[PDV] Livaï
Je faisais le tour du QG avec Erwin quand je me souvins de ce que j'avais demandé à la gamine qu'on avait sauvée. J'allais dans sa chambre mais personne n'y était. Logique. Je la cherchais donc dans le QG et remarquais qu'il était impeccable. Elle devait sûrement être dans les écuries. Je me rendis là-bas mais ne la trouvais pas. Ce n'est que quelques minutes plus tard que je la vis, endormie, dans la paille. Erwin me rejoint.
Erwin : On ne va pas la laisser là ?
Livaï : Pourquoi pas ?
Erwin : Livaï.
Livaï : Quoi ?
Erwin : Porte-la au moins jusqu'à sa chambre !
Livaï : Et pourquoi moi ?
Il fronça ses gigantesques sourcils.
Livaï : C'est bon je vais le faire.
Je traversais les couloirs avant de tomber sur Hanji.
Livaï : C'est pas possible... Qu'est-ce que tu fais encore debout toi ?!
Hanji : Z'est pas le sujet !!! T'emmène où (T/p) comme ça toi ?!!
Livaï : Arrête d'hurler déjà t'as pas vu l'heure qu'il est ? Je l'emmène dans sa chambre. Ça me paraît logique.
Hanji : Z'est trop mignon, tu la portes comme une petite princesse ! Attends qu'elle se réveille pour lui demander son consentement avant de lui faire des choses bizarres ! Elle finit sa phrase par un clin d'oeil maladroit.
Livaï : Quat'z'yeux... T'as de la chance que je ne puisse pas t'en coller une avec tes idées perverses.
Hanji : Bon jte laisse. Jvais essayer de rattraper le peu de nuit qu'il me reste.
Livaï : Tch. Essaie déjà de retrouver ta chambre sans tomber, ce serait un miracle.
[PDV] (t/p)
Je me réveillais à 6h moins le quart, dans mon lit... Je ne m'étais pas endormie à l'écurie hier ? Me souviens plus. Je me dépêchais d'aller prendre une douche et d'aller chercher mon uniforme auprès d'Erwin. Une fois fait, il ne fallait pas que j'oublie de demander à Hanji de me prêter quelques affaires en attendant que je puisse aller en ville m'en acheter. Elles étaient trop grandes pour moi alors Petra se proposa gentiment à me prêter de ses affaires. Elle faisait la même taille que moi.
Arrivé au réfectoire, tout le monde me regardait de travers. A l'entraînement, tout le monde chuchotait en me regardant. Mais qu'est-ce qu'il se passe ?
Parmi le groupe de Gunther, Erd et Auruo, j'attrapais le dernier par le col pour qu'il me dise de quoi ils parlaient mais le Caporal venait d'arriver. C'est bizarre, lui aussi ils le regardaient étrangement. Le soir, au réfectoire, tout le monde me regardait encore en se racontant des trucs. J'en ai marre. Je n'en peux plus. Je me mis à attraper une des nouvelles recrues par le col et lui hurlais dessus pour qu'il m'explique ce qu'il se passe depuis ce matin. Mais Hanji me tira jusque son bureau.
(T/p) : T'es sérieuse ?! J'allais savoir pourquoi tout le monde me dévisage depuis ce matin !
Hanji : Tu vas rire mais moi je sais pourquoi ils te regardent de travers et c'est peut-être à cause de moi ! Hé hé...
(T/p) : Qu'est-ce que t'as fait.
Hanji : Il se peut que j'ai une certaine réputation à raconter n'importe quoi quand je suis saoul, et la plupart du temps à raconter des secrets... Ce matin en étant encore un peu saoul, j'ai raconté que tu sortais avec le Caporal en secret...
(T/p) : Mais c'est pas une vérité ?
Hanji : Non... Mais les gens y croient du coup hé hé...
La jeune femme inspira et expira longuement avant de prendre son aînée par le col.
(T/p) : Récapitulons. Tout le bataillon croit que je sors avec le nain de jardin ? Pourquoi t'as pas inventé que le Major portait une perruque ?? Pourquoi moi ! Dis-je en dramatisant encore plus la chose. Pourquoi t'as fait ça !
Quelqu'un défonça la porte. Et bien sûr c'était ce cher Caporal avec son timing parfait.
Livaï : Oï, c'est qui qui beugle depuis tout à l'heure ?
(T/p) : Je te laisse trouver une solution avec Hanji. C'est tout pour moi.
Livaï : De quoi vous parlez ?!
Moi : Espèce de crétin, Hanji a raconté qu'on sortait ensemble...
Livaï : Hein ? Jamais personne croirait que j'ai des sentiments pour une gamine paumée qui n'avait rien avant qu'on vienne la sortir de sa pauvre petite ruine minable. C'est pas à cause de cette rumeur que tout le monde t'évite, un mot en trop et c'est tout le bataillon qui est supprimé si on apprend qui tu es.
Hanji : Livaï !
C'est donc ça qu'ils pensent tous de moi ? Ça faisait bien longtemps que l'avis des gens ne m'importait plus, mais là s'en était trop. J'avais raison. Les gens ne changeront donc jamais.
Je sortis du bureau d'Hanji en colère. Livaï marchait après moi car je suis sous sa tutelle et qu'il ne doit pas me perdre de vue, mais je n'entendais rien, je ne voyais rien. Je me remémorais juste les paroles que beaucoup de gens m'avaient dit jusque-là quand j'avais passé le mur Rose pour être transportée dans ma nouvelle famille en secret.
Là-bas, j'avais croisé plusieurs personnes qui habitaient avant à Shiganshina et qui me connaissaient et connaissaient mes parents. Il faut dire que plusieurs fois mon père avait eut des problèmes avec le voisinage pour seul motif qu'il faisait partit de la Garnison et qu'on le voyait passer ses journées à boire. Il faut croire qu'à l'époque, tout était calme et personne ne s'attendait à l'arrivée du colossal. Alors forcément, il fallait bien passer les journées. Mais cela ne plaisait pas au voisinage se plaignant de l'incapacité de mon père. Plusieurs altercations avaient donc eut lieu manquant de peu de faire perdre sa place à mon père au sein de la Garnison. "C'est pas la gamine du crétin ? Un vrai boulet celui-là. Un incapable.", "Faut dire que la fille est pas très douée non plus. Quel égoïsme de revenir après tant de temps, comme si il ne manquait déjà pas assez de nourriture", "Des fois ce serait juste bien d'accepter la mort et de penser un peu aux autres". Toutes ces remarques faites par des vieilles peaux proches de la mort avaient eut le don de m'agacer et faire perdre mon sang froid. Il eut fallut que j'hérite du tempérament bilieux de mon père. Ils me le répétaient chaque fois, c'est donc comme ça que je suis retournée à Shiganshina, dans mon ancien chez moi, jugeant la vie là-bas trop déprimante. Comme si j'avais choisi que l'on me retire mon petit havre de paix d'un jour à l'autre tiens.
Heureusement que j'avais encore mon équipement tridimensionnel de l'entraînement de cet après-midi. Je pus facilement semer Livaï et me poser dans une petite forêt non loin du QG. Je rabattis mes jambes sur ma poitrine et les entourais de mes bras. Je me suis promis il y a cinq ans de ne plus jamais céder à la paniquer, pour personne, plus jamais. Je ne vois pas pourquoi le jugement des gens allait me faire quelque chose. Mais je sentais que j'étais vraiment au bord des larmes. Pourquoi fallait-il que cela m'affecte autant ?
La nuit tomba et je pus voir le ciel remplit d'étoiles. Cette magnifique toile bleu foncée parsemée de petites tâches blanches.
(T/p) : Pourquoi le monde s'acharne-t-il autant sur les plus faibles ? Pourquoi l'humain existe encore ? Non... Pourquoi moi j'existe encore... J'aurais... J'aurais peut-être voulu mourir ce jour-là. Vous retrouvez dans l'au-delà. Ne plus connaître la tristesse et la peur de ce monde... C'est vrai. Cela fait du bien de parler et de pleurer de temps en temps. Cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas fait.
J'enfouie ma tête dans mes bras.
(T/p) : Finalement, ils avaient peut-être raison. Mais au moins, j'étais mieux dans ma pauvre ruine...
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• Forever •
Fanfiction{Livaï x Reader} Depuis toujours j'ai appris à vivre seule. J'ai tout perdu cette fameuse année 845 à cause de ces monstres qui n'ont d'humain que l'apparence. La seule fois où je me suis faite des amis, ils ont disparus. J'ai été déportée dans une...
