrase Assassins et voleur leur tête pour 50 000 francs avait été écrite.
Une idée germa dans mon esprit, le bruit entendu la nuit dernière avait du être provoqué par la chute du premier homme dans les marches alors qu'il montait pour dérober les voyageurs, ou même pire.
Mon cœur ne fit qu'un bond, je me leva et sans prendre garde aux fripons qui palabraient dehors, j'ouvris rapidement la porte, pris mon élan puis le plus rapidement possible je courus au dehors et disparus dans la forêt.
Je n'entendis plus jamais parler des deux brigands.
