𝐌𝐚𝐧𝐢𝐚𝐜 - 𝐉𝐄𝐎𝐍 𝐉𝐔𝐍𝐆𝐊𝐎𝐎𝐊 [𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧𝐞́]

Chapitre 36

Ce même sourire terrifiant était gravé sur le visage de chacun des hommes qui se tenaient devant moi, et cela fut assez pour me faire froid dans le dos. Oui, j'avais peur, non, en fait j'étais complètement terrifiée, cependant, le sang qui coulait dans mes veines me rappela bien rapidement que j'étais intouchable et fut pour cela que malgré l'interdiction de mon petit ami, je me mis à avancer vers ceux qui me menaçaient de leurs armes.

Mes yeux, baladeurs, ne purent manquer les deux hommes qui étaient allongés au sol, comprenant facilement que mon petit ami n'avait pas chômé. D'ailleurs, je ne pus m'empêcher de jeter un coup d'œil sur lui, remarquant il veillait sur moi malgré le fait que je lui avais demandé de me faire confiance. C'était sans doute en ces hommes qu'il n'avait pas confiance, néanmoins, je ne lui laissai pas le choix.

- Eh bien ! Lâchai-je avant d'expirer tout l'air de mes poumons. Que me vaut cette visite impromptue, chers messieurs ?

Je frottai soigneusement mes mains entre elles, me donnant un air on ne peut plus hautain alors que je ne me trouvais qu'à un simple mètre d'eux. J'étais si près que je pus voir les traits durs de leurs visages, l'un d'entre eux attirant mon attention tant il me rappela inopinément un mauvais souvenir.

- Vous, dis-je en faisant un mouvement de tête en la direction de l'homme. Vous êtes celui qui m'a attaqué. J'ai eu besoin de points de suture, imbécile.

- Je vais te-...

- Tais-toi ! Lança le plus jeune des hommes en levant légèrement la main en direction de son aîné. Mademoiselle DeLayne, je ne compte pas vous faire de mal, mais j'ai besoin que vous veniez avec moi.

- Combien ? M'enquis-je aussitôt.

- Trois cents millions.

Le somme de ce qu'il réclamait à mon père était d'une parfaite futilité. Sur le moment, je ne vis pas l'intérêt de déclencher tout ce remue-ménage pour si peu.

- Rien que ça ? Je vous donne le triple si vous partez d'ici en disant aux invités que tout ceci était une mise en scène faite dans le but de divertissir.

- Va pour neuf cents millions ! S'exclama le jeune homme en souriant. Neuf cents millions et vous.

- Moi ?

Je fronçai les sourcils alors que le sourire de cet étrange garçon s'agrandit, rangeant bien rapidement son arme dans la poche arrière de son pantalon avant de faire un pas vers moi. Son souffle chaud se crachait sur mes joues alors que je le défiais du regard, fixant ses yeux gris alors qu'il mordillait ses lèvres rosées et pulpeuses en souriant malicieusement. Rien que de part son language corporel, je pus remarquer qu'il se savait séduisant et qu'il en jouait, tout comme moi, autrefois.

- Je veux que tu m'épouses.

- Bien sûr, marmonnai-je avant de rire nerveusement. Quoi d'autre ? Tu veux que je te fasse six gosses et qu'on finisse nos jours ensemble ? Es-tu obsédé par moi ?

- Pas obsédé mais intéressé. Et pour les enfants, pourquoi pas ? Si c'est ce que tu veux, tu l'auras. Nos pères s'entretuent, Seth. Notre union mettrait fin à tout ça.

- Je vois... Murmurai-je en me rapprochant de lui avant de caresser la peau dorée de sa joue. Quel est ton nom ?

- Carter. Wayat Carter.

- Très bien Wayat Carter... Dis à tes hommes de baisser leurs flingues et de faire demi-tour. Je veux qu'ils retournent avec les autres dans la salle de réception histoire de présenter des excuses aux invités de ma mère, lâchai-je en glissant ma main de son torse musclé à son abdomen. Je veux discuter un peu avec mon futur époux.