Chapitre 28- Goodbye

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— Où est Katherine, Klaus ?

Sa question me surprend. En quoi cette information peut-elle bien lui être utile ?

— Je n'en ai pas la moindre idée.

Stefan m'observe intensivement comme s'il désirait démêler le vrai du faux.

Une nouvelle fois, ma tête pivote, cherchant à chasser cet effet désagréable comme si de petits filaments s'agitaient dans tous les sens afin de s'inviter dans mon cerveau.

Je me redresse si vivement que le tabouret derrière moi percute le sol. Le son de son fracas n'arrange en rien la douleur dans mon système nerveux. Il faut que je sorte. J'ai besoin d'air.

Une fois à l'extérieur, je prends une grande bouffée d'oxygène, mais je ne me sens pas mieux pour autant. Tout se mélange dans ma tête, les images de ces dernières heures se superposent les unes aux autres. Je les trie puis les classe, mais celle du visage de Caroline, je ne sais où la ranger.

Ayant laissé la voiture devant le manoir Salvatore, je rejoins la grande route à pied. Tout au long de mes pas, je ne cesse de me retourner comme si je n'étais qu'une vulgaire bête traquée.

Au loin, les phares d'un véhicule approchant m'éblouissent. Une fois à ma hauteur, la petite voiture citadine s'arrête. En suit, un son rythmé signalant qu'une ceinture de sécurité vient d'être optée.

— As-tu la moindre idée depuis combien de temps je te cherche ?

Caroline se poste devant moi, les bras croisés sur la poitrine, une de ses jambes interminables bien tendues et sa bottine en daim tapotant le bitume. Le ton de reproche qu'elle utilise me décroche un sourire. Bien que je ne doute pas qu'elle soit réellement énervée, son visage angélique lui fait manquer de conviction.

— Comme tu vois, je n'étais pas loin.

Du coin de l'œil, elle observe le bar au loin, soupire avec lassitude ou de soulagement, je n'en suis pas sûr.

— Tu as triché ! Tu t'es servi de Stefan afin d'obtenir des informations pour lesquelles tu ne devais pas avoir accès.

— Je n'aurais pas eu besoin de les lui soutirer si tu avais été honnête, je réplique en haussant les épaules d'un air détaché. Vous oubliez un peu trop souvent qui je suis réellement.

Désormais silencieuse, elle m'observe en encaissant mes mots.

Autour de moi, les murmures reprennent de plus belle et me font froncer les sourcils. Ils s'étaient pourtant estompés. Je me retourne, analysant les environs bien que je ne distingue rien, pas même le son d'une légère brise. Tout est calme ce soir, peut-être même un peu trop. La sensation de spasmes électriques qui cherchent à pénétrer mon cerveau revient comme un cheval lancé en plein galop.

— Est-ce que ça va ? m'interroge Caroline.

J'essaie de passer outre ce trouble même si tout mon être vibre d'une toute nouvelle nervosité. Les voix dans mon crâne ne s'arrêtent pas, j'irais même à dire qu'elles empirent.

— Klaus ?

Je ne lui réponds pas et continue de balayer les horizons de mon regard devenu ambré pour l'occasion. Un brouillard épais a pris place et les petits doigts dans ma tête s'agitent de plus en plus.

— Monte dans la voiture.

Mon ton ferme ne fait que l'inquiéter davantage, mais je ne m'en formalise pas. Chacun de mes sens s'aiguise comme s'il cherchait à contre carrer quelque chose que je ne peux ignorer plus longtemps.

Entre rêves et réalitéDove le storie prendono vita. Scoprilo ora