chapitre dix - espionnage

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Je m'installai à ma place en classe. J'observai ma charmante voisine de table tout en restant discrète. J'avais une idée pour parvenir à espionner Sakino et Rinko : j'allais installer une micro caméra sur la jupe de Sakino. Elle avait la particularité de ressembler aux boutons qu'on avait sur nos bas et elle n'allait en aucun cas être détectée. Je posai délicatement ma caméra en prétextant remettre le bouton en place. Je proposai à Sakino de venir chez moi afin de trouver un sujet pour l'exposé d'histoire à venir. Elle refusa poliment mon invitation en m'annonçant que Rinko l'avait invitée chez elle. Cela me donnerait une occasion de les espionner ; c'était une super nouvelle! Sakino me fit toutefois comprendre qu'on pourrait se voir le lendemain.

Lorsque les cours se finirent vers dix-sept heures, j'allumai ma caméra à l'aide de mon téléphone. J'avais le choix entre filmer le son ou la vidéo, bien évidemment comme vous me connaissiez : J'avais choisi la vidéo dans l'espoir de pouvoir un peu mater Sakino. J'étais impatiente de commencer l'opération d'espionnage et j'espérais découvrir des informations sur leur relation. Je les voyais s'attendre à la sortie de l'école, je les laissais prendre de l'avance et les suivais discrètement. Je prenais presque le même chemin que les deux amies, alors il était plus facile de passer inaperçue. Nos chemins se séparèrent près du parc, où on s'était retrouvées avec Sakino plus tôt dans la journée. Je me remémorai ce qu'il s'était passé ce matin, cela me faisait sourire et mon coeur en était ravi. En arrivant chez moi une trentaine de minutes plus tard, je posai mes affaires à l'entrée et m'installai dans le canapé. Je branchai mon téléphone à la télévision pour avoir une meilleure qualité d'image. Tout d'abord, je les voyais chez Rinko en enlevant leurs chaussures à l'entrée et en saluant la mère qui les accueillait. Juste après ça, elles ouvrirent la porte coulissante et se dirigèrent dans la chambre. Malgré l'emplacement de la caméra, la vue était plutôt bonne, ce qui me surprenait un peu. Il y avait un miroir juste en face du lit, où étaient assises les deux filles. Elles étaient beaucoup trop proches l'une de l'autre, cela ne me plaisait guère ... Elles se rapprochaient davantage en plus, bientôt je les voyais basculer sur le lit et s'embrasser tendrement. Horreur. J'avais envie de fuir et de vomir devant tant de niaiserie. À travers le miroir, je pouvais distinguer un morceau de tissu blanc fleuri qui dépassait. La jupe de Rinko s'était soulevée et on pouvait entrevoir une partie de son sous-vêtement. Il était vraiment de mauvais goût, mais bizarrement je parvenais quand même à trouver cela mignon. Car on devinait subtilement ce qui se cachait en dessous. Cela me donnait envie d'en voir plus. Elle détachait sa jupe et la jetait à travers la chambre. La flamme de mon désir se réchauffait. Elle se dirigea ensuite vers sa penderie pour enfiler un short. Moi, qui m'imaginait qu'il allait enfin se passer quelque chose d'intéressant entre Saki et Rinko, j'en fus très déçue. Je commençai à bailler subitement. Un instant plus tard, elles s'assirent face à face et se mirent à discuter. La distance entre les deux amies ne s'était pas élargie pour autant. Elles demeuraient très proches et je voyais Sakino enlacer Rinko. Rinko lui rendit la pareille en lui caressant le haut des épaules. Je n'entendais pas grand chose à leur discussion mais leurs visages se teintaient d'un joli ton rose et elles avaient l'air honteuses pour une raison que j'ignorais mais je pouvais supposer que cela avait un lien avec ce dont elles parlaient. Soudain, les deux jeunes filles se levèrent et se dirigèrent vers la salle à manger pour prendre le goûter. En plus de Sakino et de Rinko, je remarquais la présence du frère de Rinko, Takeshi et de leur mère. Je trouvais que son frère était vraiment mignon, et en plus mon propre frère le fréquentait un peu de temps en temps. À cet instant là, je m'étais plus concentrée sur lui que sur les filles à vrai dire. J'avais presque oublié que je devais espionner Saki et Rinko. Il me semblait avoir compris que le timing pour le bain était serré. Et que pour ne rien décaler, les deux amies allaient devoir prendre le bain ensemble. Cela s'annonçait bien pour moi, j'allais pouvoir mater Sakino en toute discrétion. Elle avait suspendu son uniforme sur un cintre et Rinko fit de même. J'observais attentivement les deux jeunes filles se déshabiller et la tension montait, j'étais impatiente de les voir toutes les deux dans leur plus simple appareil. Chacune prenait le soin de bien plier ses vêtements, sûrement pour éviter les plis. Mes yeux menaçaient de se fermer. Sakino portait un ensemble vraiment adorable, un peu comme celui que j'avais aperçu dans les vestiaires mais à la différence que sa couleur était bleue. la culotte était en dentelle tout comme le soutien-gorge, même si ce dernier me semblait vraiment étroit pour sa poitrine généreuse. La chaleur envahissait mon corps tout entier rien que de la voir en sous-vêtements ... Retire-moi tout ça ! me dis-je. Quant à Rinko, elle portait une petite culotte blanche fleurie accompagnée d'un soutien gorge noir tout simple. Ce n'est pas que c'était déplaisant à regarder mais Rinko ne me faisait aucun effet. Sakino était sur le point de détacher son soutien-gorge et de retirer le dernier bout de tissu qui lui restait. Je la regardais avec attention, mais au moment fatidique je me sentis gênée. Mon nez se mit à saigner, mes mains et mon bas-ventre devenaient moites. J'avais l'habitude de mouiller, mais autant que ça, cela ne m'était jamais arrivée. Même pendant mes ébats avec d'autres filles, je n'avais jamais été autant stimulée. Sacrée Sakino! m'exclamais-je. Son corps était vraiment parfait et sa peau parfaitement lisse. Sa poitrine retenait particulièrement mon attention, je pensais bien qu'elle serait agréable mais cela était bien au-delà de mes espérances. Ses cuisses bien fermes me plaisaient également beaucoup. Mon désir envers Sakino ne cessait de croire plus je la regardais. Rinko aussi avait une poitrine très mignonne mais pas aussi fournie que celle de ma bien-aimée. Le reste de son corps n'était pas repoussant, cependant je constatais qu'elle était poilue. Un fin duvet recouvrait son bas-ventre, personnellement je n'aimais pas. Elle devrait se raser, songeais-je. Disons simplement que Rinko était moins désirable au premier abord. Revenons à Sakino. Après avoir pris leurs affaires pour se savonner, les deux entrèrent dans la douche. Elles n'osaient pas se faire face alors elles s'étaient placées dos à dos. Sakino se retournait et savonnait le dos de Rinko avec douceur et Rinko fit pareil. J'aurais aimé que Sakino me fasse la même chose, mais sur tout mon corps. En fait, surtout sur mes parties sensibles. Une fois le savonnage terminé, elles se rincèrent mutuellement et sortirent de la douche. Le bain chaud les attendaient et elles se glissèrent à l'intérieur. Chacune s'était allongée de son côté et se relaxait. La lourdeur de la fatigue m'envahissait de plus en plus. Au bout d'une quinzaine de minutes, Rinko sortit du bain et se recouvrit d'un linge. Sakino la suivit quelques minutes plus tard. Sakino sortit alors de la chambre recouverte d'une serviette épaisse m'empêchant de voir la beauté de son corps de rêve. Fermant la porte de la salle de bain derrière elle, l'espoir de la voir encore plus en profondeur fût détruit. Ce fût un cauchemar que de ne plus pouvoir la voir. Mais c'était sans compter sur Rinko qui sortit alors de la salle de bain à son tour et enlaça la fille de mes rêves. Elles semblaient discuter, se tenant la main et se touchant les parties du corps d'une profonde douceur. Puis... les deux jeunes amies s'embrassèrent... même si ma jalousie ne put se soustraire de mon corps couché, je scrutais le moindre mouvement de ma chérie. Elles s'enlacèrent alors de nouveau, et Rinko força Sakino à se coucher sur le lit. Très bientôt, les filles fûrent dénudées, toutes nues, laissant l'épais essui sur le sol de la chambre. Quel bonheur ! Quelle joie ! C'était comme un rêve, voir ce corps si parfait dans son apparence naturelle... que pouvais-je demander de plus ?  Mon coeur s'emballa de plus en plus, désirant ardemment faire l'amour avec Sakino. J'avais l'impression de faire une crise cardiaque, mélangé par l'amour infini que je portais pour Sakino et pour la jalousie de cette Rinko. J'enviais véritablement Rinko, dans un sens, j'aurais souhaité quitté mon lit et me rendre dans celui de Sakino, respirer l'odeur profonde de cet amour onirique.

