un troisième poème

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Coquillage

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Rafales en aval caressant
Ses blancs moutons aux tons bleu soir
Le souffle d'un vaste miroir
Paisible ouragan florissant

Prêter oreille à l'océan
Sombrant d'emblée sombres inhalées
Balustrade écorchée salée
Du navire ivre chavirant

Goélands guettent sans gaieté
Le sable sur son paillasson
Sachez que derrière leurs chansons
Se cache des ententes entêtées

Le vert oxyde de ses yeux
S'échoue, discret comme un nuage
Se glisse au gré des sarcophages
Ombrelle et mirage soyeux

Du navire ivre chavirant
La luisance mate s'effrite
Laisse les mâts aux mains d'Amphitrite
Prêtez oreille à l'Océan

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hello!!

samedi 19 janvier 2019 (+correction dimanche 20), j'ai terminé ce poème, que j'avais commencé le jour d'avant, pour un projet de français. octosyllabes, deux oxymores, quelques allitérations, ptet un chiasme (en fait je sais plus). 

si vous vous demandez pourquoi ça s'appelle coquillage, eh bien c'est parce que ce poème est le bruit que ça fait quand on en porte un à notre oreille (j'ai pris cette décision de titre à la toute fin).


en média: l'océan Pacifique, photo prise par moi.


regarde 〔ab〕Where stories live. Discover now