Chapitre 5

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Je vais aussi voir Josh pour le féliciter ainsi que toute l'équipe, tous se rassemblent autour de moi, Steven, John, Josh, Taylor, Matthew, Jake, Bryan, Tony, Jason, Andrew, ils sont tous là sauf Dylan qui est avec ses parents.

Léa : Merci les gras, merci pour Tom. Vous venez de montrer ce qu'est une équipe, l'équipe que Tom aimait, combative et unie, merci aussi d'avoir aider Dylan même si il ne l'admettra pas, il avait besoin de vous, il avait besoin du foot, merci d'être là pour lui.

Matt : Je crois que je parle au nom de toute l'équipe si je te dis que nous serons toujours là pour toi et Dylan, vous faites partis de notre famille, on sera toujours là pour vous.

Ils me font chacun à leur tour un câlin, je sais que ce match ils l'ont joué pour lui et c'est pour ça qu'il est autant réussi, ils partent retrouver leur coach mais Dylan revient vers moi et me serre dans ses bras musclés, je sens des larmes tombées sur mon dos, il pleure, je ne sais pas pourquoi mais je le laisse faire, il en a besoin. Après quelques minutes il se sèche les yeux puis me sourit et enfin partit retrouver ses coéquipiers sûrement pour les remercier, moi je retourne à ma place, je vois les parents de Tom heureux de la victoire de notre équipe, je sais à quel point ils aimaient voir leur fils faire des prouesses sur le terrain. On attendait que la cérémonie commence, c'est le directeur qui arrive sur le terrain avec un micro entre les mains, Caroline me saisit la main, on sait que la cérémonie va commencer et nous avons toutes les deux le cœur lourd. L'équipe est alignée et se tient par les épaules, ils montrent leur unité, Dylan est au milieu, il est entouré de tous ses coéquipiers et Josh est à ses côtés, je ne sais pas pourquoi mais cela me rassure, je sais qu'il va pouvoir compter sur une autre personne que moi même si je serais toujours là pour lui, comme je l'ai promis à Tom.

Proviseur : Aujourd'hui n'est pas un simple jour de match, c'est le jour que nous avons décidé de célébrer notre jeune ami disparu Tom O'Brien. Pourquoi aujourd'hui et pas un autre me direz vous ? Et bien aujourd'hui Dylan le meilleur ami de Tom O'Brien rejoue pour la première fois depuis la mort de son ami. Tom n'était pas seulement un joueur de foot, il en était son capitaine mais pas seulement, il était investi dans ce lycée et à fait de son mieux pour améliorer la vie dans ce lycée mais qui de mieux pour en parler que ses amis ? Je laisse donc un de ses amis vous en parler.

Dylan s'approche et fait un discours très émouvant, il a raconté comment il s'était rencontré et comment leur amitié s'est développée, leurs disputes, leurs rêves, leurs batailles, leur amour du foot et tout ce qu'il lui apportait. Il finit par lui dire le fond de son cœur :

Dylan : Je regrette de ne pas avoir su avant que tu étais malade, la maladie m'a enlevé mon meilleur ami et le seul frère que j'ai jamais eut, on a traversé tellement d'épreuves ensemble, rien ne sera plus jamais pareil parce que tu ne seras plus là pour me mettre des coups de pieds aux fesses quand je déconnerais, tu ne seras pas non plus là quand je serais heureux ou quand je serais triste, tu me manques mon frère et je sais que je te l'ai jamais dit mais je t'aime mon frérot et tu seras dans mon cœur pour toujours.

A ses derniers mots, il explose en pleure, je sais qu'il vient de vider son sac devant des centaines de personnes, j'aimerai descendre pour le consoler mais ses coéquipiers l'ont pris dans leur bras, on décide de tous descendre sur le terrain avec tout mon entourage, je suis en pleure après les paroles de Dylan, ses mots m'ont tellement ému. Le proviseur s'approche de moi et demande si je veux dire quelque-chose, pour dire vrai, je ne sais même pas quoi dire, je ne parle jamais de Tom avec des gens que je connais alors là devant des centaines de personnes je ne peux pas, avant que je réponde c'est Caro qui prend la parole. Elle remercie tout le monde pour avoir été dans la vie de son fils et elle nous remercie principalement moi et Dylan, je n'écoute pas le reste de la cérémonie, je suis seulement triste. À la fin de la cérémonie nous suivons les O'Brien, apparemment ils veulent me donner quelques chose mais c'est chez eux. On les suit mais il n'y a pas de bruits, c'est le silence le plus total, j'ai peur de revenir chez eux, tous mes souvenirs chez eux sont en train de me revenir, par centaines, le temps que je me pose ces questions nous sommes déjà chez eux, une grande maison luxueuse. Caro est une avocate très réputée à Los Angeles du coup ils gagnent très bien leur vie, en plus John travaille en politique, il est sénateur et membre du congrès, se sont des philanthropes qui essayent du mieux qu'ils peuvent d'aider les autres, Tom était lui aussi comme ça. Il ne s'était jamais vanté d'être riche, ce n'est que le jour où je suis venu chez lui pour la première fois que j'ai découvert ça, j'ai été estomaqué notamment quand je suis rentrée à l'entrée, il y a un grand escalier qui mène au premier étage où il y a trois chambres d'amis et celle de Tom, il faut emprunter encore un autre escalier pour aller au deuxième où il y a la suite parentale de Caro et John ainsi que deux bureaux de travail, celui de Caro et celui de John. Au rez-de-chaussée il y a deux grands salon, un qui est un peu isolé où par exemple on regarde la télé en famille et l'autre il est plus pour quand on reçoit des gens, un salon d'apparat en quelque sorte, il y a également une grande bibliothèque avec une partie salle de jeux et enfin au sous sol, un petit studio, un salle de cinéma, et un très grand garage qui peut accueillir plusieurs voitures sans compter l'atelier de John . C'est immense et cela peut paraître trop bourgeoisie et fortune mais en vérité c'est une maison pleine de chaleur humaine incroyable et tout ça c'est grâce à John et Caro. On s'installe dans le salon familial, John part chercher de quoi nous offrir à boire, quand à maman, Caro et papa ils discutent, moi je vais vers la cheminé où il y a toutes leurs photos de famille. Ils sont vraiment très heureux dessus quand je tombe sur une photo où je suis dessus avec lui, nous sommes de dos et on s'embrasse devant le couché de soleil, je me rappelle que nous étions partis faire du camping avec mes parents et les siens, c'était leur première fois, et qu'est-ce qu'on s'était amusé. C'est John qui avait pris cette photo et me l'avait envoyé alors pour un noël je lui ai offert car il l'adorait, je continue de regarder les autres photos et j'en vois d'autres où nous sommes tous les deux ou alors où nos deux familles sont réunies, je suis si triste, que je me mets à pleurer. Le voir si heureux sur ces photos me montre à quel point il me manque, je ne peux plus sentir son odeur, l'embrasser, le prendre dans mes bras, et dormir avec lui, je ne le sens plus à mes côtés. Je sens très vite les bras de ma mère et de Caro m'entourer, je savais que je n'étais pas prête à revoir toutes ses photos et à revenir dans cette maison, c'est bien trop tôt !

Caro : Je sais que c'est dur ma grande, il a l'air tellement heureux sur ces photos mais ça va aller, on va continuer à rire et à être heureux pour lui ! Allez viens plutôt t'asseoir, je vais te chercher les lettres qu'il a laissé pour toi et le paquet dit-elle d'une petite voix avant de partir en haut.

Quelles lettres ? De quoi elle parle ? Je ne pouvais cesser de pleurer, mon petit ami me manque tellement, j'en veux au monde entier de me l'avoir enlevé même si ils n'y sont pour rien, pourquoi lui ? Il n'avait rien fait, c'était le garçon le plus gentil et le plus honnête que je connais enfin connaissais, il ne méritait pas de partir comme ça, je me rappelle encore la souffrance dans ses yeux les deux derniers mois, il était couché dans son lit d'hôpital dans sa chambre, le regard pleins d'étoiles dans les yeux mais fatigué, au combien à bout de force, rien que se redresser dans son lit était une souffrance pour son cœur mais il faisait tout pour me sourire, me soutenir et me rassurer, il le faisait avec tout le monde mais surtout avec moi, dire que un mois avant il jouait au foot avec Dylan et faisait la course avec Bryan ou Steven (les gars de l'équipe de foot) pour savoir lequel était le plus fort ou le plus rapide, il s'énervait quand il perdait mais il restait quand même bon perdant et il honorait toujours son gage aussi idiot soit-il. Mon chéri était comme ça, fou mais responsable. Caro revenue avec un paquet de lettres empilées soigneusement, il y en a l'air d'en avoir énormément mais je ne comprends pas, il ne m'a jamais parlé de ces lettres, elle me les donne ainsi qu'une clé USB et le paquet, elle me dit de regarder plus tard chez moi au calme. Tout cela m'intrigue mais je me laisse emporter par l'odeur du bon repas que la cuisinière a préparé, nous nous installons dans leur salle à manger immense où il y a d'autres photos de familles, de Tom et de ses parents, nous nous installons à table et le repas arrive, il est simple mais très juteux avec des petits légumes de saison avec une sauce au poivre divinement bonne, mes parents et les O'Brien discutent mais moi je ne cesse de penser à ces lettres et à ce qu'il m'a laissé, je repense à tout ce qui s'est passé mais je n'ai aucun souvenir qu'il m'ait dit qu'il me laisserait quelque chose après sa mort...Avant que nous partions les O'Brien me font promettre de venir les voir souvent, je tiendrais cette promesse coûte que coûte, je leur doit. Je ne dois plus me fermer car eux aussi ont besoin de ma présence, je ne peux pas me permettre de les décevoir, je veux qu'ils sachent que je serais toujours là pour eux peu importe la situation, je veux que John et Caro me voient toujours comme leur belle-fille. Aussitôt arrivée chez moi, je monte dans ma chambre voir ce que contient la clé USB et les lettres. Il n'y a qu'une chose dessus, une vidéo, j'y découvre mon Tom adoré mais fatigué, on le voit à bout de force. Je me demande quand est-ce qu'il a pu la faire, je passe un message à Dylan pour savoir si il a eut lui aussi une vidéo et la réponse est oui, j'essaye de savoir ce qu'il y avait dessus car ça pourrait m'aider à connaître le contenu de la mienne mais celui-ci ne veut pas me dire ce que la sienne contient, il est très évasif et paraît gêné d'en parler avec moi. Après cet appel assez bizarre, je me concentre à nouveau sur l'ordi, je clique sur le bouton play et la vidéo commence. J'ai un pincement au cœur en le voyant souffler avant de parler, il prend son temps, les premières minutes sont silencieuses, je pense qu'il essayait de trouver les bons mots, ma tension monte d'un coup.

Ma vie après toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant