CHAPITRE 59: Souffles courts.

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Bonsoir mes choupettes, ça-va? 🌹

Bienvenue aux nouvelles! Ca fait tellement chaud au cœur que cette histoire plaise! 🥰

Merci! ❤️

Bonne lecture mes amours! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓

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Point-de-Vue: Valentina

Sacs sur la tête. Canons dans le dos. Et mes pieds s'emmêlent avec ceux de Preto ou Sebastian.

J'en sais rien.

Souffles courts. J'essaye de voir à travers ce sac. Souffles courts. Malgré l'infime lumière qui passe à travers ce bout de tissu, il est néanmoins beaucoup trop opaque pour que je puisse distinguer quoi que ce soit. Souffles courts.

Inspire. Expire. Valentina. Respire.

Palpitations, je suis atrocement stressée. Ah, j'en ai mal au ventre. J'ai peur. J'ai trop mal. Mes entrailles se tortilles. Ça pue. Ça pue! J'entends, comme le bruit de machines qui tournent à fort régime, ou de lourd tuyaux qui font passer énormément de liquide. Le sol est un grillage, et il doit y avoir une dizaines d'étages sous mes pieds.

Mon corps s'heurte à un autre. C'est bête, mais je sais immédiatement que ce n'est pas Preto. Je ne sens pas son odeur. Mais celle de Sebastian.

Le sac glisse de sur ma tête. Et je recouvre petit-à-petit la vision. Je cherche à sillonner immédiatement l'endroit des yeux. Il y a une dizaines d'hommes, tous lourdement armés. Asiatiques. Et malgré les tatouages et les piercing en abondances, ils sont tous vêtu de costumes noirs parfaitement taillés. Ils parlent dans leur langues, et ils sont tous très hostiles, prêt à tirer. La tension est palpable.

Souffles courts.

Et en faite, cette vision m'angoisse et ne m'intéresse pas. Je cherche autre chose. Et comme un appel, je tombe directement dans les yeux de Preto. Et encore une fois. Ses yeux, et l'ascendance qui s'en émane, m'arme de sa force. C'est tout ce dont j'ai besoin. Il détourne le regard. Un coup d'œil équivoque vers Sebastian. Ce n'est pas la première fois que je vois ce genre de regard. Je l'ai déjà vu entre Preto et Ruben également. Ils communiquent. Moi je ne comprend pas, mais eux, semblent s'être très bien compris sur la marche à suivre. Je déglutis, autour de nous, la tension atteint son comble. Les hommes sont comme des ours en cages. ils n'attendent qu'un faux pas. Un seul, et nous plongerons tous. Juste un. Preto se place, doucement, devant moi. Je baisse les yeux au sol. Je sais, je sais qu'il cherche à me protéger...J'en ai aucune idée de pourquoi, mais je sais ce que signifie son geste.

-Allons, allons... C'est inutile Preto. Annonce une voix dans notre dos, accompagnée de claquement de mains lent.

Nous nous tournons tous les trois simultanément. Il est petit, ni gros ni mince. Cheveux noir coupés courts, asiatique, et je suis sûre, à l'encre noir qui dépasse sur ses mains et son cou, que son corps est tout autant jonché de tatouages que celui de Preto. Bagues en argents, et un sourire jaune, qui m'hérisse le poil. Un hypocrite! C'est la première pensée qui me frappe et qui me étrangement mal-à-l'aise.

-C'est inutile, répète-t-il en claquant ses mains une dernière fois, puis arrête sa course devant nous, en rangeant ses dix doigts dans les poches de son impeccable costume.

Preto le fixe. Un regard emplis de dédain et d'une haine qui me fait totalement froncer les sourcils. A chaque fois que je le regarde, j'ai l'impression de redécouvrir toujours une facette un peu plus noire de lui. Puis je détourne les yeux pour ceux de Sebastian. Et c'est un magma qui risque de jaillir que je vois. Ses poings sont extrêmement serrés. Il va exploser. Narines dilatées et le visage noircit de colère.

VALENTINA (Sous contrat d'édition chez  HUGO PUBLISHING)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant