Suprématie [Taekook]

Chapitre 57

Hello les amiiis ! ^-^

Ok alors ce chapitre est très long, il fait quasiment 9000 mots, donc veillez à avoir un peu de temps devant vous avant de le lire ;) 

Aussi, prenez une grande inspiration, et...

...Bonne lecture!! ;)

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Peut-être que j'avais été naïf ?

"Ca v-va aller... Ca v-va a-aller Jungkook..." Bégaya Jimin, dans mes bras, la tête tombant vers l'arrière, la voix souffrante.

Je marchai vers l'avant, les yeux écarquillés, la tête bien droite, comme soudain robotisé ; mes gestes étaient à présent mécaniques. Ils n'étaient ni lents, ni rapides.

Peut-être qu'après tout, tout ceci était de ma faute ?

"Ca v-va aller..." Répétait-il, en boucle.

Ou de la faute de Taehyung ?

Et si je remontais jusqu'au début ?

Qui m'avait enfermé ici ? Qui m'avait obligé à vivre cet Enfer ?

Taehyung ? Parce qu'il avait sous-entendu que j'allais mourir si je démissionnais ?

Namjoon ? Parce que c'est lui qui a appelé Taehyung au lieu de me laisser partir ?

Et si j'en revenais encore à moi-même ?

C'était moi. Depuis le début.

Combien de fois Taehyung m'a-t-il laissé une fausse brèche pour m'en aller ? Comme s'il avait feignit devoir me garder ou je perdais la vie, alors que si j'étais parti, il n'aurait rien fait de plus que de rester immobile et me regarder disparaître.

J'étais entré dans le réseau indépendamment de ma volonté, et j'étais resté de ma propre volonté.

Taehyung m'avait fait croire que je ne pouvais plus partir, alors qu'il m'avait laissé mon libre-arbitre depuis le début. Et je l'avais toujours su.

J'ai fait semblant de ne pas savoir. J'ai fait semblant d'être coincé dans ce monde pour y rester.

Je n'étais qu'un lâche.

"T-Tout va bien, t-tout... Tout v-va bien se p-passer..." Continua mon ami.

Je ne le regardai même pas, me contentant de marcher encore, toujours, un bras sous ses genoux, l'autre dans son dos, pour le maintenir contre moi. Il avait les bras pendus, la tête inclinée en arrière, et du sang s'échappant de sa blessure et de ses lèvres coulait au sol.

Il se vidait de son sang.

Et je ne savais que faire d'autre, à part me diriger vers les autres.

Alors, une fois la porte atteinte, habillé d'une expression probablement vide et absente, je la poussai d'un grand coup de pied. Jimin grimaça, et tenta d'ouvrir les yeux, à moitié, les lèvres entrouvertes.

J'eus quelques regards sur moi lorsque je déposai mon collègue au sol, allongé, contre le mur.

Je me redressai, me levai, et examinai la pièce dans laquelle c'était le chaos, quand bien même tous se dirigeaient petit-à-petit dans les jardins. Toutes les tables et les portes qui avaient servis d'abris étaient criblées de balles et n'étaient plus efficaces. C'était sans doute de cette manière que le combat avait continué à l'extérieur.