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« La chute d’une personne qui vous est chère à vos yeux, ou son absence, peut vous rendre capable de chose que jamais vous ne vous aurez cru capable de faire, cela vous change en un inconnu.
-Niall »

*Côté d’Ilona*

Je me réveille, j’ai sentie une présence durant la nuit, mais je n’ai pas osée bougée d’un poil, sûrement l’un deux, ma mère a eue le temps de me dire qu’ils étaient plusieurs, mais cela, je m’en doutais depuis toute petite. Je ressens un choc à la tête, due au souvenir de sa mort, un « Pan » comme le bruit de l’arme qui la tuée sur le coup. Je sors de mon lit, je m’assois sur le rebord, les mains cramponnées sur les draps compressés dans mes mains. Je serre la mâchoire, presque jusqu’à la déboitée. Le sang de ma mère sur mon visage, en quelques gouttes, je ressens de nouveau ce liquide sur mon visage endormit et douloureux. Si je pouvais mourir au moment-même, je n’hésiterais pas une seconde. Se jeter sous un train, ne me dérangerais point, ce serais même le moyen que tout s’arrête mais se serais trop facile, trop simple, se serais faire la guerre sans se battre, sans utiliser les armes. Je me lève, pars dans la salle de bain. Je prends une petite douche éternelle. L’eau chaude sur ma peau, me procure un bien fous, l’eau brûlante pénétrant dans tout les pores de ma peau, m’assouvis du manque je ressens en moi. Je sors de la douche, enroule une serviette sur mon corps descendu d’un seul coup dans le froid. Je ressens des frissons dans tout mon corps, surtout au contact de mes pieds sur le carrelage glacial, malgré que l’on soit en été, ici, rien n’est chaud. Je retire de l’eau mes vêtements, enfin ce que j’avais entreposé dans l’évier. Les mets à séché et remets mon t-shirt. Je ne fais attention à rien ce matin, trop endormie sûrement. Je ne bougerais pas de la journée, juste pour l’enivré et de joué un peu. Je pars dans la chambre, j’allume la télévision. Je partirais se soir, dès la tombée de la nuit.

*Ellipse jusqu’à la nuit*

Je mets mon short et mes baskets, ainsi que mes chaussettes. Je pars ensuite dans les rues de la ville, pour trouvée un endroit où dormir, une nouvelle fois, j’ai déjà dormie dans la rue, faute de ne pas trouvée d’hôtel à temps. Mes pieds ont parcourus des kilomètres, ils se sont endurcis et musclés. Je n’ai pas peur de la distance, je pourrais faire un marathon si je le voulais, sans trop de problème. Je vois un restaurant ouvert, je vole de la nourriture, sans même me faire repérée. C’était buffet à volonté, je me faufile dans le monde et trouve mon plaisir, un bout de pain dans mon sac, des raisins dans ma bouche, je ressors comme si de rien n’étais. Je ne me fais même pas repérée aussi, j’ai l’habitude, j’en suis devenue une experte. Je marche dans la rue, mange mes raisins, je crache les pépins, à la manière d’un garçon. Je ne suis pas très féminine sur ce niveau-là. J’ai aussi toujours appris, avec mon père, à crachée comme un homme. Je cherche après un motel, ou quelque chose dans le genre, les hôtels de luxe ne sont pas trop pour moi. Je me sens partir, je me retiens au mur, et m’érafle le coude. Je glisse le long du mur, mon coude s’éraflant dessus de tout son long. Je tombe à terre, sans même pouvoir bougée. Je sens ma vue s’obscurcir, serais-ce la fin ? Déjà ?

Je me réveille, dans un canapé. Je ne sais pas ce que je fais ici, mais je n’ai aucun doute sur le fait que j’ai mal à ma tête, à mon bras gauche, à ma jambe droite et que je n’arrive plus à me relevée à cause de mes côtés affreusement douloureuses. Un homme, enfin un garçon, plutôt, d’environ mon âge, arrive vers moi, avec dans ses mains, une tasse de quelque chose de brûlant vu la fumée qui en dégage et dans l’autre une assiette avec des tartines à la confiture de fraise, enfin à ce que me dise mes yeux. J’ai appris à être très observatrice. Il me sourit bizarrement, je ne sais pas si je dois lui faire confiance. J’essaye de me redressée, mais sous la douleur direct, je me recouche avec un visage torturé. Son attention est touchante mais je ne dois pas me laissée embraquée.

Moi : Vous vous appelez comment ?
 ?: Niall et vous ?
Moi : Ilona, pourquoi suis-je ici ?
Lui : Je vous ais trouvée, allongée sur le sol, j’ai juste voulue vous aidez, au lieu de vous laissez là. Il y a un problème ?
Moi : Non, c’est juste que je n’aie pas l’habitude.
Lui : On se plaint toujours qu’il n’y a plus d’aide et bonté dans ce monde, mais quand on vient en aide à quelqu’un, il est étonné, et on croit qu’il y a toujours quelque chose derrière.
Moi : Je n’ai pas dits ça.
Lui : Oui, mais c’est comme ça que le monde pense, vous ne vous en doutiez pas ?
Moi : Je le savais, depuis que je suis née.
Lui : Vous voulez que je vous aide pour boire et mangé ?
Moi : O-Oui, merci…

Il me redresse et m’aide à mangé et boire. Le breuvage brûlant dans ma bouche, me fait du bien, je le sens passé dans mon œsophage. Je mange par petite bouchée la tartine délicieuse avec la confiture digne d’une des meilleures confitures des grands-mères. Je lui souris, un petit sourire timide, de remerciement. Je ne sais pas quand je pourrais partir, je ne veux pas trop profitée de son hospitalité et aussi attiré l’attention de ses chasseurs, sur lui. Je ne veux pas qu’il le fasse souffrir juste parce qu’il m’a aidé.

*Côté Lui*

Elle fixe le vide, sûrement dans ses pensées, elle est magnifique. Il faudrait juste qu’elle se remette en état, qu’elle ne souffre plus, pour qu’elle devienne parfaite. Je devrais changer de sujet, arrêté du fixé comme ça, elle me perturbe. Je ne l’imaginais pas comme ça. Elle est si…différente. Je ne vois plus cette peur, enfin moins, cette peur qu’elle au fond d’elle à cause de moi et de ma famille. J’ai un besoin depuis que je suis tout petit, de l’avoir près de moi. Elle a l’air si inoffensive par rapport à ses parents, elle est juste malheureusement pour elle, née dans la mauvaise famille, mais je ne l’aurais pas connu non plus. Enfin si le destin, nous fait nous connaître, c’est que même dans une autre circonstance, on se serait connu. J’ai peur de la frôlée, de la brisée juste en m’approchant trop près. Je suis le seul, à voir sa douleur, même mes parents ne la voient pas. J’aimerais pouvoir l’aidé, une envie profonde en moi, enterrée, mais je dois la détruire. Je ne dois pas tombée sous son charme. Je suis fort que la tentation, plus fort que le diable, plus fort que le démon qui est en moi. L’ange qui est en moi, est celui qui veut la détruire, le démon est celui qui veut l’aidé. Je ne me ferais pas avoir. Je dois la faire tombée dans mon piège, ma rancune tenace doit le resté. Il n’y a pas de place pour les sentiments ici. Mon plan, pour la détruire, c’est de la rendre amoureuse de moi, enivrée par mon odeur, envoûtée par mon regard, ensorcelée par mes gestes, assouvie par mes lèvres. Je vais la rendre amoureuse de moi, en lui faisant croire que c’est réciproque. Je suis machiavélique, je déteste jouer avec les sentiments d’une fille mais le meilleur moyen d’en détruire une, c’est de joué avec ses sentiments. Il n’y a que de la rage, de la haine, de la rancune, de la jalousie, de l’amertume, du regret, du dégoût, de la colère que je ressens vers, enfin c’est ce que j’essaye de me convaincre. Elle a la tête de la petite fille blessée qui reçoit tout alors qu’elle n’a rien fait, elle se fait punir des bêtises des grands, elle subit alors qu’elle n’a rien avoir. Je me ressaisis, je ne dois pas perdre mon but du regard, je dois toujours être braqué sur lui.

Moi : Tu veux autre chose ?
Elle : Pardon ?
Moi : Tu as besoin de quelque chose ?
Elle : Non merci mais j’ai une question.
Moi : Je t’écoute.
Elle : Je dois restée combien de temps ici ?
Moi : Le temps qu’il faudra.
Elle : Je ne veux pas restée longtemps, je ne veux pas vous dérangez et profitée de votre hospitalité et gentillesse.
Moi : Ne vous en faite pas pour ça, je n’ai rien à faire.
Elle : Merci.

On voit dans son regard que c’est sincère, elle a enfin un peu d’attention venant de quelqu’un malheureusement, elle ne vient pas d’une bonne personne pour elle. On voit aussi la peur de ces traqueurs, au fin fond de ses pupilles. Si elle savait, qui j’étais réellement, elle se dilaterait sûrement. Mon côté angélique, enfin que mes parents appellent angélique alors qu’il est démoniaque ressort.

Dark thoughts||n.hWhere stories live. Discover now