Je suis Ahyda. J'ai débarqué en Corée du Sud à Séoul précisément à la demande d'une association de danse, il y a six mois. Je suis originaire de La Havane où j'ai vécu jusqu'à l'âge de dix sept ans. J'ai appris toutes sortes de danses latines. Puis...
D'après une idée originale suggérée par Lisaplume. Pour toi ma belle, et mes fidèles lecteurs.
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(Portrait de Ahyda)
AHYDA :
Depuis que j'ai rejoint l'association "Seoul Performance danse", il y a six mois, de plus en plus d'adhérents se sont inscrits. J'ai constaté un véritable engouement pour les danses latines chez les sud coréennes. Certainement les déhanchés sexy (clin d'oeil). J'ai quitté la ville de Laredo aux Etats Unis, à la demande du Directeur de cette association, Wesley Winston. Pour tout vous dire, c'est un ami proche de mon père. Ils sont allés ensemble dans la même école d'art à Denver dans le Colorado. Mon père est un trompettiste célèbre chez les adeptes du "Jazz". Il a vécu son enfance à Kavumu, une petite ville du Congo et ensuite sa famille a émigré aux Etats Unis.
Donc, pour rendre service à mon père et son ami, j'ai vaillamment accepté cette mission. J'ai vécu jusqu'à l'âge de dix sept ans à la Havane (Cuba). Ma mère est une danseuse cubaine. C'est elle qui m'a donné envie à huit ans d'apprendre toutes ces danses latines. J'ai aidé ma mère à donner des cours. Je ne suis pas peu fière d'elle. Elle a été deux fois championne du monde avec son partenaire. Je l'admirais tellement quand j'étais enfant que j'ai eu également envie de pratiquer. Je trouve que l'on se découvre en dansant. J'ai travaillé aux côtés de ma mère, et à dix sept ans j'ai eu une opportunité grâce à mon père de rejoindre une fabuleuse école de danse latine à Laredo, à la frontière du Mexique. J'ai dû quitter ma mère avec laquelle j'avais vécu depuis le divorce de mes parents.
Et là, je me suis révélée. Nous étions tous des danseurs d'horizons différents. Nous partagions nos compétences, nos cultures. J'ai adoré ces années dans cette école. Puis, mon père Idriss Mbengue m'a demandé un jour, si j'acceptais de relever un défi. J'étais curieuse. Alors, il m'a demandé de le suivre, et m'a présenté un ami à lui. Cette homme était Directeur d'une école de danses latines en Corée du Sud. J'avoue qu'au début, j'ai pensé à une blague. Mais, il m'a sérieusement expliqué, qu'il avait déjà quelques adeptes et deux professeurs sur place. Il m'a demandé de l'aider dans cette entreprise de la découverte de la danse latine en Corée du Sud, et j'ai accepté.
Les cours se sont enchaînés, des curieux sont venus pour observer au premier abord, puis se sont inscrits. Désormais, nous comptons plus de cinquante danseurs et danseuses dans notre école. En six mois, nous avons réussi à redonner l'envie à des personnes de bouger aux rythmes exotiques des musiques latines. Notre renommée s'est construite de mois en mois, et nous sommes devenus l'école de référence à Séoul. J'ai l'ambition de créer des tournois de danse latines, en invitant des danseurs étrangers. Je demanderais à ma mère de se joindre à moi pour cette occasion. Je prépare ce projet depuis une quinzaine de jours. J'y passe beaucoup de temps et d'énergie. Wesley est très enthousiaste. Il est tellement satisfait de la progression de l'école depuis mon arrivée qu'il cède à tous mes désirs.
