Première vraie discussion

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    Tout le monde sait que les meilleures histoires d'amour commence avec une amitié parfois bancale. Et ici nous ne faisons pas dans les histoires de pacotilles! Ici c'est du vrai! Du robuste! Alors j'ai la joie de vous annoncer que dans ce troisième épisode, nous vous observerons communiquez entre vous.


Harry :

        Affalée sur une couverture étendue au bord du lac noir, tu profitais du temps clément pour te reposer un peu, au calme et observer les nuages. Poufsouffle est une belle maison, et ses élèves étaient très solidaires les uns envers les autres. Tu adorais cette ambiance bonne enfant, mais il t'arrivait d'en avoir marre de les voir. Tu avais grandit en fille unique, ton oncle était adorable envers toi mais n'était pas du genre à venir te prendre dans ses bras tout le temps, et ta mère non-plus d'ailleurs. Chez toi, on vouait presque un culte à l'intimité des gens, à l'espace personnel qu'il ne fallait pas franchir. Tu n'étais pas du genre à t'étendre en de grands discours sur tes sentiments, bien que tu étais toujours là pour écouter les autres. Mais chez les jaunes et noirs, c'était un trait de caractère assez étrange et inhabituel. Ils étaient donc tous parti du principe que tu n'allais pas très bien et que tu avais besoin de soutient alors que tu voulais juste un peu d'espace. D'un coup, tu entendis des bruits de pas et tournas le regard pour voir le Gryffondor arriver. Il parut surpris de te voir, mais surtout, pas très joyeux. Sans rien dire, tu lui souris et lui fis signe de venir s'étaler à côté de toi, ce qu'il fit sans poser de questions. Allongés tout les deux, vous observiez les nuages sans rien dire, et ça vous faisait du bien.

-Regarde celui là. Dit doucement Harry en pointant un nuage. On dirait une tortue.

-J'aurais plutôt dit une cruche. Tu hausse les épaules avant d'en pointer un autre. Lui, on dirait un hippogriffe! Tu t'exclame, faisant rire Harry.

-Pourquoi tu es venue là, toute seule? Il demande finalement.

-J'en avait marre d'être entourée de tout le monde. Et toi?

-La même chose, je suppose... Ils disent que j'ai triché, que c'est moi qui ai mit mon nom dans cette coupe et que je ne fais ça que pour attirer l'attention.

-Et cette Rita Skeeter n'a pas arrangé les choses... Tu souffle, désolée pour lui.

-Tu as lu l'article? Il demande tristement, pensant que tu allais réagir comme les autres et lui tourner le dos.

-Un ramassis de bêtises, oui! Tu t'écris presque de colère, faisant de grands gestes avec tes bras, manquant de peu d'envoyer les lunettes du brun voler plus loin. Comment peut-elle se dire être journaliste?! Un journaliste dévoile la vérité sans prendre parti! Elle, elle dit n'importe quoi pour que les gens aillent dans son sens! Elle devrait avoir honte!

-Alors tu ne la crois pas? Il sourit, heureux de trouver quelqu'un de son côté.

-Evidemment que non! Et puis, comme si tu avais besoin de ça! Non mais sérieusement! Tu as déjà assez de problèmes avec le tournois, et dans ta vie en général! Pas besoin d'en rajouter avec un article diffamatoire!

        Le rire du brun te surprit, et tu tournas le visage pour voir son profil heureux. Tu te calmas en te rendant compte de ton emportement mais souris en voyant le garçon rire. Harry n'avait pas eut un tel soutient depuis que son nom était sorti de la coupe. Bien sûr, Hermione restait de son côté, mais Ron avait préféré s'éloigner petit à petit. Et quand le roux s'était mit en couple avec cette Lavande, Hermione s'était éloignée, souffrant de voir leur ami avec cette fille. C'est pour ça qu'il était venu au lac noir, pour avoir un peu d'espace et repenser à tout ça sans subir les commentaires incessants des autres élèves. Il avait été surpris en te voyant allongée sur cette couverture, mais il ne regrettait pas. Il y avait quelqu'un qui le croyait. Quelqu'un qui restait de son côté même s'ils ne se connaissaient pas vraiment. Et ça lui faisait du bien, de savoir qu'il y avait quelqu'un qu'il pouvait rejoindre pour parler des nuages, quelqu'un avec qui il pouvait de nouveau être un adolescent insouciant et sans prises de têtes. Ce poids qui l'empêchait presque de respirer quand il voyait la défiance des autres, s'envolait de sa poitrine quand tu lui parlais. Et ta petite crise de colère envers la journaliste l'amusait énormément.

Bernarde fait un petit tour à PoudlardOnde histórias criam vida. Descubra agora