Chapitre 1: Le réveil

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Titre: Les flamants roses

Paring: Jotakak

Rating: K+ 

Disclamer: Les personnages et l'univers de Jojo bizarre adventure appartiennent au génie Hirohiko Araki, et non pas à mon humble personne

Storytime : Chers lecteurs bien le bonjour ! Après 6 ans depuis ma dernière publication, je suis de retour dans le game des fanfics, avec un imaginaire plus mature et une plume mieux affutée. La raison de ce retour : une découverte bien trop tardive de ce chef-d'œuvre répondant au nom de Jojo Bizarre Adventure. Tombée follement amoureuse de cet homme cultivé, élégant et délicat nommé Kakyoin, j'ai fait muter mon traumatisme de la fin de Stardust Crusaders en une frénésie littéraire. En 10 ou 12 chapitres je vous présente donc ma thérapie, une histoire alternative qui débute à la fin de la partie III de Jojo, mais qui épouse son univers et sa chronologie, et je l'espère ses personnages.

Bonne lecture !

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- Bonjour monsieur Kujo, comment allez-vous aujourd'hui ?

- Monsieur Kujo !!

A peine avait-il posé le pied dans le hall de l'hôpital qu'une horde d'infirmières l'accueillaient tel le Messi. Toutefois, cette situation laissait le grand brun de marbre. Jamais il n'adressait un regard, ni même la moindre la politesse à l'une d'entre elles. Pourtant certaines, à force de le voir si souvent, avaient développé l'ambition de conquérir cet homme si mystérieux et inaccessible. Oui Jotaro Kujo se trouvait au cœur de toutes les convoitises dans cet hôpital, mais la raison pour laquelle il revenait presque tous les jours n'était autre que son camarade de classe, lourdement blessé lors de leur périple en Egypte.

Ayant dû supporter les piaillements tout le long du trajet, Jotaro arriva enfin à la chambre de son ami, et y rentra seul mais les infirmières décidément ne lui lâchaient pas la grappe.

- Vous savez Monsieur Kujo, Monsieur Kakyoin est le patient que nous chouchoutons le plus.

- Continuez comme ça. Maintenant dégagez.

Il leur adressa un petit signe de la main pour qu'elles partent, ce qu'elles firent semblant de faire puisqu'elles étaient toutes restées cachées derrière la porte entrouverte.

- Fermez la porte.

A contrecœur elles s'exécutèrent mais ne quittèrent pas leur poste d'observation. Jotaro épuisé par les effets de sa popularité s'assit péniblement sur une chaise à côté du lit de son ami sous perfusion mais entendit encore les jeunes femmes se chamailler pour observer au hublot de la porte de la chambre.

- BARREZ-VOUS J'AI DIT !!!

Le calme se fit dans le couloir. Lessivé, il laissa alors tomber sa tête en avant, collant son front sur l'accoudoir du lit et soupira.

- Yare yare daze... Kakyoin c'est vraiment pour toi que je fais ça.

Cela faisait maintenant deux mois que son camarade se trouvait dans le coma. En réalité, Jotaro n'était pas obligé de venir tous les jours, mais au fond de lui, même si cela l'exaspérait au plus haut point, une force inexplicable le faisait revenir à chaque fois. La pitié, la culpabilité, l'amitié ? Il ne savait pas pourquoi il s'infligeait cette torture, mais à chaque fois il recommençait. A y regarder de plus près, il aurait pu trouver mille et une raisons de vouloir suivre l'état de santé de son ami. Que ce soit parce qu'il l'avait embarqué dans ce combat insensé, parce qu'il n'a pas pu l'empêcher d'être blessé, ou encore parce qu'il avait failli le laisser mourir en Egypte. Cependant Jotaro s'abstenait de toutes ces considérations, au lieu de ça il agissait spontanément. Et ce que sa spontanéité lui disait de faire, c'était d'aller voir Kakyoin, dès qu'il en avait l'opportunité.

Les Flamants rosesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant