L'ado n'est qu'un trou noir,
Juste un astre écroulé ;
On peut s'y préparer,
Ici meurt tout espoir.
On se veut leurs comètes,
Exaucer ce qu'ils souhaitent,
Mais ils ne sont que fuite
Et nous météorites.
A quoi bon déchirer leur espace
Puisque rien n'entame leur carapace ?
On n'a plus qu'à filer la queue basse
Nous fondre dans la masse...
Rayonnants de lumière,
On s'éteint à briller
Sous des cieux trop couverts
Plus lourds que de l'acier.
Quel que soit le soleil,
Quand il a trop brûlé,
C'est un gouffre en éveil
Qui a tout à combler...
A quoi bon déchirer leur espace
Puisque rien n'entame leur carapace ?
On n'a plus qu'à filer la queue basse
Nous fondre dans la masse...
Alors quand vient le soir,
Sous la voûte étoilée,
On a trop faim d'espoir
Pour cesser de tomber...
Et déchirant la nuit
Devant leurs yeux fermés,
On consume nos vies
Sans espoir de succès,
La collision de l'Homme
Et de l'ado buté,
Juste un échec en somme,
Un vœu pieu en fumée...
A quoi bon déchirer leur espace
Puisque rien n'entame leur carapace ?
On n'a plus qu'à filer la queue basse
Nous fondre dans la masse...
Mais on suivra l'ellipse
Jusqu'à totale éclipse,
Il n'y a qu'une orbite,
Qu'une implacable suite :
L'astrologue aux commandes
Voit qu'on brille quand même ;
Qu'importe ce que l'on sème,
Tout part en dividendes ;
Pourtant l'honneur est sauf
Si nos efforts sont vains
Puisque tant que ça chauffe,
C'est pas encore la fin...
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Les derniers capétiens
RandomJetés à bas de leur piédestal, les capétiens et leurs hussards de la République essuient les quolibets en place publique et finissent au pilori dès qu'ils osent redresser l'échine. Récit d'un capétien déchu, vraiment très déchu par l'exercice du pou...
