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Je pris une grande inspiration pour me calmer et surtout pour ne pas piqué une crise d'angoisse. A ma sortie dans le parking je vis mon nom marqué sur une pancarte ce qui m'a facilité la tâche pour retrouvé le chauffeur de mon oncle. Durant tout le trajet mon cœur ne cessait de battre rapidement. Les souvenirs menacent de me venir en cascade dans le cerveau. J'avale d'un trait une grande gorgée de la bouteille d'eau que je tenais.

- Madame ça va ?

- oui.

Après une bonne trentaine de minutes nous arrivons dans le garage de la maison. A part quelques renouvellements esthétiques, grand chose n'avait pas changé. En descendant de la voiture je vis mon oncle avancé à grand pat vers moi les bras ouverts. Sans tardé je m'y blottie en le serrant fort. Il me rappelle tant mon père que j'en ai les larmes aux yeux...

- Tonton Bachir !

Soufflais-je dans un sanglot.

- Ma petite fille chérie, tu m'as manqué.

- toi aussi mon oncle.

- Aller viens, tu dois être fatiguée ? Tu vas manger et te reposer. Koure montes ses affaires à l'intérieur.

Je le suis à l'intérieur, dans le séjour il n'y avait que la télé allumée. Je m'assois sur le canapé.

- OUMOUU, AÏSSA VENEZ SADATE EST ARRIVÉE.

Une jeune fille fit son apparition en premier lieu, je la reconnue immédiatement. Aïssa, elle n'a pas vraiment changé. Juste son teint est un peu plus clair et elle a grandit physiquement. Je me lève pour lui faire la bise.

- Comment vas-tu Sadate ?

Me demanda-t-elle calmement. Sans expression.

- je vais bien Al hamdoulillah et toi ?

- bien, sois la bienvenue.

- merci.

Avant que je ne m'asseye ma tante arriva aussi avec Tcherno derrière elle. Il paraissait super grand à ses côtés. Je leur fit aussi la bise.

- Tu as fais bon voyage ?

Me demande-t-elle le visage neutre, comme d'habitude j'ai envie de dire.

- oui ça va.

- Tu as vu comment elle a grandit Oumou ? Ma sha Allah tu ressembles de jour en jour à ta mère.

Je lui répondit par un simple sourire. A vrai dire j'étais un peu gênée de venir ici sachant que je n'étais pas la bienvenue dans le cœur de la maîtresse de maison. Mais c'est le souhait de mon oncle, de toutes les manières ce n'est que temporaire. Car j'ai une maison en héritage de la part de mon père, elle est à Bata. Et je compte bien m'y installée.

- Mon oncle et Oumar ?

- Il est allé à un match de football je pense, il sera bientôt de retour.

- d'accord.

Oumar est le seul avec qui je m'entends "super" bien. C'est le seul des enfants de ma tante à me considérer sans rancune ni rien. Il est tellement simple et bon, tout juste comme son père. Et depuis que j'ai quitté le pays c'est le seul cousin qui m'appelait de temps en temps pour prendre de mes nouvelles. Il est âgé de 28ans.

- Aïssa vas lui montrer sa chambre pour qu'elle se rafraîchisse. Nous allons bientôt dîner.

- ok

Avec ma cousine nous atterrissons dans une chambre où je vis mes valises posées. Elle me désigna une porte dans la chambre qui était la salle de bain avant de sortir. Je m'installe sur le lit en soufflant, j'espère que je n'aurai pas de problème avec eux. Après ma douche je rattrape mes prières de la journée, pour ensuite m'allongée un peu. J'envoie un msg à Alex pour le prévenir de mon arrivée. C'est en sursaut que je me réveille et c'est par Oumar.

Braise de feuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant