Petit Ange

Chapitre 7- Bal des Mikaelson

Une heure plus tard, j'arrive chez Ric. Comme à mon habitude, je me suis encore perdue en chemin.

— Ric ? j'appelle en entrant.

Ric apparaît à l'encadrement du couloir.

— N'as-tu pas reçu de courrier, plus précisément une invitation ? je demande.

— Non, pourquoi ? répond-il avec curiosité.

— Une amie m'a invitée à un bal ce soir, donc ne compte pas sur moi pour dîner, je lui annonce.

— Désolé, mais tu n'iras pas, riposte-t-il sèchement.

— Quoi ? Pourquoi... je commence, mais je suis interrompue.

— Les Mikaelson sont trop dangereux. Ce n'est pas une bonne idée que tu y ailles, intervient Stefan dans le couloir, suivi de près par Damon.

— Que faites-vous ici ? Je ne savais pas que nous commencions une colocation à quatre, je dis ironiquement en roulant des yeux.

Ce n'est pas dans mes habitudes d'agir ainsi, mais je trouve les frères Salvatore un peu trop intrusifs à mon goût.
Cependant, une question me taraude l'esprit.

— Comment êtes-vous au courant ? je demande, remarquant le malaise sur le visage de Stefan.

Damon reste silencieux, une rareté en soi. Il me fixe intensément.

— C'est Elena qui nous a prévenus que Rebekah t'avait invitée, répond enfin Alaric après un long silence.

— Quoi ? C'est une blague ! m'écrié-je, sentant la colère monter. La trahison est une chose que je déteste par-dessus tout.

Mes poings se serrent involontairement, témoignant de mon agacement croissant. Alaric, voyant mon agitation, s'approche pour calmer les choses, mais je le stoppe d'un geste ferme.

— Quoi que vous en disiez, j'irai à ce bal et personne ne m'en empêchera. Rebekah est mon amie et je ne laisserai pas tomber, contrairement à votre chère Elena ! m'indigne-je avec détermination.

Damon avance dangereusement vers moi, une lueur d'irritation dans le regard. Apparemment, ma façon de parler d'Elena ne lui a pas plu. Il se plante devant moi, si près que je sens son souffle chaud sur mon visage, trahissant son agacement palpable.

— Tes petits caprices de gamine pourrie gâtée commencent sérieusement à m'agacer ! Alors, tu vas te calmer et arrêter de jouer les chef-fe-s, dit Damon d'un ton glacial.

Il me prend vraiment pour une enfant ! Ses mots ne font qu'attiser davantage ma colère.
Un regard noir fusé, je fais exploser un vase contre le mur avant de quitter la pièce à grandes enjambées, direction ma chambre.

— Angelina ! s'exclame mon oncle, mais je l'ignore totalement.

Si Damon pense pouvoir m'intimider ou exercer une quelconque autorité sur moi, il se trompe lourdement.
Une rage fulgurante me consume. Et cette rage ne me pousse que vers un seul but : aller à ce bal coûte que coûte.

Je compose le numéro de Caroline avec une détermination féroce. J'ai besoin d'elle maintenant.

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Une heure plus tard, j'étais prête.

J'avais enfilé une combinaison rouge qui mettait en valeur mon teint doré, hérité de mes origines.

J'avais plusieurs robes dans ma garde-robe, mais aucune n'était adaptée pour un bal. C'était la première fois que j'allais assister à ce genre de fête.

Puis j'avais réunis mes cheveux bruns en un genre de chignon.

Je me regardai une dernière fois dans le miroir pour m'assurer de n'avoir rien oublié.

En ajustant ma combinaison rouge, je me mis à repenser à mon accès de colère plus tôt. Un léger regret m'envahit face à mon comportement exagéré, comme si je m'étais momentanément perdue.

C'est étrange, car ce genre de réaction n'était pas habituel pour moi. J'avais l'impression d'avoir été submergée par une vague de colère, ne voyant que de la haine autour de moi.
Un léger bruit provenant de la fenêtre interrompit mes pensées, et je vis Caroline appuyée contre celle-ci.

Elle portait une robe longue bleu nuit qui soulignait sa silhouette élégante, ses cheveux étaient attachés avec soin. Elle était vraiment magnifique.

— Tu me le revaudras, Angelina Da Cruz, déclare-t-elle en croisant les bras, clairement en désaccord avec mon plan.

Son sourire réapparaît dès qu'elle remarque ma tenue, et elle me complimente à plusieurs reprises.

J'ai appelé Caroline pour m'aider à sortir de la maison par la fenêtre grâce à sa vitesse et sa force vampirique. Avec Ric à la maison, sortir par la porte d'entrée était tout simplement impossible.
Je savais que je pouvais compter sur Caroline. Elle ne peut s'empêcher d'aider les autres, tout comme moi. Je me retrouve beaucoup en elle, et à part Ric, c'est la personne en qui j'ai le plus confiance ici.

Nous sortons de la maison par la fenêtre et nous glissons rapidement dans la voiture.
Je n'aime pas mentir à Ric, mais d'un autre côté, il m'a déjà menti à deux reprises, donc il n'a pas vraiment de leçon à me donner.

Nous arrivons devant une immense demeure. Deux portiers nous ouvrent la porte et dès que j'aperçois l'intérieur, je suis frappée par sa beauté, sa grandeur et son luxe.
Je m'avance au milieu de la salle.

— Qu'est-ce que tu fais là ?

Je tourne la tête et je vois deux yeux bleus glacés que je connais trop bien, me regardant avec mécontentement.

Problème...