Petit à petit, je ne me préoccupais plus que de l'écran. Je fantasmais à l'idée, un jour, de faire l'amour avec Sakino, de lui retirer son joli soutien-gorge et sa culotte de coeur, et d'embrasser comme on ne l'a jamais vu, cette fille au regard d'émeraude. Plus j'y pensais, et plus mon coeur chavirait. Un moment, dans mes idées, je pensais être Rinko, je l'incarnais, je la possédais... c'était comme... si j'étais elle... Dans cette fiction, j'eus un court instant d'inattention. Sakino me parla alors, me disant ce qu'il n'allait pas. Je ne l'écoutais pas, je regardais son visage d'argent, et de suite, je mis ma main sur son visage et je l'embrassais d'un amour profond. Que du bonheur ces pensées... j'entendis le bruit du lit qui craquait toujours de plus en plus... mais peu importe, j'étais avec Sakino, et plus rien ne comptait hormis de l'aimer de tout mon coeur. Cela ne fût que des pensées... mais quel rêve au centre de mon crâne ! Je ne peux qu'envier et profiter de ce moment ! Emportée par toutes ces émotions, je m'étais évanouie de fatigue. Je coupai mon téléphone, sauvegardai la vidéo de ce moment intense et m'endormit sur le canapé du salon. Le réveil sonna le lendemain, ce que j'avais vécu la veille m'avait gravé de manière indélébile et avait gardé ma bonne humeur intacte. Contrairement à d'autres soirées mouvementées que j'avais eues, ce matin-là j'étais étonnamment en forme.

Les aventures de Candice, Yuko et Sakino - Tome 1 (2012-2013)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant