Le temps passa, la chaleur monta. J'allais sur la terrasse. Un regard. Ce regard. Bien sûr, il était là, sur la plage en contre-bas.
— C'est Alex ? Me surpris Marion. Venez, soyez pas bête, s'écriait-elle un peu enivrée.
— Marion !
Elle me sourit, rentrant illico dans la salle , rejoignant les convives. Cela amusa Alex qui me sourit, levant une coupe de champagnes. Comment avait-il pu l'avoir ?
— Tout va bien ? Me demanda Cédric.
— Parfaitement. J'avais juste un peu chaud.
— Un bain de... minuit ?
Je fixais Cédric ne m'attendant pas à cela. Il s'éclata de rire.
— Ce n'est franchement pas drôle !
— Pourtant vu ta tête. Il est encore tôt, malgré... ce merveilleux coucher de soleil. Mais, j'avoue, je ne suis pas très doué pour faire des blagues. Mais... suis-moi...
Ce que je fis en entrant dans la pièce, la traversant , pour en ressortir de l'autre côté. Au passage, Cédric invita Marion, qui fut autant surprise que moi.
— Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-elle.
Nous étions tous les 3 dans les arrières de la grande salle ; une sorte de débarras extérieur. Cédric met un genou à terre.
— Non, ce n'est pas vrai, fit enjouée Marion.
— Mademoiselle Cléoeudre DUMONT, voulez-vous me dit-il ouvrant une petite boite où se trouver une bague en or, être ma femme ?
J'en restais sans voix. Impossible, c'était impossible.
— Clé ?! Me rappela Marion que je fixais.
— Euh... oui, dis-je à voix basse. OUI, oui, repris-je mes esprits, donnant même ma main par réflexe. Bien sûr ! Et il me mit la bague au doigt. J'étais fiancée.
— Félicitations ma clé ! Me serra dans ses bras Marion.
Nous rentrâmes ensuite dans la salle. Nous cherchâmes nos parents à Marion et moi. Et comme j'aurais dû m'en douter, les miens avaient pris la poudre d'escampette. S'ils n'étaient pas le centre d'attention...
Je finis par me rasseoir à ma table, regardant l'anneau : deux mains croisaient en or. Je n'en revenais pas. Alors pourquoi cela me semblait dingue, surtout après ces dernières révélations. Cédric s'absenta quelques instants, allant annoncer la bonne nouvelle à sa famille.
Je fixais la bague, tout comme Marion qui s'amusait et heureusement. Elle me faisait un tas de clins d'œil. Oui, elle était heureuse pour moi.
« Toi aussi tu seras mon témoin ! » rigolais-je toute seule.
À ma table, on me posa un tas de questions sur la bague, et bien sûr, on ne manqua pas de me féliciter. Cela m'intimida.
Le temps passa. La nuit tomba. Je commençai à avoir très chaud malgré une robe fourreau bleu clair. Ma tempe tapa. Je compris. J'avais besoin de fraîcheur. Je me levais, et aller au bord de mer.
Je me pris à enlever mes chaussures, une promenade s'impose !
C'est ce que je fis, goûtant à cette eau extase. Je me serais perdu en elle. À ce moment-là, je faillis trébucher à cause d'une fulgurante douleur crânienne. On me rattrapa de justesse par la taille.
— Alex ?!
J'étais dans ses bras. Il me déposa délicatement sur le sable. Je ne savais plus trop quoi dire, surtout quand je sentis ses lèvres sur ma nuque, telle une caresse. Je me serais donné à lui sans hésiter, puis sentis la chaleur du sable à mes pieds. J'étais soulagée. Mais comment, je n'arrivais toujours pas à comprendre. Il finit par me relâcher. Je lui fis face. Là, je vis l'anneau.
VOUS LISEZ
Alex.
FantasyUne jeune femme , malade, va aider et faire la connaissance d'un sans domicile. Suite à cela, elle n'imaginait pas un seul instant tout ce qui allait se produire.
