Chapitre deux

4.2K 146 24
                                    

- Neymar

Soir de match au Parc des Princes. Et bizarrement, j'étais nerveux. Déjà parce que l'on jouait contre Marseille, et que contre cette équipe rien n'était jamais facile et puis parce qu'une certaine femme était présente dans les tribunes du stade. Comment j'avais fais pour passé à côté d'une beauté pareille. Évidemment je ne m'attendais à rien avec elle, nous n'étions pas du même monde. Mais l'échange que nous avions eu la veille me donnais envie de la connaître d'avantage. Belle, cultivée, respectable. C'était une femme qui avait tout pour plaire à un homme, mais pas un homme comme moi qui est décrit par les médias comme imbus de lui même, capricieux, dépensier et j'en passe.

Je soufflais un grand coup pour reprendre mes esprits et entrer sur le terrain avec mes coéquipiers. En levant mon visage vers ma loge, je croisais le regard de l'Anglaise. Un léger sourire se dessinait sur mes lèvres puis Kylian qui se trouvait à mes côtés, se penchait vers mon épaule.

« - Que vois-je ? La princesse elle même assise dans la loge de notre pépite brésilienne. Qu'est ce que tu nous cache Ney ?

- Je ne cache rien du tout, je l'ai simplement invité.

- J'espère que tu nous présenteras.

- Tu l'a déjà rencontré.

- Oui, mais elle n'a parlé qu'avec toi. T'as du lui taper dans l'œil. En même temps, tu es le seul à lui avoir claqué la bise quand même.

- Cette histoire va me poursuivre jusqu'a quand ?

- Jusqu'à ta mort mon gars. Sache que je serais toujours là pour te le rappeler. »

Voilà le prix à payer pour ma bourde. Pourtant il n'y avait pas mort d'homme. Quoi que... ce n'était pas une femme comme les autres.

Je devais désormais arrêter de penser à elle et me concentrer sur ce match. Surtout faire un bon match, pour les supporters, pour mes dirigeants et mon équipe.

- Selena.

Le match commençait juste et mon regard était posé sur le joueur numéro dix. J'avais très vite compris qu'il était l'un des piliers de cette équipe. J'avais remarqué beaucoup de supporters portant des maillots floqué à son nom. Il devait subir une forte pression. Je savais à quel point le foot pouvait être un sport compliqué. Pour les anglais, le football était une seconde religion et j'en avais pas échappé. J'étais tombé dedans petite, difficile de faire autrement avec deux grands frères aussi passionné par ce sport. D'ailleurs quand ils avaient appris pour ce soir, les deux m'avais maudit. Ils étaient vraiment jaloux. Et pour les narguer, je jubilais. Mais le célèbre « fais attention à toi. » et le « j'espère qu'il ne va pas se fiche de toi. » ne leurs avaient pas échappé. Protecteur, trop protecteur. Dans quelques mois, j'allais avoir 27 ans et pour eux, c'est comme si j'en avais toujours 15.

Ce match avait été fou. 3 buts à 1 pour Paris. C'était fou, j'avais vibré. Au coup de sifflet final, je m'étais levée de mon siège pour applaudir l'équipe qui communiait avec ses supporters. C'était beau.

Je souriais en rejoignant discrètement la loge du brésilien et je patientais droite comme un piquet dans cette pièce. Au bout de trente minutes, je commençais à me demander si il ne m'avait pas oublié. C'est pourquoi je plongeais ma main dans mon sac à la recherche de mon téléphone. Tandis que mon visage était littéralement plongé dans mon sac pour essayer de trouver ce maudit portable, la porte s'ouvrait.

« - Bonsoir... princesse.

- Oh non. »

Je relevais mon visage, laissant mon sac retomber le long de ma hanche. Je souriais à Neymar en secouant ma tête de gauche à droite.

Savior.   ➳ Neymar JrOù les histoires vivent. Découvrez maintenant