Chapitre 23

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Askia ouvrit les volets de sa chambre et contempla avec admiration le soleil éclatant du matin. Ce jour-là, elle avait prévu de rendre visite à sa meilleure amie, Avalon et à travailler comme une acharnée après l'avoir vue. Maximiliano lui avait déjà remis le premier chèque d'une longue lignée et elle était aux anges. La somme était très considérable et cela lui avait permis de régler la majorité de ses dettes et de faire revivre son entreprise. Avec cet argent, elle avait enfin pût payer ses employés pour leur loyaux services même si il rester encore pas mal de chose à payer. Selon elle, ce dimanche matin s'annonçait bien et elle était déterminée à en profiter du mieux qu'elle pouvait.

Aujourd'hui, elle allait se détendre, même si elle devait encore régler quelques affaires concernant sa compagnie, comme redorer sa réputation. La jeune femme s'étira longuement et se dirigea avec entrain jusqu'au miroir de sa salle de bain. Elle ressemblait pratiquement à un mort vivant avec ses long cheveux en bataille et les cernes ocullaires qui entouraient ses yeux. Malgré ça, cette dernière ne perdit pas son sourire et sa joie de vivre, un coup de concealer et le tour sera jouer ! Pensa la jeune anglaise avec optimisme.

Comme une automate, elle enfila son long peignoir en soie mauve, attacha ses cheveux en une queue-de-cheval basse et se précipita jusqu'à la cuisine. Celle-ci faisait rarement la cuisine mais même si elle ne le faisait pas souvent, elle allait le faire pour profiter de sa journée. Askia ouvrit le frigidaire et scruta l'intérieur, interloquée. Où est ce que toute sa nourriture avait filée ? Se demanda t-elle perplexe. Seuls quelques oeufs y étaient mais il n'y avait malheureusement rien d'autre. Elle soupira et fit des exercises de respiration afin de se calmer. Rien ni personne n'allait ruiner sa matinée ! Elle allait faire avec ce qu'elle avait.

Elle ouvrit un placard suspendu en hauteur sur le mur et se rendit compte qu'il y avait encore une bouteille d'huile. Sur ce coup la elle était chanceuse. Plus que le pain et le tour était jouer ! Se dit-elle. Malheureusement pour elle, le pain aussi était finit et elle était bien obligée d'aller en acheter à la boulangerie au coin de rue si elle voulait avoir un petit-déjeuner copieux. Askia poussa quelques jurons et soupira. Encore de la poise mais elle n'allait point se laisser abattre !

Askia agrippa son manteau, s'assura qu'il y avait de la monnaie dans la poche de celui-ci et sortit de son petit appartement. Lorqu'elle s'aventura à l'extérieur, une légère brise hivernale fit virevolter sa chevelure brune dans les airs. Il faisait extrêmement froid en ce mois de Décembre et elle devait avouée qu'elle détestait le froid. Ça avait toujours été ainsi depuis son enfance.
De ce fait, elle avait toujours détester Noël, car de un, il faisait un froid de chien et de deux elle le fêtait toujours seul, sans son père avec un bol de soupe au potiron comme unique compagnie. C'était certes morose mais cela ne lui paraissait plus très important.

La façade du Fournil, la boulangerie du coin se fit apercevoir par la jeune femme. Comme toujours, cette dernière regorgeait à longueur de temps d'un monde inimaginable. Les uns discutaient, tandis que les autres faisaient leurs achats respectifs. Tout ce vacarme était compréhensible car la boulangerie était une des boulangeries les plus fréquentées et appréciée de la ville. Askia aimait y venir pour acheter des viennoiseries et de se fait transgresser son régime pour garder la ligne. Elle s'apprêtait à prendre commande lorsqu'une voix rauque et familière attira son attention.

— J'aimerais quatre croissants au beurre et un millefeuille à la vanille, Dit la voix.

Askia se retourna et fut surprise de voir Ladji, le père d'Avalon entrain de commander des viennoiseries. Elle espérait passer inaperçue en retournant vaquer à ses occupations mais ce dernier l'interpella lorsqu'il la vit :

"Le grand méchant Loup" T1 (En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant