« Isaïah : Un Amour Interdit »

34.

Un vase vient de se briser à l'étage.

Je sursaute et mon téléphone tombe au sol.

Je regarde Bakary qui ouvre grand la bouche.

Bakary : C'était quoi ça ?

- Je veux partir !

Bakary : Attend je vais v-

- Tu ne vas rien voir du tout ! Isaac est là, j'en suis sûr !

Il soupire et s'avance vers un meuble.

Il tire un tiroir et en sort une arme.

- *chuchote* Oh mon dieu..

Je pose mes mains sur ma bouche.

Bakary : *chuchote* Je vais faire du mal à personne. Absolument personne Isaïah. Maintenant viens te placer derrière moi et on va juste s'assurer qu'il y a personne ici à part nous deux et après ça, on préparera nos affaires pour partir dans un lieu sûr. D'accord Isa' ?

Je hoche la tête positivement tel une gamine qui pense avoir un monstre sous son lit.

Non tais-toi, ce n'est point le moment.

Mon cœur tremble, mon corps tremble...

Je suis prête à m'évanouir là.

J'avance avec difficulté vers Bakary puis je m'agrippe à son tee-shirt puis nous montons à l'étage.

Mon cœur accélère à chaque marche que nous montons.

Bakary tient fermement son arme en main pointé devant lui.

Si Isaac est là, j'aurais vraiment mais vraiment peur.

Il sait toujours trouver menaçant avec moi et même quand je faisais rien alors là, que je suis loin de lui, avec Bakary, qu'il a été dénoncé à la police... Il a une bonne raison de me tué ce soir.

Bakary s'arrête.

Je lève ma tête par-dessus son épaules pour voir ce qui se passe et j'ai très vite repositionné ma tête derrière le dos de Bakary après l'avoir vu droit dans les yeux.

Isaac se tient devant nous... Il est là, dans la maison de Bakary.

Je mords ma lèvre pour ne verser aucune larmes car je sens vraiment que mon dernier souffle de vie va s'arrêter aujourd'hui.

Isaac : Tiens, tiens... Ne serait pas le couple parfait ?

Bakary : Tu fous quoi chez moi ?

Isaac : Chercher la merde ça se voit pas ?

Bakary avance mais je le stop direct en tirant son tee-shirt vers moi.

- *chuchote* Ne fais pas ça.. Je t'en suppl-

Isaac : Dégage ton gros corps et rends-moi ma femme. C'est moi qui est marié avec elle, pas toi enflure.