La nuit était tombée. Je me levais à ses côtés, fière de moi, le regardant dormir... paisiblement. Je sortis du lit, allant vers la cuisine, le plus discrètement possible.
— Tu es magnifique, me dit-il dans mon dos.
J'en souris tout en lui proposant un café. Il refusa, se leva, remettant son pantalon, tout comme son tee-shirt, puis vint m'enlacer, me humant. Délicatement, il embrassa mon cou, quand, je sentis quelque chose d'autre. Je relevais la tête. Il fit un pas en arrière.
— Désolé, je vais devoir m'absenter, me dit-il reprenant sa veste de moto.
— Tu... tu pars ?
Il affirme silencieusement, allant jusqu'à la porte d'entrée.
— Je peux, si tu veux...
Il fit « non » de la tête, sortant du studio, tandis que j'avais toujours la cafetière entre les mains. Je me retournais, allant pour me faire un café, quand mon regard tomba sur la bague. Je la ramassais : « Qu'est-ce que je fais maintenant ? » la remettre ? Non, certainement pas. Je n'ai donc plus eu le choix, je devais le lui dire. Finir cette comédie. En attendant ''mon café '' , je m'installais dans mon fauteuil, allumant le pc, fouillant sur le web. Quoi ? Rien de particulier. Je fermais les yeux. J'étais bien.
C'est le téléphone fixe qui me réveilla. J'ouvris les yeux. Il faisait grand soleil dans le studio. Je m'étais tout simplement endormie telle quel dans le fauteuil. Vite fait, je regardais autour de moi; pas d'Alex. La porte de la salle de bain entre-ouverte. Personne ! Mon téléphone se remit à sonner une nouvelle fois. Je décrochais. Je crus que mon cœur allait s'arrêter de battre à la voix de Cédric. Je me suis sentie coupable et paniquée.
« Tout va bien ? Me demanda-t-il. »
« Euh... oui. Juste... je n'ai pas beaucoup dormi, souriais-je nerveusement, et toi ? »
Et là il commença un monologue m'expliquant ses cours, et surtout savoir si je n'étais pas trop nerveuse. Puis, au bout de dix minutes : « je t'embrasse très fort ma chérie. On se voit bientôt c'est promis. D'ailleurs, tu ne vas pas en revenir. »
Et je soupirais à cela en me disant : « Toi non plus ! »
Je raccrochais. Qu'aurais-je du faire ? Oui, je sais, dire la vérité. Arrêtez tout cela. Mais voilà, je ne sais pas faire. Je n'ai jamais eu à le faire. Soudain, je sentais une curieuse odeur.
— Merde, le café.
Par chance, rien n'avait brûlé. Je me servis donc un café corsé, repartant dans mon fauteuil et vis la bague en déposant la tasse sur le bureau. De quelle manière je devais annoncer que j'allais rompre, que j'allais arrêter cette ... prétendue relation. Et puis, où était Alex ?
Et la phrase : « je t'embrasse très fort ma chérie » me fit penser à maman.
— Suis sûre qu'il se passe encore des choses, pensais-je tout haut.
Je m'effondrais cette fois-ci sur mon clic-clac. De quelle manière tout cela allez finir ? Bref, le temps passe tranquillement. Je ne sais plus trop quoi penser, ni quoi faire vu quand plus j'étais en été. Je fermais une seconde fois les yeux, repensant à cette merveilleuse nuit. Oui, Alex me manquait terriblement, d'ailleurs, impossible qu'il en soit autrement. Et le téléphone se mit à retentir une seconde fois. Je décrochais.
— Je suis sûre qu'il n'est pas venu ? Me demande Marion
— Bonjour à toi aussi. Et.. je ne dirais pas cela.
— Oh ! Toi ! Il s'est passé quelque chose ? J'en suis sûre. Raconte.
— il s'est effectivement passé quelque chose et... c'est compliqué.
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Alex.
FantasyUne jeune femme , malade, va aider et faire la connaissance d'un sans domicile. Suite à cela, elle n'imaginait pas un seul instant tout ce qui allait se produire.
